Mon compte
    Entre ciel et terre
    Note moyenne
    3,8
    536 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Entre ciel et terre ?

    48 critiques spectateurs

    5
    16 critiques
    4
    18 critiques
    3
    11 critiques
    2
    2 critiques
    1
    1 critique
    0
    0 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    GabbaGabbaHey
    GabbaGabbaHey

    205 abonnés 1 583 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 février 2011
    Oliver Stone a toujours été tres sensible au sujet de la guerre du Vietnam, ayant lui-même participé a cette guerre... Ce sujet lui a même valu deux chefs d'oeuvre, sauf que pour le coup, si c'est vraiment un film réussi, on est bien loin de "Platoon" et "Né Un 4 Juillet". l'histoire, inspirée de faits réels, est vraiment fascinante, est mérite d'être racontée... Apres, le film souffre de quelques longueurs, d'un manque de rythme léger parfois, même si cela relève du détail. Ça n'en est pas moins un tres beau film.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Oliver Stone nous livre le dernier volet de son
    oeuvre sur le Vietnam examiné cette fois du côté
    vietnamien à l'inverse de ses deux films précédents
    dont le point de vue était américain.
    Le film remonte loin dans le temps au moment oû la
    France était présente dans le conflit.
    Stone nous montre que ce pays le Vietnam n'en finit jamais
    avec ses malheurs et a dû subir depuis longtemps
    des épreuves venues de bien des pays, pas seulement occidentaux d'ailleurs.
    La jeune héroine va vivre une longue
    descente aux enfers oû l'horreur ne lui sera pas
    épargnée: tortures (certaines images sont quasi
    insoutenables),viol,passages à tabac,lavage de cerveau imposé par des fanatiques au moment oû
    le pays se divise et fait l'objet d'un enjeu
    idéologique et militaire,les USA entrent tristement
    en scène.
    L'héroine Le Ly (inoubliable Hiep Thi va
    naviguer sans but seulement préoccupée de
    survivre,vivant dans le souvenir de sa famille
    et de son éducation.
    Elle connaitra un soldat américain Steve Butler(bouleversant
    Tommy Lee Jones)dont le côté serein cache en fait
    de véritables fêlures qui ne se refermeront
    jamais vraiment et précipiteront plus tard la
    séparation du couple et aussi une fin tragique.
    Le Ly avec ses enfants va découvrir la vie
    américaine,d'abord épatée,elle en percevra vite les limites et
    aussi les préjugés.
    Elle retournera plus tard dans son pays pour au
    final ne découvrir que rancoeur et souffrances
    vécues par ses proches qui ont souffert mille maux
    quand elle,de son côté avait découvert l'opulence d'une autre vie.

    Le film met en évidence ces destins fracassés,cette
    quasi impossibilité de retrouver une vie normale
    quand l'horreur n'a pas connu de limites.
    Le bonheur ne peut plus exister,il reste la sagesse
    philosophique qui peut seule avec ses limites
    donner un semblant de sens à l'existence.
    C'est une leçon bien cruelle qu'il importe de
    méditer afin de créér les conditions pour
    qu'elle ne se reproduise plus.
    Utopie?
    selenie
    selenie

    6 233 abonnés 6 183 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 septembre 2013
    Un film étonnant de la part du réalisateur alors en pleine période polémiste avec entre autre "JFK" (1991) juste avant et "Tueurs nés" (1994) qui suivra juste après. Ce film-ci est le troisième volet de sa trilogie sur la guerre du Viêtnam après ses chef d'oeuvres "Platoon" (1986) et "Né un 4 juillet" (1989). Il termine sa trilogie avec un style beaucoup moins percutant, après un (trop) long prologue (trop) bavard on plonge dans le destin terrible de cette jeune viêtnamienne interprété avec justesse et grâce par Hiep Thi Le. Entrecoupé par une voix off pas toujours à bon escient et par des flash-backs et autres rêves avec lesquels Stone se la joue onirique façon Malick. C'est beau sans aucun doute, mis en image de belle façon avec une musique toute aussi magnifique. Pour une fois pourtant ce film est un peu trop court, ou du moins il aurait mieux fallu écourté le début et donner plus de densité à la période viêtnamienne. On a l'impression que le réalisateur n'a pas eu le temps nécessaire pour affiner son scénario. On pense notamment aux histoires d'amour qui commence trop vite et trop facilement surtout après un viol. On est évidemment touché par ce destin qui est tiré d'une histoire vraie, adapté des mémoires de Le Ly Hayslip "Quand le ciel et la terre change de place : le voyage d'une femme viêtnamienne de la guerre à lapaix" (1989) et "Enfant de la guerre, femme de paix" (1993) aux éditions DoubleDay... Le film est coupé en deux parties qui correspondent aux deux mémoires, la première avec l'enfance et l'adolescence pendant la guerre et la seconde où elle épouse un américain et sa vie à San Diego. Au final c'est un beau et bon film quoi qu'un peu en deça des chef d'oeuvres des années 80-90 du cinéaste.
    Cinememories
    Cinememories

    482 abonnés 1 465 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 juillet 2022
    Après « Platoon » et « Né Un 4 Juillet », Oliver Stone conclue sa trilogie sur les déboires de la Guerre du Vietnam et rapatrie le spectateur, lentement mais sûrement, en terre de délivrance. Pour cela, il s’inspire des mémoires de Le Ly Hayslip, « When Heaven and Earth Changed Places : A Vietnamese Woman's Journey from War to Peace », qui aura vécu l’enfer pendant les affrontements. Alors que le conflit est d’ordre politique, Stone sait toujours se placer au niveau de l’individu, que ce soit au niveau du soldat sous son casque et son uniforme, comme il l’a très bien démontré dans ses précédentes œuvres. Et il se place dorénavant à la place du peuple, où l’occupation Viêt-Cong et Américaine auront bien influencé le mode de vie sur des terres de nature paisibles.

    La violence morale frappe alors la vie de Le Ly (Hiep Thi Le) et de sa mère (Joan Chen). Nous nous plaçons au plus proche de cette famille, où la survie de la jeune Le passe par-dessus tout. L’expérience de Stone sur les drames du Vietnam aura de quoi toucher notre sensibilité, notamment sur les méfaits générés de l’extérieur comme de l’intérieur, sur des paysans qui ne convoitent rien d’autre que la paix. Mais voilà toute la problématique du conflit, qu’on ne reprendra pas depuis le début, car la paix n’est réclamée qu’une fois la guerre déclarée… En prenant ce point de vue vietnamien mais surtout féminin, on peut brosser un portrait de la femme entre devoir et indépendance. Si le premier acte s’attarde sur la réalité des faits, avec le doute de Le envers son pays qui se déchire peu à peu, notamment dans les zones urbaines où on nous emmène dans les recoins les plus sombres et les plus bordéliques. Mais c’est à l’arrivée d’un soldat américain bien ouvert d’esprit qu’elle finit par céder et d’accepter le tremplin vers un nouvel horizon.

    Steve Butler (Tommy Lee Jones) l’extirpe donc de sa routine, qui la conditionnait à vivre dans le regret, mais sa conscience est encore mise à l’épreuve de l’autre côté du pacifique. On y redécouvre avec la caricature adaptée, la classe moyenne d’une nation qui se mord la queue dans sa surconsommation. Mais pire encore, on nous fait redécouvrir le mode de vie dans l’excès, illustrant avec pertinence l’incompréhension du conflit qui sévit de l’autre côté de la frontière. Steve est l’exception qui confirme la règle, ou sert justement à porter l’écriture vers la rédemption. Ce personnage insuffle l’espoir, mais lui également doute de sa noblesse. Il vit dans l’illusion de pouvoir faire le bonheur avec des mensonges. Les bonnes intentions peuvent aider, jusqu’à ce que les pseudos sauveurs-envahisseurs rejettent aussi Le pour sa différence et sa simplicité.

    Ainsi, Le Ly ne saura jamais trouver l’apaisement au-delà des frontières, données dans le titre même et elle reste à jamais tiraillée « Entre Ciel et Terre ». Deux mondes différents, où le paradis est un luxe qu’elle ne peut atteindre, car elle se trouve dans l’illusion de la culture occidentale, là où elle se fait rejeter, malgré elle. La relation bouleverse, mais il y a un manque de lissage dans ce récit trop dense et souffre d’un rythme trompeur dans un deuxième acte qui expédie trop vite les personnages vers leur destin. Tout cela a pour objectif de ne pas oublier les torts de chacun et d’apaiser les cicatrices de cet épisode douloureux pour une femme qui a cherché toute sa vie ce coin de paradis qu’elle mériterait.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 juillet 2012
    Ce film est une merveille, même si le maquillage Hollywood transpire dans certaines scènes, l'histoire, la réalisation, la musique, les acteurs, tout y est divin.

    Bravo.
    mehdi2610
    mehdi2610

    33 abonnés 925 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 avril 2009
    Film Puissamment émouvant, en particulier à la fin. Tout était regroupé pour faire une merveille cinématographique: l'histoire vrai, Oliver Stone, Tommy Lee Jones, Hiep Thi Le, la guerre, le Viêt Nam, (pour sa culture et ses paysages)... A voir absolument au moins une fois dans sa vie.
    Informaticien Dubinfo
    Informaticien Dubinfo

    19 abonnés 269 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 juillet 2010
    Ce film est magnifique, on ne s'ennuie jamais mais on pleure souvent. Le plus grand film de Oliver Stone.
    Plume231
    Plume231

    3 884 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 février 2013
    Ah l'époque où Oliver Stone avait encore du talent et faisait de très bons films... ça a bien changé depuis... "Entre ciel et terre", dernier volet de la trilogie sur le Viêtnam du réalisateur, n'est pas parfait, en effet il y a quelques fautes de rythme et le film aurait gagné en crédibilité si la langue des personnages avait été respecté (bien sûr seul 2/5 de l'ensemble aurait été en anglais mais ça y aurait gagné tout de même !!!), mais globalement le film est fort et la comédienne réussit admirablement à le porter ; Tommy Lee Jones étonne, et est convaincant, dans le rôle à contre-emploi d'un homme fragile. Mieux vaut garder à l'esprit qu'il avait eu un Oliver Stone dans les années 80 et 90, comme "Entre ciel et terre" l'encourage, mais oublier les années 2000...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 août 2010
    Le passé d'Oliver Stone, vétéran de la guerre du Vietnam ressurgit une fois de plus dans son oeuvre, ce film achève la trilogie consacré à la guerre du Vietnam, après Platoon et Né un 4 juillet. Plus profond que Platoon, ce film retraçant une histoire vrais, celle d'une jeune Vietnamienne prisonnière de la guerre, à le mérite de faire réfléchir le spectateur sur le Vietnam et L'Amérique pendant et aussi après la guerre. Ne prenant aucun parti, Oliver Stone nous montre tout du Vietnam, pour en venir à la conclusion terrible qu'il n'y a aucune issue après la guerre pour une vietnamienne comme pour un marins programmé pour tuer, interprété par un Tommy Lee Jones bouleversant.
    pierrre s.
    pierrre s.

    426 abonnés 3 304 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 juillet 2024
    D'habitude j'aime beaucoup Oliver Stone, mais pas cette fois. Son film est trop larmoyant, trop cruel, pour entraîner le spectateur. L'histoire (vraie) de cette pauvre femme est terrible, mais finalement pas suffisamment intéressante pour un faire un film.
    mistermyster
    mistermyster

    56 abonnés 1 271 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 novembre 2023
    Découverte de ce film d'Oliver Stone, une fois encore sur le Vietnam, comme pour exorciser ces démons. Il s'appuie sur une histoire vraie, il n'a pas vécu cette histoire, mais il peut certainement en reconnaitre certains traits
    Tout commence dans un village, perdu dans une vallée, les couleurs sont magnifiques, les gens sont paisibles et en harmonie avec leur terre, leur dieu.
    Puis vient le bruit des hommes de guerre, puis vient le vacarme de la guerre, et on suit cette femme, petite force de la nature que les pires atrocités ne brise pas.
    Le Vietnam était une sale guerre, où personne n'en sort vainqueur, où chacun y laisse un peu de son âme.
    Arrive enfin, celui par qui l'espoir renaît, incarné par Tommy Lee Jones, ce GI au grand cœur, fera tout pour donner une nouvelle vie à cette petite femme. Installé en Amérique, certain diront, que cette partie du film est moins bonne ou inappropriée, mais lorsque l'on voit cette société, prête à imploser sous tellement de consommation, on peut trouver que la comparaison entre le racisme sous jacent et la culture se fracasse aussi dans un terrible bruit.
    Puis vient les démons, qui hantent cet homme, pour ces pêchés, pour ses crimes, pour sa façon de vivre.
    C'est un film assez poignant, pas si larmoyant que cela, ou s'il devait l'être, il n'atteint pas sa cible, car il est trop empreint de réalisme, trop empreint de colère, trop proche de la réalité pour se donner à l'exercice, de la compassion et du mélo de bas étages.
    Un film assez puissant à bien des égards, dans la veine de ce que nous proposait Stone à cette époque là, et pour finir, on remarquera, le jeu déjà exceptionnel de Tommy Lee Jones.
    CeeSnipes
    CeeSnipes

    283 abonnés 1 708 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 juillet 2013
    Après l’immense Platoon et le très bon Né un 4 Juillet, Oliver Stone désirait faire une trilogie sur le Vietnam. Il la finit donc avec ce Heaven & Earth, qui prend un point de vue féminin et vietnamien sur les deux guerres…

    En adaptant les mémoires de Le Ly Haislip,, il raconte l’histoire d’une femme qui n’avait rien demandé à personne et qui se retrouve violée, mère d’un bâtard, mariée (de manière heureuse) à un américain brisé par la guerre avant de retourner dans son pays natal afin d’y vivre de nouveau. Oliver Stone prend son temps pour raconter cette très belle histoire, touchante, éreintante et édifiante, avec des séquences par moments exceptionnelles (celle dans le bordel vietnamien est incroyable) portée par un des plus grands scores de ces trente dernières années, par le compositeur japonais Kintarô. Tout serait parfait si le film n’était pas un peu trop long et si l’actrice principale, loin de démériter, n’était pas constamment supplantée par ses collègues (Tommy Lee Jones et Joan Chen, dont les fausses dents sont franchement un peu exagérées, en particulier) lors de scènes charnières, de longues plages de dialogues (pas ou très peu de combats dans ce film) décisives pour les enjeux dramatiques, très nombreux, d’un des films les plus humains de la carrière d’Oliver Stone.

    Heaven & Earth est un film particulièrement beau, émouvant et ambitieux. Il ne parvient pas totalement à être ce qu’il a envie d’être mais il ne démérite pas du tout. Une parenthèse féminine inattendue et bienvenue dans l’œuvre d’Oliver Stone.
    Stephenballade
    Stephenballade

    396 abonnés 1 237 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 mars 2018
    Marqué durablement par la Guerre du Vietnam, après "Platoon" et "Né un 4 juillet", Oliver Stone persiste et signe pour nous raconter avec sa démonstrativité coutumière et ses brusques ruptures de ton l’itinéraire mélodramatique d’une vietnamienne. Pour ce faire, le cinéaste s’est inspiré de deux romans à caractère autobiographique, "When heaven and hearth changes place" de Ly Hayslip et Jay Wurts, et "Child of war, woman of peace" de Le et James Hayslip. Alors qu’est-ce que tout cela donne-t-il ? Eh bien pour commencer, si le générique du début ne portait pas le nom du réalisateur, j’aurai eu beaucoup de mal à croire que nous devons ce film à Oliver Stone. Car les premières images sont splendides ! Tel un documentariste, il a su capter tout ce qui compose un petit coin de paradis dans lequel la présence humaine ne semble avoir aucun impact, tout du moins minime : les vastes espaces, les belles couleurs que le ciel fait varier à loisir… Portées par une narration en voix off, les 7/8 premières minutes du film transportent immédiatement le spectateur dans un autre monde et laissent augurer un grand moment d’émotions fortes. Assurément, "Entre ciel et terre" est un grand film, sauf qu’il manque un je ne sais quoi pour faire de ce long métrage un film inoubliable et une œuvre majeure du réalisateur. Quoiqu’il en soit, ce qui surprend, c’est la poésie qui ressort des images durant la première partie. Le spectateur sent l’amour que le cinéaste porte en cette contrée. La beauté des images, les expressions poétiques de la narration en voix off et la musique de Kitaro nous dressent un tableau idyllique de ce petit pays d’Asie du Sud-Est. Et franchement, ce tableau donne immédiatement envie d’aller le découvrir. On dit beaucoup de bien de ces paysages, et à voir les premières images, on en a tout de suite la confirmation. Seulement voilà, tout n’a pas été rose là-bas… Et il est étonnant de voir la capacité d’Oliver Stone de passer avec une déconcertante facilité du paradis à l’enfer. Rien de gratuit pour autant, puisque son attention et sa caméra se contentent de suivre ce petit bout de femme qu’est Le Ly, interprétée par Hiep Thi Le, une jeune actrice vietnamienne qui fait là sa première apparition sur grand écran. Et quelle apparition ! A n’en pas douter, sa nationalité lui a été d’un grand secours pour jouer cette jeune paysanne du Vietnam profond. Résultat, le spectateur est entièrement acquis à sa cause. Après tout, c’est normal puisque celui-ci est invité à suivre ce qui sera défini comme le karma de ce personnage. Car une fois n’est pas coutume, Oliver Stone nous fait traverser la guerre du Vietnam du point de vue vietnamien. Ainsi, les français, les vietcongs et les américains paraissent tour à tour comme des ennemis à la cruauté sans limite, parmi lesquels il était difficile de se frayer un chemin pour survivre. La sincérité d’Oliver Stone n’est pas à mettre en doute, tant le rétablissement de la vérité dans toute sa dureté vous saute à la figure comme une gifle. Oui, la souffrance de tout un peuple a été immense, mais il y a aussi dans le propos un message d’espoir : la roue finit toujours par tourner un jour ou l’autre. Certains ont la chance de voir un jour le bout du tunnel, comme cette famille enfin réunie avec le bon souvenir des personnes disparues. Mais l’air de rien, Oliver Stone a intégré un autre sujet : celui du syndrome post-traumatique chez les combattants. En cela, Tommy Lee Jones est remarquable tant il parvient avec brio à restituer les différentes facettes que son personnage va vivre au cours de son évolution. Même dans ses moments les plus détestables, il parvient à être bouleversant. Quasiment aux côtés de l’héroïne, le spectateur vivra la dégringolade de cet homme jusqu’au point final que le réalisateur ne montrera pas à l’écran comme si ce dernier était pris d’une subite pudeur. Etonnant de la part d’Oliver Stone qui nous montre sans détour les pires exactions du genre humain. Mais comme je l’ai dit plus haut, le cinéaste se distingue par ses brusques ruptures de ton. Quoiqu’il en soit, le rythme est maîtrisé et fait avaler les 140 minutes de pellicule sans aucun ennui. Et puis surtout, par les us et coutumes ancestrales pratiquées en plus des fabuleux décors, Oliver Stone permet au spectateur de voir ce pays sous un autre angle, et même de lui donner envie de le découvrir de plus près. Le Vietnam, un pays où il fait bon vivre ? Sans aucun doute, à condition qu’on soit quelque peu sensible aux traditions et valeurs locales. Dans tous les cas, "Entre ciel et terre" inspirera une certaine admiration envers ce petit bout de femme seulement armée de son courage que lui a donné son envie de vivre, sans finalement déroger de trop à l’éducation qui lui a été dispensée. Et une certaine admiration aussi pour cette inébranlable sagesse philosophique qui caractérise les pays asiatiques.
    Biertan64
    Biertan64

    49 abonnés 1 431 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 mai 2021
    Après Platoon et Né un 4 Juillet, Oliver Stone achève son triptyque sur la guerre du Vietnam, en orientant cette fois sa caméra du côté des nord-vietnamiens pour raconter l'histoire véridique d'une paysanne nommée Le Ly.
    Nous suivons son destin de sa jeunesse dans son village au milieu des rizières, harcelée tour à tour par les gouvernementaux et par le Vietcong, à la remuante Saigon, jusqu"à la Californie où elle suit son mari, militaire américain.
    La première partie au Vietnam repose sur une superbe photographie du pays, côté campagne et côté ville.
    La seconde aux Etats-Unis montre un choc des civilisations entre une culture spirituelle bouddhiste et une société de consommation symbolisée par un réfrigérateur toujours plein.
    Malgré ses qualités certaines, "entre ciel et terre" demeure pourtant un peu anonyme dans la filmographie du réalisateur, peut être parce que finalement le scénario est moins contestataire et qu'ici l'intrigue est supplantée par la beauté des images.
    ygor parizel
    ygor parizel

    240 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 septembre 2012
    Drame sur la Guerre du Vietnam sans concession (parfois c'est trop même). Le parcours du femme pendant cette guerre c'est dur, cruel et parfois touchant. Plusieurs très belles scènes et d'autres plus acides (comme l'arrivée aux États-Unis et le contraste avec la vie au Vietnam).
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top