Wim Wenders ou le cinéaste de l'errance. Avec ce "Faux mouvement", il ne sera à nouveau que question de ça. Un aspirant écrivain qui sa ville natale (et sa mère par la même occasion) pour entreprendre un grand voyage à travers l'Allemagne pour, éventuellement, trouver l'inspiration. Pendant un moment, j'avoue avoir hésité : 3 ou 4 étoiles ? J'ai finalement opté pour 3, comme vous le voyez parce que, s'il y a beaucoup de choses qui m'ont plu là-dedans, notamment les personnages (qui véhiculent plus de choses que ceux de "l'angoisse du gardien de but au moment du pénalty"), je ne peux pas faire l'impasse sur la dernière demi-heure qui m'a paru presque interminable. Et ça me frustre parce que, pendant plus d'une heure, j'étais vraiment à fond dedans. Et ça me frustre aussi parce que, c'est toujours un immense plaisir de voir Rüdiger Volger. Parce que Nastassja Kinski y est rayonnante (alors qu'elle ne pipe pas un mot du film). Et parce que Hanna Schygulla est la classe incarnée.