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Roub E.
985 abonnés
5 023 critiques
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3,5
Publiée le 2 septembre 2024
Alors oui certaines choses ne fonctionnent plus dans ce film qui a souffert des affres du temps. Mais si l on passe outre ses acteurs qui auraient pu joueur beaucoup de personnages mais pas des perses et quelques plans qui ne fonctionnent pas; on est toujours pris par la magie des monstres créés par Ray Harryhausen en stop Motion. Un film qui reste parfait pour faire découvrir le cinéma d aventure et fantastique aux plus jeunes et qui fera retrouver l âme d enfant aux plus anciens.
« The Golden Voyage of Sinbad » est un film d'aventure fantastique vraiment divertissant. Les effets spéciaux en stop-motion de Ray Harryhausen sont impressionnants pour l'époque, en particulier la statue à six bras qui prend vie, ce qui ajoute une dimension magique au film. John Phillip Law et sa barbe impeccables incarnent un Sinbad charismatique, tandis que la pulpeuse Caroline Munro, dans son rôle de l'héroïne, apporte une touche de glamour. Bien que l'intrigue puisse sembler un peu simple et que certaines scènes soient un peu datées, le film reste intéressant grâce à ses décors exotiques et ses créatures mythologiques. Cependant, j'ai trouvé que le film manquait un peu d'humour pour alléger l'atmosphère, et que la production, bien que colorée, avait parfois un aspect un peu vieillot. C'est un film agréable à regarder pour son côté nostalgique et son aventure épique… et pour la plastique de la très généreuse Margiana. WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle).
LE VOYAGE FANTASTIQUE DE SINBAD (1973): Le capitaine Sinbad voguera sur des mers lointaines à la recherche de la partie manquante d'un médaillon, objet énigmatique qui le mènera à une fontaine magique. Il ne sera pas seul à s'intéresser à cette quête, le magicien noir Koura ayant eu vent de cet odyssée n'hésitera pas à dresser sur son chemin de nombreux dangers. Des effets spéciaux toujours étonnants du maître Harryhausen, notamment cette déesse Kali exécutant une danse traditionnelle, un minutieux travail qui aboutira à une mouvance d'une parfaite fluidité. Des décors qui nous feront voyager aux confins du monde vers des endroits inconnus aux multiples mystères.
Les rideaux sont tirés, à l'intérieur de cette grande salle éclairée le murmure des élèves montre une discipline bien encadrée. Devant moi un écran blanc. Assis sur un banc d'école en compagnie de mes camarades, je me retourne et observe cet homme affairé à positionner une impressionnante bobine de film à son projecteur. Les lumières s'éteignent, l'écran blanc s'illumine, le silence s'installe, les discrets cliquetis de l'appareil se font entendre mais sont vite couverts par une musique épique, l'aventure du marin commence. Devant ces incroyables trucages, j'entre dans un rêve éveillé, je reste sans voix. "Le Voyage Fantastique de Sinbad" sur grand écran a marqué mon enfance, m'a fait connaitre le genre fantastique, un univers créatif, surprenant, imaginaire, aventureux, un monde d'évasion sans limite. Cinq étoiles pour ce film, car le petit garçon que j'étais commençait à comprendre qu'une nouvelle passion naissait en lui "Le Cinéma". Un excellent souvenir.
Divertissant à bien des égards (et notamment grâce aux créatures de Ray Harryhaussen), ce film d’aventures accumule sûrement aussi les défauts en raison de ses qualités. Misant tout sur ses effets spéciaux (l’animation des créations est tout à fait réussie mais la surimpression est, en revanche, plutôt faible), le film a dû faire un certaine nombre de sacrifices financiers véritablement préjudiciables. Ainsi des décors, qui n’évoquent jamais l’Orient, font terriblement kitsch, une interprétation parfois très approximative, une réalisation souvent poussive et molle, et un scénario trop mince (Brian Clemens étant plus inspiré sur le format des séries) nuisent à la qualité de l’ensemble. Réalisé en 1973, le film, dans sa structure et ses moyens, évoque davantage le début des années 60. De ce point de vue, il se rattache inévitablement aux petites séries B aux moyens limités et au résultat gentiment désuet que certaines productions de ces années 70 ont pu proposer, notamment en Angleterre. Du coup, c’est sympathique mais on est loin du « Septième voyage de Sinbad » ou de « Jason et les Argonautes » qui, bien que plus anciens, possédaient une magie et une poésie qui font ici défaut.
15 ans après "The 7th Voyage of Sinbad", le tandem de producteurs Charles Schneer et Ray Harryhausen décident de mettre en chantier une nouvelle aventure de Sinbad le marin. Toutefois, tout l'équipe est changée, on ne retrouvera donc aucun lien avec l'épisode précédent ! Dans "The Golden Voyage of Sinbad", le marin mène une quête pour aider à vizir à affronter un sinistre sorcier. Le film accuse clairement certains faiblesses, telles qu'un scénario un peu brouillon sur les bords (certains personnages sont introduits pour être à peine exploités) ou des acteurs franchement moyens. A part Tom Baker qui s'avère convaincant en méchant, les interprètes sont très faibles, dont John Phillip Law en tête, plutôt mou en grand héros des mers (son choix sera d'ailleurs plus ou moins regretté par l'un des producteurs par la suite...). Néanmoins, la gent masculine appréciera sans doute la présence de la toujours charmante Caroline Munro, ici en permanence affublée d'un énorme décolleté... L'intérêt du film réside, comme son prédécesseur, dans la multitude de péripéties, et surtout dans le bestiaire très créatif, imaginé et animé par Ray Harryhausen. Créatures mystiques et autres monstres affrontent nos héros pour notre grand plaisir ! "The Golden Voyage of Sinbad" se laisse ainsi suivre.
Moins haut en couleurs que le somptueux Septième Voyage de Sinbad, cette "séquelle" vaut cependant largement le détour. John Philip Law est un très bon Sinbad, courageux, avisé mais aussi courtois et respectueux à l'égard de la femme (un genre de héros qu'on ne retrouve plus dans le cinéma actuel). En parlant de femme, on découvre dans ce film une beauté incomparable à savoir la magnifique Caroline Munro dont la présence ensorcelante capte tout les regards. Les effets spéciaux de Ray Harryhausen sont magiques. La bataille contre la statue de Kali est un véritable morceau d'anthologie et a sûrement inspiré Georges Lucas pour le combat d'Obi-Wan Kenobi contre Grievous dans la Revanche des Siths. La musique de Miklos Rozsa (Quo Vadis, Ben-Hur) est également superbe. Ce film a largement de quoi satisfaire les amateurs de bons vieux films d'aventures certes un peu kitsch mais charmants et sympathiques. Je précise d'ailleurs que ce génie de Ray Harryhausen a signé les effets spéciaux d'une série de films qui, malgré leur âge, font encore partie pour moi des meilleurs films fantastiques et d'aventures jamais réalisés. Parmi eux je citerais bien sûr la trilogie des Sinbad, mais aussi le Choc des Titans, Jason et les Argonautes, Un million d'années avant J.C ou encore l'Île Mystérieuse. Chaque fois que je revois ces films, j'éprouve un plaisir immense. Des merveilles comme ça, c'est devenu fort rare de nos jours dans le cinéma.
« Le voyage fantastique de Sinbad » sort plus de quinze ans après le succés du « Septième voyage de Sinbad ». La société de production, le réalisateur, les scénaristes, les acteurs, tout change sauf le principal : Ray Harryhausen comme créateur d'effets spéciaux. Ce dernier, grâce à ses créatures animés en stop-motion et sa technique de « dynamation », éclipse tout le monde et devient ainsi l'intérêt numéro un de ce long métrage. Intrigue classique et personnages stéréotypés se font donc presque oublier par ses effets spéciaux uniques et de toute beauté. Au final , malgré ses défauts, « Le voyage fantastique de Sinbad » reste un bon film d'aventure.
Réalisé en 1973, il est vrai que "Le voyage fantastique de Sinbad" tient beaucoup aux effets spéciaux du maître Ray Harryhausen. Au sommet de son art, ce dernier signe quelques séquences d'anthologie, faisant animer des créatures de toutes sortes et orchestrer des batailles mémorables. Son travail masque quelque peu donc celui du cinéaste Gordon Hessler dont ce film aura été l'une de ses seules contributions au septième art. Ce qui est en partie injustifié car le film présente bien des qualités, dont la première est incontestablement un rythme sans temps mort. "Sinbad" est un bon film d'aventures, bien écrit et tourné dans de beaux décors. Hessler mène son voyage avec un certain panache et tout ce qu'il faut de mystère et d'ésotérisme. On ne sait s'il s'agit de la meilleure adaptation de la fable, mais c'est sans doute la plus spectaculaire !
Inconditionnel des films dans lesquels Harryhaussen intervenait, "le voyage fantastique de Sinbad" qui bénéficie de l'interprétation de John Phillip Law est à mes yeux un bel épisode de cette trilogie. Aujourd'hui, les pâles remakes des films des compères Shneer et Ray, sont bien loin de la magie et du charme de ces perles du septième art.
J'ai beaucoup aimé ce film d'aventures bien qu'il y ai des défauts comme le jeu d'acteurs. Mais honnêtement les monstres sont bien faits (le réveil des statues sont superbes, que ça soit la figure de proue ou la divinité), il y a un scénario propice à l'aventure et au fantastique et de beaux décors. Ray Harrihaussen nous as encore fait rêver c'est l'essentiel.
Ray Harryhausen est gourmand lorsqu'il s'agit de garnir ses films d'évasions de nombreux trucages ceux ci certainement assez onéreux.
Cette décision a pour avantage et conséquence d'imposer au maître absolu des effets spéciaux des années soixante et soixante dix un metteur en scène aux ordres ainsi qu'une figuration fortement clairsemée.
Le merveilleux l'emporte devant une rationalité réduite tentant de glaner quelques regards de la part d'esprits bien plus captivés par des monstres de bois s'activant soudainement ou des temples de pierres démesurés.
Le septième art aborde un courant important. C'est l'homme qui devient la toile de fond de ses aventures et non l'inverse. De ce fait aucun acteur de notoriété accepte de se glisser dans ces suites d'images le reléguant au rang de faire valoir
Le comédien au service de la valorisation des effets spéciaux ça c'est nouveau et annonce un concept plus dévorant encore en sommeil, un numérique dévastateur ou plus rien n'est réel.
En attendant soyons demandeurs de ces belles aventures exotiques bien distantes de nos quotidiens en acceptant sans l'ébauche d'un rictus moqueur la vision d'une autre manière de faire obsolète sans être pour autant ancestrale.
Du bon cinéma populaire ressuscitant l'ambiance de nos Jeudis éteint à jamais.
Un mot : merci Ray. Car si ce « Voyage fantastique de Sinbad » dispose d'un petit intérêt, c'est uniquement par la présence aux effets spéciaux du grand Ray Harryhausen, nous offrant quelques vrais beaux moments d'aventures par ses trucages et ses maquettes toujours aussi réjouissantes et créatives. Car pour le reste, c'est le calme plat : mise en scène sans relief, interprétation proche du médiocre (Tom Baker, ex « Doctor Who », est l'exception qui confirme la règle) et rythme pas toujours hyper excitant... Nous ne sommes vraiment pas dans la réussite de tous les instants. Reste tout de même pour les amateurs ce petit goût du mythologique pas déplaisant, ponctué de créatures savoureuses (merci Ray again). Bref, loin d'être indispensable donc, le voyage saura tout de même séduire les plus indulgents : c'est tout ce que l'on vous souhaite car vous n'aurez de toute façon pas plus.
Un très grand film sans aucun doute. Une ambiance indienne très réussie, de bons acteurs et des dieux Indiens animés par le fantastique Ray Harryhausen. À voir, revoir et apprendre par coeur !