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Hal9000
2 abonnés
28 critiques
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5,0
Publiée le 9 août 2020
Dans un paysage âpre, un homme oscille entre désir de mourir et désir de vivre. Aucun affect, aucune émotion ne sont imposés au spectateur : une sorte d'anti-mélodrame.
Je me suis un peu ennuyé même si certains moments valent le coup d'oeil, surtout à la fin du film où le réalisateur parvient à nous transmettre son message.
Monsieur Badii est un chat de Schrödinger. Est-il mort dans sa boîte, ne l’est-il pas ? Pour Kiarostami la réponse n’a aucune importance. Plutôt il semble très important pour lui de nous communiquer que ça n’a aucune importance. Ce qui compte par exemple c’est la beauté, la poésie de cette vision du ciel de nuit vers la fin du film. Elle est belle car elle est soit la dernière vision de la dernière lune du protagoniste, soit la toute première vision de sa nouvelle vie. Dans les deux cas, c’est un moment culminant, dans les deux cas c’est une image inoubliable pour le personnage et cette stupeur, ce moment grave, charnière, appuyé par le déchaînement des éléments naturels, ruisselle imanquablement sur le spectateur. Qu’importe dans quel sens nous lisons le dénouement de cette scène, elle est belle, lisible à l’envers comme à l’endroit.
Les films de Kiarostami sont souvent de véritables palindromes filmés, ce qui sera quelques années plus tard le sujet principal et assumé de Copie Conforme.
Quoiqu’il en soit, Le Goût de la Cerise, comme ses précédents films, laisse dans l’ensemble un goût assez indescriptible, un charme curieux qui nous touche en général un à deux jours après ingestion, et peut dans les pires cas provoquer une nostalgie des monticules de terres ocres des abords de Téhéran, l’envie d’y retourner…
Un homme a perdu l'envie de vivre. De cette simple prémisse, avec trois fois rien, Kiarostami réalise un miracle de cinéma. La fin est une des plus étranges qui soient. Un film immense.
Je ne comprends pas comment ce film a pu obtenir la Palme d'Or à Cannes ! Ce n'est pas ce que j'appelle du cinéma. Très vite, je me suis mis à penser à autre chose, mais lorsque j'essayais de me concentrer sur ce film, il ne s'était rien passé de nouveau : toujours des plans sur un 4x4 qui roule sur des pistes poussiéreuses, d'autres sur le conducteur qui proposent de l'argent ( une forte somme) à des personnes qu'il rencontre et fait monter dans son véhicule. Les dialogues sont creux, inintéressants au possible...On finit par comprendre que cet homme veut se suicider et qu'il cherche quelqu'un qui, moyennant finance, accepterait de l'enterrer. Pourquoi est-il aussi désespéré ? Nous n'en savons rien. On ne peut pas faire un film avec du "rien". Les pseudo intellectuels de "Télérama" ou des "Cahiers du cinéma" se pâment et crient au chef d'oeuvre. Moi, je trouve ce genre de films extrêmement ennuyeux et j'ai un mot plus cru qui me vient à l'esprit !
J'ose pas mettre 1 étoile, en fait je n'ai rien compris à la fin, mais je ne suis pas cinéphile et évite les films en vo habituellement. Là j'ai fait l'effort, j'ai certes été intrigué par moment, mais j'ai du mal à me dire que ce film a eu la palme d'or!