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    Le Goût de la cerise
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    3,7
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    62 critiques spectateurs

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    GéDéon
    GéDéon

    57 abonnés 454 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 mai 2024
    Ce long-métrage d’Abbas Kiarostami constitue une œuvre difficile à classer. Lauréat de la Palme d'or du festival de Cannes en 1997, ce film aborde le thème de la mort à travers une mise en scène déconcertante. En effet, la caméra en plan fixe suit un homme à bord de son véhicule dans les faubourgs de Téhéran et décidé à mettre fin à ses jours. Le suicide étant un acte interdit en Iran, les rencontres effectuées par cet individu donnent lieu à des échanges variés où les postures philosophiques et religieuses s’entrecroisent. Cela sonne souvent creux en dépit de quelques réflexions sur le sens de la vie. Bref, du cinéma soporifique malgré l’évidente qualité des dialogues.
    Pascal
    Pascal

    125 abonnés 1 417 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 janvier 2023
    Abbas Kiarostami fut pendant les années 90, un des cinéastes en activité les plus talentueux. Il réalisa pendant cette décennie six films de premier ordre dont " le goût de la cerise" ( 97) (palme d'or à Cannes.)

    Certes, la filmographie du cinéaste iranien est sans doute, encore à ce jour, une des plus accomplies de son pays même si elle est surtout destinée à l'amateur de cinéma d'auteur.

    " le goût de la cerise" ne fait pas, malgré son prix prestigieux, exception à la règle, bien que son sujet soie universel et surtout s'adresse à tout le monde.

    Réflexion sur la vie elle-même, son prix, son sens, " le goût..." releve des interrogations chères à la philosophie existentielle.

    Au travers de l'histoire d'un homme dont on ne saura pas grand-chose, simplement qu'il cherche quelqu'un pour venir l'enterrer une fois son suicide accompli, c'est un regard direct, sans concession en direction de l'existence humaine.

    Finalement c'est un film qui met les choses à sa place et qu'il est bon de revoir de temps à autres ( avec " la vie est belle " de Capra), lors d'éventuelles baisses de régime.

    A titre formel, ce n'est pas, à mes yeux l'opus le plus accompli de Kiarostami ( il est certes celui qui fera connaître son travail à un plus large public) mais c'est celui que j'aie vu le plus de fois, en raison de la profondeur de son thème.

    Porté par son sujet, son point fort, " le goût..." est une réussite , même si la trilogie de Kosker (" mais où est la maison de mon ami?", "et la vie continue", " au travers des oliviers") et " le vent nous emportera" démontrent, à mes yeux, avec plus d'évidence, le talent exceptionnel de son auteur.

    Si l'on veut trouver un fil conducteur aux films les plus aboutis de Kiarostami, peut-être " le goût de la cerise " fait il figure de meilleure introduction.
    TUTUR29
    TUTUR29

    24 abonnés 1 031 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 5 septembre 2023
    J'ai lu quelques analyses intéressantes de ce film mais pour ma part, c'est trop symbolique pour moi. J'ai surtout l'impression d'avoir perdu 1h40 de ma vie devant un film où il ne se passe rien et où les quelques dialogues ne rendent pas l'intrigue plus intéressante. J'ai été complètement hermétique au goût de la cerise malheureusement.
    Djifunk
    Djifunk

    26 abonnés 170 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 mai 2023
    l histoire est intrigante et les portraits sont beau. Le parti pris contre le suicide est fin mais que c'est âpre. Et la fin tres"concept" qui ne va pas au bout du chemin est frustrante même si certains crieront au sublime
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 21 mars 2017
    Le goût de la cerise est très limité, que ce soit au niveau de la caméra où l'on alterne que deux plans (dans la voiture et les mouvements de la voiture dans le paysage) et au niveau de la réflexion qui tourne rapidement court (dieu dit de ne pas se suicider, c'est mal de se suicider). L'absence de révélation sur le pourquoi du comment il veut se suicider, à la rigueur ce n'est pas important, mais l'absence de rôle féminin me choque (surement parce que dieu l'a demandé) ! Palme d'or ? Palme en plastique alors !
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 25 avril 2012
    J'ai été très décue par ce film. D'habitude la lenteur dans l'action et les films psychologiques me plaisent..... mais là j'ai vraiment lutté contre le sommeil. Et la fin reste un mystère, Mais je n'étais déjà plus très réveillée quand je l'ai vue.
    jean-paul K.
    jean-paul K.

    8 abonnés 323 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 juin 2017
    Ce film est très bien noté, peut-être parce qu'il a eu la palme d'or à Cannes, ce qui est un grand mystère pour moi, sans doute beaucoup trop intellectuel pour moi, un peu comme l'art moderne ou la peinture abstraite. Par contre une chose est sûre, sur 1h 40 de film, il y a environ 1h de plans fixes dans la Land Rover, avec la caméra posée soit sur le visage de notre héros ou une vue de la fenêtre du véhicule, nous permettant d'apercevoir au début du film des rues de Téhéran, puis par la suite des pistes au milieu des cailloux ou des cailloux. Si le sujet prête à caution, le déroulement du film est long et sans aucun intérêt, en ce qui me concerne; pour c'est même se moquer du spectateur.
    Xavier d
    Xavier d

    9 abonnés 217 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 juin 2018
    Sur le fonds : un message structuré et fort sur la place de Dieu dans notre/leur/la société (iranienne). Sur la forme, dommage que le cadre soit si aride et que certains plans semblent se répéter encore et encore ...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 janvier 2011
    Un film qui n'a commencé a m'interesser qu'à partir de l'apparition du personnage turc et de son magifique monologue.Difficile de faire mieux à sa place. Des lors, il se dégage une grande empathie pour les personnages, et on cherche avec eux ce goût de la cerise qui pourrait nous sauver. Karostami pose son problème frontalement, sans passer par le sempiternel voyage initiatique. Quelle que soit sa réponse, cela reste du cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 2 avril 2009
    C'est simple de résumer ce film : il ne se passe rien. La caméra peut être fixée sur une montagne, avec vue sur celle d'en face, et on attend qu'un véhicule parcoure tout le chemin d'en face... durée ressentie : un quart d'heure... Ensuite il y a quelques dialogues. Soit ils sont très très intelligents (et je n'ai rien compris), soit... il n'y a pas grand chose à comprendre.
    Alex Motamots
    Alex Motamots

    5 abonnés 281 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 mai 2021
    Un road-trip dans la banlieue de Téhéran. Un homme seul au volant qui cherche un autre homme seul pour un travail particulier.
    Des tons jaunes, de la poussière, des rencontres.
    Peu de dialogues.
    Un personnage principal qui reste énigmatique.
    Un film lent sur fond de terre qui tombe.
    Hal9000
    Hal9000

    2 abonnés 28 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 août 2020
    Dans un paysage âpre, un homme oscille entre désir de mourir et désir de vivre. Aucun affect, aucune émotion ne sont imposés au spectateur : une sorte d'anti-mélodrame.
    ORHVETKTA
    ORHVETKTA

    42 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 juin 2021
    Je me suis un peu ennuyé même si certains moments valent le coup d'oeil, surtout à la fin du film où le réalisateur parvient à nous transmettre son message.
    TrufosLover
    TrufosLover

    1 abonné 60 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 31 octobre 2023
    Je ne comprends pas comment on peut encenser un tel film et comment il a pu avoir la palme d'or deux ans avant Pulp fiction qui en est l'antithèse. C'est ennuyeux et je n'ai rien compris (décidément) à la fin. La mise en scène est simpliste autant que l'histoire qui est racontée. En même temps je n'ai lu ni nietsche ni Kant. Peut être aurais je dû ?
    André Nostalgia
    André Nostalgia

    1 abonné 7 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 septembre 2021
    Monsieur Badii est un chat de Schrödinger. Est-il mort dans sa boîte, ne l’est-il pas ?
    Pour Kiarostami la réponse n’a aucune importance. Plutôt il semble très important pour lui de nous communiquer que ça n’a aucune importance. Ce qui compte par exemple c’est la beauté, la poésie de cette vision du ciel de nuit vers la fin du film. Elle est belle car elle est soit la dernière vision de la dernière lune du protagoniste, soit la toute première vision de sa nouvelle vie. Dans les deux cas, c’est un moment culminant, dans les deux cas c’est une image inoubliable pour le personnage et cette stupeur, ce moment grave, charnière, appuyé par le déchaînement des éléments naturels, ruisselle imanquablement sur le spectateur. Qu’importe dans quel sens nous lisons le dénouement de cette scène, elle est belle, lisible à l’envers comme à l’endroit.

    Les films de Kiarostami sont souvent de véritables palindromes filmés, ce qui sera quelques années plus tard le sujet principal et assumé de Copie Conforme.

    Quoiqu’il en soit, Le Goût de la Cerise, comme ses précédents films, laisse dans l’ensemble un goût assez indescriptible, un charme curieux qui nous touche en général un à deux jours après ingestion, et peut dans les pires cas provoquer une nostalgie des monticules de terres ocres des abords de Téhéran, l’envie d’y retourner…
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