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Legid
37 abonnés
572 critiques
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2,5
Publiée le 12 novembre 2019
Kika est un film typique de son auteur-réalisateur mais dans ce qu'il fait de moins bon, particulièrement lorsqu'il se fourvoie dans l'excès et la vulgarité. Si Almodovar a su montrer qu'il pouvait tailler des portraits de femmes atypiques, excessives et exubérantes; il le fait cette fois avec un manque de limite qui est dommageable. Kika est le personnage féminin au centre de l'histoire mais elle est assez peu intéressante voir agaçante par sa superficialité. Et à l'image de l'écriture des personnages, le scénario est assez foutraque et superficiel. On passe d'une scène où une maquilleusespoiler: maquille un mort, à une scène de viol (particulièrement vulgaire) pour terminer sur un final en forme de thriller ou une des personnages devient un tueur en série (final sorti dont ne sais où).
Certains personnages n'ont pas de conclusion (que deviennent le violeur ou Rossy de Palma ?) quand d'autres en ont une assez improbable ou au mieux mal amenée (Peter Coyote en sérial killer pourquoi pas mais pourquoi l'amener aussi abruptement).
Ne surnagent que la réalisation plutôt efficace et le jeu d'acteur de bonne tenue pour éviter le désintérêt total. Un Alomodovar très moyen !
Vraiment pas le meilleur film d'Almodovar, en tout cas à mon sens. Les péripéties sont ridicules. Dans ses autres films, ça peut arriver aussi, et cela crée des situations amusantes, mais ce n'est pas le cas de "Kika" (on note notamment la scène du viol qui cherche à être dans l'humour mais on éprouve rien d'autre que de la gène). Pourtant, il y avait du potentiel avec cette histoire de jeune homme qui ne parvient pas à faire le deuil de sa mère, mais le personnage de Ramon est sans consistance, on ne s'y attache pas. On ne s'attache pas non plus au sort de l'héroïne, Kika, assez niaise. Ne parlons pas non plus du personnage de Victoria Abril, assez insupportable. Néanmoins, on ne s'ennuie pas, vu les nombreux rebondissements, mais cela ne fait pas un grand film pour autant, loin de là.
C’est un bien un des seuls films d Almodovar que je n’ai pas compris. Ou plutôt dont je n’ai pas vu l’utilité.
Kika, embaumeuse professionnelle, se retrouve violee par le frère de sa femme de ménage. Andrea, journaliste sans scrupule et interprétée par Victoria Abril, parvient à se procurer les images.
Les thèmes récurants du réalisateur sont présents : meurtre, inceste, viol, voyeurisme … mais la sauce ne prend pas. On dirait qu’il s’est contenté de filmer deux trois scènes causasses et de les envoyer. Décevant
Galerie de personnages contradictoires dont Kika, naïve ingénue sans la moindre once d'orthodoxie est le personnage central. Original mais pas exceptionnel.
Un film dans lequel je me suis ennuyé totalement. Celui-ci n'a ni queue ni tête . Des couleurs agressives, des dialogues nuls, des personnages complètement déjantés. je suis complètement hermétique à ce cinéma. Je ne comprends pas du tout ou le cinéaste a voulu en venir. Et puis la voix désagréable de l'actrice durant tout le film une vraie torture.
nul rien ne fonctione. histoire d'un mari accusé du meurtre de sa femme, l'histoire devient très vite incompréhenssible, l'histoire n'as plus aucun sens, des scènes de sexe en plein millieux sans aucune raison, des homme très matcho envers les filles, des filles transformé en prostitué, des hommes qui font du féminicide, l'histoire n'as plus aucun sens ont y comprend plus rien. NUL.
Quel film ! Vu la première fois il y a environ 25 ans en cours de Français en 1ère avec une prof assez originale ... J’en gardais le souvenir d’un beau foutoir et il faut bien avouer que cette impression résume bien le film. Ça n’a ni queue ni tête, c’est très superficiel mais cette déconnade donne tout de même quelques scènes tordantes. C’est malheureusement très insuffisant : 2 étoiles quand même pour ce truc.
Satire d'une télé poubelle qui vomit un flot d'images violentes pour étancher notre soif voyeuriste, étude grinçante de la vie de couple et enquête policière en toile de fond, ce film d'Almodovar brosse une nouvelle fois une galerie de personnages pittoresques, obsédés par le sexe, dotés d'une bonne humeur à toute épreuve et le cinéaste compile des situations assez amusantes. Comme souvent dans ce genre de film, l'intrigue criminelle faite pour donner plus de piment à l'histoire est trop superficielle voire artificielle, grotesque même à la fin. Les acteurs sont impeccables, la mise en scène est réussie, splendide visuellement, osant quelques images marquantes et on rit assez souvent devant cette farce. On retrouve la majorité de thèmes chers à P. Almodovar avec une critique acerbe de la religion dans ce qu'elle de plus extrémiste, des femmes à la fois fortes et fragiles, des situations scabreuses très drôles et un amour pour les scènes musicales. Très bons dialogues, un rythme soutenu mais un dénouement qui botte en touche assez étrangement. D'autres critiques sur
À vouloir tout condenser, Almodóvar ne fait qu’ébaucher. La question du voyeurisme, du rapport à l’image et à ses usages qui semble être au cœur du film manque beaucoup de développement, tant formellement que sur le fond. A force de solliciter sans arrêt un spectateur saturé, il ne fait que provoquer l’effet inverse de ce qu’il recherchait : un décrochage. Encore une fois, c’est bien Kika le personnage qui soutient l’ensemble maladroit. On voit d’ores et déjà dans cette héroïne l’esquisse de ces portraits de femmes, blessées mais magnifiques, dont la puissance irradiera nombre des succès à venir du cinéaste (Tout sur ma mère, Volver, Étreintes brisées ou le dernier Julieta). La fougue des œuvres de jeunesse parviendra enfin à se canaliser et à créer des films durablement marquants, Kika n’y parvient pas encore.
"Kika" est Almodovarien jusqu'au trognon tout en étant un peu différent de ce à quoi on pouvait s'attendre. Personellement j'ai bien pris mon pied devant un Pedro qui a réuni tous les éléments caractéristiques de son style en un film, en étant tout à fait fidèle à lui-même. Cela veut donc dire que les non adhérents à son style ne trouveront absolument rien de bon par ici ! Personellement je ne savais plus trop où j'en étais avec ce cinéaste, ce film m'a montré que c'est définitivement un auteur dont j'aime suivre le parcours. Et finalement, il n'est pas aisé d'expliquer pourquoi ! On trouve dans "Kika" une galerie de personnages totalement Almodovariens, des personnages décalés (plus que d'habitude selon moi) et présentants tous des "anomalies" concernant leur rapports amoureux et sexuels, et une sorte de mélange d' hétéro et d'homo sexualité. Comme toujours Almodovar filme leurs aventures avec audace et originalité dans le cadre, jouant sur des symboles (miroir,...) et surtout sur l'ironie. Ironie bien plus présente ici que d'habitude, du moins selon mon ressenti. Des situations absurdes choquantes mais pourtant qui parviennent à nous faire rire. Très intéressant également, et c'est une nouveauté, le thème du voyeurisme est omniprésent. Almodovar s'inspire de "Fenêtre Sur Court" et ré-introduit cet aspect d'un point de vue érotique, mais aussi pour critiquer les médias et journalistes. Sans doute la grande idée de ce "Kika" ! Les acteurs se débrouillent assez biens dans des rôles ambigus. On regretta une dernière partie un peu trop bordelique par moments, avec une tension qui diminue par rapport à l'apogée atteinte vers les trois quarts. Cela reste un Pedro Almodovar pur souche à voir pour tout amateur de son cinéma !
Un très mauvais Almodovar, provocation gratuite, mise en scène foutraque et interpretation médiocre, on ne rentre jamais dans l'histoire et l'atmosphère malsain est ici plus que risible,le problème c'est que c'est même plus kitsh, c'est affligeant et ridicule.Cependant par moment le film est assez interessant d'un point de vue sociologique(critique du sensationalisme télévisuel)mais bon à éviter quand même.
Exubérant, exagéré, parodique. Toujours original, parfois génail, parfois mauvais. Des personnages à la ALMODOVAR, tordus et sympathiques. Au total je suis partagé par tout ce mélange inégal. Il a fait beaucoup mieux depuis avec "parle avec elle" et Volver"
Almodovar s'attaque avec délice aux dérives de la télévision dans une oeuvre provocatrice et extravagante. Victoria Abril se révèle égale à elle-même, c'est-à-dire exceptionnelle comme dans chaque rôle qu'elle endosse. Toutefois, on peut regretter cette profusion de scènes "gratuites" n'aidant en rien à la réflexion sur le sujet.