SEPT ANS AU TIBET (1997): Un homme publique, Heinrich Harrer (Brad Pitt), alpiniste Autrichien de 27 ans, membre du parti National-socialiste allemand de 1939, acceptera de participer à une expédition officielle, gravir l'Himalaya. Une histoire nous décrivant un homme peu recommandable, imprégné d'une assurance écrasante, mais au fond de lui, une solitude l'interpellera sur cette existence qu'il a odieusement délaissée. Une ascension vertigineuse à hauts risques, protégée des agissements d'une guerre par une magnifique muraille de montagnes. Sauf que cette aventure sur le toit du monde va prendre d'autres voies, parmi elles, la rencontre du Dalaï-lama. Avoir quitté une société nazie haineuse, et se retrouver après plusieurs mésaventures à vivre parmi un peuple pacifique, lui feront voir la vie différemment. Des paysages gelés pour figer son inconscient et le faire glisser vers une réalité loin de ses ambitions à succès, la présence d'un enfant pour qu'il comprenne la douleur de son égoïsme. Une boite à musique trait d'union à la vie. Brad Pitt, une chevelure blonde, les yeux bleus, un physique d'athlète, tel que le concevait la propaganda nazie, on ne pouvait pas trouver mieux pour ce rôle. Jean Jacques Annaud nous amènera au Tibet, à la découverte d'un peuple autonome, paisible, dont les coutumes seront soudainement malmenées par des invasions barbares Chinoise. Une histoire vraie, tirée des faits d'Heinrich Harrer, magnifiée par une apaisante mise en scène.