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A cette époque, Timsit et Chabat se cherchaient une légitimité. Sur les traces de Coluche ou Bourvil, ils tentaient l’aventure hors des sentiers balisés de la comédie populaire et prenaient le risque de s’attaquer à des sujets plus sérieux. Ainsi vint Le cousin. Un polar assez noir, qui mise autant sur l’action que l’étude des caractères, leurs vies de familles, leurs affaires privées, leurs difficultés à joindre les deux bouts. Mères délaissées, enfants oubliés, fin de mois difficiles, tentation de la carotte. Une sorte de Ripoux en plus réaliste, probablement grâce à la participation scénaristique du vieux routier Michel Alexandre, ancien flic reconverti dans l’écriture pour petits et grands écrans. Aux côtés des deux acteurs en total contre-emploi, on retrouve une Agnès Jaoui éblouissante, un Samuel Le Bihan efficace, une Marie Trintignant appliquée. Alain Corneau connait son métier. Si son ouvrage ne peut cacher ses origines bien de chez nous, il a le mérite de ne pas trop sentir le camembert, et aurait sans doute mérité une diffusion un peu plus large à l’international.
"Le Cousin" est un très bon polar made in France.Et il ne faut pas bouder son plaisir,ils sont rares.Bien ancré dans les années 9O,il se focalise sur la relation flic/indic pleine d'ambiguité.Alain Chabat(vulnérable) et Patrick Timsit(cassé) sont parfaits dans ces contre-emplois qui font ressortir leur talent avec éclat.Policier très réaliste ou l'on ne s'ennuie pas une seconde pour peu que l'on s'immerge dans cet univers ingrat.Alain Corneau,spécialiste du genre,réedite ses performances passées.La galerie de seconds roles accroit encore la crédibilité du milieu décri.A noter une superbe chanson d'Axelle Red(A quoi ça sert?)au début et à la fin.Un classique du policier bien mené.
un policier reprend les contacts avec un indic d'un des ses collègues qui s'est suicidé. Le film apparement doté de peu de moyens est tourné comme un téléfilm. les rapports complexes entre le policier (excellent Chabat) et l'indic (tout aussi excelllent Timsit) sont bien développés. Rien n'est manichéen, c'est plutôt un film noir. Le niveau de compromission nécessaire pour atteindre les gros bras est parfaitement illustré. Un film sombre et déprimant.
11 ans après Le Môme, Corneau revient à ses premiers amours, le genre par lequel il s'est fait connaître avec Police Python 357, Série Noire ou encore Le choix des armes : le polar. Avec la complicité de l'ancien flic Michel Alexandre qui avait travaillé auparavant avec Tavernier sur L627 et Téchiné sur Les voleurs, il aborde un univers encore jamais véritablement abordé dans le cinéma policier , à savoir, les cousins. Dans le jargon, un cousin est l'indic du flic, celui qui lui donne des tuyaux généralement contre une certaine impunité. Dans ce film, Timsit joue ce cousin et Chabat un flic de la brigade des stups avec une étonnante crédibilité. Le choix de Corneau d'attribuer ces personnages très noirs à des comiques est très judicieux car le contraste avec ce qu'ils sont d'habitude dans leurs autres films ou à la télévision est saisissant. Timsit y gagnera une nomination au césar du meilleur acteur. A côté de ces étonnants contres-emploi, la regrettée Marie Trintignant, Le Bihan, Agnès Jaoui ou encore Caroline Proust (madame Cornillac) complètent ce casting de choix. Il s'agit d'un film montrant aussi la solitude d'un flic, de la difficulté qu'il peut avoir pour mener une vie de famille sereine (ce qui peut conduire jusqu'au suicide pour Philippe au début du film, où à l'alcoolisme pour la femme d'Alain Chabat). Un métier où l'on ne compte pas les heures passées dans un sous-marin pour les planques. Et finalement qu'un flic est avant tout un bon voyou puisqu'il traite ici avec des dealers. Ce qui rappelle l'affaire Neyret qui a déchiré la police lyonnaise en 2011. C'est dommage que ce film n'ai pas eu de succès car il est très réaliste, précurseur de ce que sont aujourd'hui Le convoyeur, 36 Quai des Orfèvres ou Contre-Enquête et surtout, en plus d'avoir un petit côté années 90 marrant (les supermarchés Continent, les chansons A quoi ça sert de Axelle Red, Aïcha de Khaled), il bénéficie de prestations très remarquées de Alain Chabat et Patrick Timsit (même si Timsit dans ses accès de colère fait un peu trop du Joe Pesci) que l'on a plus jamais revu dans de tels registres, ce qui est vraiment regrettable.
Un polar pur et dur. Un casting surprenant mais très efficace. Une réalisation qui nous plonge vraiment dans le bain. Pas très original mais rondement mené !
Avec "Le Cousin" Alain Corneau a choisi de donner les premiers rôles à des acteurs avant tout étiquetés "comiques". Alain Chabat s'en sort assez bien en flic déterminé et forcé de se compromettre avec son indic afin de dévoiler un réseau de stupéfiants. Patrick Timsit est convaincant quant à lui dans le rôle de l'indic, à la fois roublard et fantasque et qui peut se montrer violent par moments. Le film est un mélange d'atmosphère sombre et glauque avec quelques passages de pure comédie dans des scènes où Patrick Timsit utilise son caractère d'humoriste. C'est cette association entre polar noir et humour désinvolte qui ôte tout réalisme à ce récit par ailleurs bien rythmé. Pour un film policier plus ancré dans le réel, on préfèrera "L627" de Bertrand Tavernier ou "Police Python 357" du même Alain Corneau. "Le Cousin", malgré ses imperfections, constitue tout de même un divertissement honnête bien interprété.
Il vous accroche dès les 5 premières minutes.
Un film sur les rapports humains d'un policier avec son équipe, son indique, sa femme, la morale de son métier. Un film qui parle à l'adulte qu'on a en nous; et pas aux adolecents en manque de baston et de science fiction technophile.
Un scénario et une interpretation parfaits; un film qui a des choses à dire.
vraiement à voir.
Un film sur les rapports humains d'un policier avec son équipe, son indique, sa femme, la morale de son métier. Un film qui parle à l'adulte qu'on a en nous; et pas aux adolecents en manque de baston et de science fiction technophile.
Un scénario et une interpretation parfaits; un film qui a des choses à dire.
vraiement à voir.
un bel outsider que ce polar. ne paye pas vraiment de mine, etpasserait à priori pour un de ces quelquonque polars français sans plus, comme on sait les faire.
Mais en fait un certain réalisme (rappelant un peu L627, sans etre de son niveau), un timsit extraordinaire (le personnage comme son interprete), une bonne bande son (la chanson d'axelle red est bien utilisée) crée une atmosphère qui font que ce film reste vraiment en tête pdt un moment.
seul chabat, loin d'être catastrophique, reste néanmoins un peu au dessous des autres comédiens.
Mais en fait un certain réalisme (rappelant un peu L627, sans etre de son niveau), un timsit extraordinaire (le personnage comme son interprete), une bonne bande son (la chanson d'axelle red est bien utilisée) crée une atmosphère qui font que ce film reste vraiment en tête pdt un moment.
seul chabat, loin d'être catastrophique, reste néanmoins un peu au dessous des autres comédiens.
Alain Corneau n'est pas un premier venu et ça se voit. Avec le "Cousin", il réalise ici l'un de ses meilleurs films. Une intrigue soutenue, des dialogues qui font mouche, du punch, une étude psychologique des personnages assez fouillée et un casting de rêve où brille le formidable Patrick Timsit... Que demander de plus ? Résolument moderne et toujours d'actualité, le "Cousin" demeure l'un des meilleurs films noirs français des années 90.
Le meilleur polar Français des années 90 signé Alain Corneau (cette justification explique qu'il n'y avait pas beaucoup de film policier de chez nous dans les salles de cinéma à l'époque, contrairement à aujourd'hui) !!
Ce long métrage de qualité a tous les ingrédients du genre réunis pour nous captiver avec une histoire intrigante d'un policier, voulant savoir plus sur les conséquences du suicide de son collègue, se met en contact avec "Le cousin" de ce dernier appelé dans la profession comme un indic du milieu de la drogue dont l'identité et les faits restent secrètes sauf le flic concerné. Filatures, talkie-walkie, assauts le scénario de Michel Alexandre est très bien écrit tout comme la mise en scène de Alain Corneau qui fait le reste solidement. L'autre point positif, c'est de réunir deux comédiens issus du monde de la comédie à l'époque jusqu'à ce film et de jouer des personnages principaux avec beaucoup de crédibilités , c'est le cas d'Alain Chabat en policier et Patrick Timsit en "cousin". Ils sont entourés par de très bons seconds rôles comme Samuel Le Bihan ou la regrettée Marie Trintignant. Le film connut un échec démérité lors de sa sortie en salles mais qui vaut le coup d'y jeter un œil.
Ce long métrage de qualité a tous les ingrédients du genre réunis pour nous captiver avec une histoire intrigante d'un policier, voulant savoir plus sur les conséquences du suicide de son collègue, se met en contact avec "Le cousin" de ce dernier appelé dans la profession comme un indic du milieu de la drogue dont l'identité et les faits restent secrètes sauf le flic concerné. Filatures, talkie-walkie, assauts le scénario de Michel Alexandre est très bien écrit tout comme la mise en scène de Alain Corneau qui fait le reste solidement. L'autre point positif, c'est de réunir deux comédiens issus du monde de la comédie à l'époque jusqu'à ce film et de jouer des personnages principaux avec beaucoup de crédibilités , c'est le cas d'Alain Chabat en policier et Patrick Timsit en "cousin". Ils sont entourés par de très bons seconds rôles comme Samuel Le Bihan ou la regrettée Marie Trintignant. Le film connut un échec démérité lors de sa sortie en salles mais qui vaut le coup d'y jeter un œil.
Je n'ai pas accroché durant tout le film meme si Chabat joue bien et tient le film à lui tout seul. A mon grand regret, je n'ai pas trouvé Timsit formidable. Il y a un manque cruel d'action dans ce film, sinon le scenario tient la route.
selenie
J'ai falli mettre 1 étoile... Corneau toujours aussi à l'aise dans le polar. Scénario solide avec une bonne approche de la relation entre Chabat-Timsit. Bref rien à dire du côté mise en scène, même si Corneau ne réalise pas son meilleur film. Le bémol vient des deux acteurs principaux qui ont beaucoup de mal à canaliser leur énergie comique. Beaucoup trop de scènes mitigées où soit ils ne sont à l'aise soit il ne peuvent s'empêcher de laisser apparaitre un rictus... Bref ils n'étaient pas près surtout Chabat pour un tel film...
ferdinand75
On ne croit pas une seconde à ce film. Chabat est très mauvais dans ce rôle dramatique. Il n'arrive jamais à trouver le ton juste. Le scénario est bateau ,et en même temps il n'est pas crédible. Le coup des Blacks trafiquants , qui sont en fait des diplomates CD, est totalement galvaudé. La qualité de realisation est en dessous de bien des TV film Polar. Le personnage de Timsitt n'est pas cré tout cela manque de rythme .. Un beau ratage.
7eme critique
Nounours ne rigole pas ! "Le cousin" est un film traitant de la relation flic/indic. Une réalisation qui fera sourire de temps à autres, avec quelques effets de style aujourd'hui bien ringards mais pourtant caractéristiques de cette époque, ce qui ne sera pas non plus aidé par un jeu d'acteurs très limité (même si ce ne sera pas lui le pire, il fallait oser Alain Chabat dans ce type de rôle...laissant au spectateur l'impression qu'une vanne va venir clôturer chacun de ses dialogues), et une fin assez lamentable, "Le cousin" ne sera certainement pas le polar à conseiller.
Plutôt habitué aux films comiques le duo Alain Chabat/Patrick Timsit s’illustre ici en nous livrant une prestation tout fait sérieuse et crédible sous la direction d’Alain Corneau considéré comme un spécialiste du genre. Avec "Le Cousin" il réalise un polar réussit qui explore les relations ambiguës entre un flic et son indic’ également surnommé comme son cousin. Grâce à un bon casting de seconds rôles (Samuel Le Bihan, Marie Trintignant, …), des scènes de poursuites nous tenant en haleine et l’intrigue concernant la mise en examen de l’équipe, ce polar réaliste ne nous ennuie pas une seconde. Sans parler de la bande-originale rappelant les années 90, "Le Cousin" est un bon divertissement.
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