Jolie et joyeux paysage à admirer de cette montagne du monde filmé, l'Himalaya dans une version resplendissante et respectable au cinéma, une vision intégrale telle une carte postale à envoyer depuis là bas.
Le tourisme est difficile d'accès en raison des contraintes très politiques sur ce qui se passe avec la délicate actualité sino-tibétaine, concernant principalement le dalaï-lama opposé au régime chinois.
Ça parait normal que ce soit tourné en Argentine, Autriche et l'Inde himalayenne, tout à fait le plus naturellement, Brad Pitt et David Thewlis blacklistés à vie d'entrée en Chine pour avoir jouer dans ce film politisé, pareil pour le réalisateur français concerné, aussi l'alpiniste autrichien au service du nazisme expansionniste machine guerrière de la mort, raciste antisémite.
Restons neutre face à la politique, ce film aussitôt vu en question ne l'est pas et est pour la cause pro-tibétaine, avec son porte drapeau hissé en haut du pic enneigé par le représentant du régime nazi, hautement controversé pour sa sympathie douteuse, une idéologie équivoque en 1939.
C'est embarrassant pour cette réalisation au scénario littéraire romancé et adapté, peu appréciable à rentrer dedans, il y a des zones d'ombre que du côté positif d'une figure de proue à part dans l'histoire.
Ceci dit, c'est bien de connaître l'avènement du communisme chinois au temps du Tibet des lamas, le 14ème incarnation de Buddha sous ses diverses formes philosophiques, le célèbre vénérable homme de foi bouddhiste rêvé qui diffuse son message de paix universelle, était autrefois un enfant quasi-divinité dans cette théocratie tibétaine.
L'acteur adolescent est remarquable dans son jeu mature pour son jeune âge, souriant à l'image de son mentor spirituel, de son vrai nom Tenzin Gyatzo, le porte parole posé suave à la sagesse légendaire d'une image internationale.
Ancien état vassal puis protectorat de l'empire chinois sous la dynastie Qing, devenu indépendant à son effondrement, avec comme puissant voisin, l'empire britannique des Indes, quelques fausses notes concernant l'envahisseur, ce n'est pas grave pour cette fresque romanesque.
S'agenouiller devant des seigneurs féodaux pour les cerfs, c'était pas franchement le cadre idyllique que véhicule l'imaginaire occidental comme le montre la mise en scène spirituelle.
Il y eu des révolutions post-guerre fin 1945 et c'est une toute autre histoire après, l'armée chinoise arrivera comme prévue au palais de Lhassa début 1950.
Mao Zedong le conquérant rouge sur les républicains nationalistes tombés en disgrâce, impose les lois martiales chinoises en s'essuyant sur le paillasson religieusement sacré du vieux Tibet, faisant signé les papiers de réédition auprès du clergé des moines, c'est le passé d'une ancienne société révolue, le servage abolit point à la ligne.