Une fois de plus, Jean-Jacques Annaud nous émerveille avec l’un de ses plus beaux films : Sept ans au Tibet (1997). Après La Guerre du feu (1981), Le Nom de la rose (1986) & L'Ours (1988), il poursuit sa carrière de cinéaste en dehors de la France et dirige pour la première fois Brad Pitt à travers un voyage somptueux mais qui ne sera pas de tout repos. A travers le Tibet des années 30, lorsque la guerre des Nazis frappe l’Europe, un jeune Autrichien, meilleur alpiniste de son temps, quitte sa femme pour partir à l’assaut de Nanga Parbat, le sommet inviolé de l’Himalaya. Ses compagnons et lui sont fait prisonnier par les Britanniques à la frontière de l’Inde, mais il parvient à s’échapper et pénètre dans Lhassa, la capitale spirituelle où réside le jeune Dalaï-Lama. Tous deux vont se lier d’une amitié sincère et touchante, l’un apprenant à l’autre son savoir & ses connaissances, et l’autre, ses coutumes et sa religion. Mais la beauté et le calme du Tibet va vite se transformer en champ de bataille, avec l’arrivée de la Chine qui souhaite à tout prix écraser ce peuple innocent et qui se refuse de faire la guerre. Sept ans au Tibet est un magnifique voyage au cœur des montagnes, une épopée captivante et magique, pleine de charme et d’humanité, portée par d’excellents acteurs, comme David Thewlis et bien sûr Brad Pitt. Jean-Jacques Annaud nous a offert un voyage palpitant et marquant !
Un très beau film, servi par un Brad Pitt toujours aussi charismatique, et par des paysages grandioses, bien que le tournage n'ait pas eu lieu au Tibet mais dans les Andes et au Canada... Une très belle histoire racontée que celle de cet Autrichien dévoré par son ambition et sa soif de reconnaissance, qui découvre et se heurte au mode de vie très introverti et modeste du peuple tibétin. La deuxième partie du film, et l'exploration de l'étrange lien qui unit un jeune Kundun avide de connaître le monde extérieur et un Heinrich qui se trouve enfin un nouveau sens à sa vie est d'une grande beauté, presque émouvante. Mais derrière ces scènes empreintes d'un certain onirisme et presque poétiques, on sent que JJ Annaud a parfois eu du mal à faire la part des choses entre les films plus intimistes qu'il était habitué à faire et la grosse machine hollywoodienne qui l'a soutenu dans cette oeuvre. En découle une première moitié de film parfois longue, et presque inintéressante, qui manque cruellement d'âme. Une légère frustration finit par nous envahir, de voir que JJ Anaud n'ait pas oser aller au bout de qu'il voulait, de ce qu'il pouvait faire de cette superbe aventure, de cette rencontre où la petite histoire finit par rejoindre la grande... En reste une oeuvre puissante, à voir indiscutablement.
"Sept ans au Tibet" est un excellent film !! J'ai beaucoup aimé les paysages et les couleurs !! Brad Pitt a bien joué dans ce film cependant David Thewlis ne m'a pas convaincu. De plus le film présente certaines longueurs mais dans l'ensemble Jean Jacques Annaud ne m'a pas déçu. C'est quand même un beau film à voir !
Sept ans au Tibet, ce n'est ni un biopic, ni une histoire d'alpinisme, ni un film à la gloire de Brad Pitt, juste l'histoire d'une amitié, d'amitiés, de bohneur. Un film qu'on voit une fois, qu'on oublie, puis qu'on se remémore. A noter en plus, que le film, en ce moment, n'est que plus d'actualité.
Grand périple que celui de l'alpiniste Harrer, sympathisant nazi qui se liera d'amitié avec le quatorzième Dalaï Lama lorsque celui-ci était enfant. D'une rare beauté dans l'écriture, Seven Years in Tibet est un très grand film humaniste au subtil et touchant message de paix entre les peuples. Même si Jean-Jacques Annaud est assez maladroit avec sa caméra, celà rend son oeuvre encore plus touchante de sincérité et de foi envers un monde de plus en plus enclin à la violence, tout en portant un espoir envers la qualité humaine. Somptueux dans ses décors, ample dans son interprétion et sa distribution, libéré de tout artifice, le film mêle à la fois plaisir des yeux, notamment à travers de magnifiques paysages, et d'un discours de paix à la portée universelle. De plus, le film du réalisateur français est doué d'une musique absolument magnifique de lyrisme et de drame, signée par le maestro John Williams. Le violoncelle joué par Yo-Yo Ma est un modèle de grandeur et de receuillement. En somme, un film magnifique et prodigieux qu'il faut voir, pour son aspect historique, et pour l'émotion qu'il suscite.
L'histoire est belle, les paysages magnifiques, les acteurs photogéniques..., mais le film ne parvient pas vraiment à décoller. Mais où est donc passé le talent créatif de J.-J. Annaud ? Oublié certainement dans les ruines de son Stalingrad qui l'a propulsé dans les abîmes du cinéma grand public. Comme d'autres avant lui, Bertolucci et tant d'autres, Annaud est victime d'Hollywood. A trop vouloir bien faire, soigner son scénario et son casting, il oublie de faire de ces "7 ans au Tibet" une belle oeuvre de cinéma. Le scénario est molasson, le récit est couru d'avance, Brad Pitt joue toujours aussi mal... Bref, l'ensemble manque de cohérence et de solidité. On est très loin ici de la Guerre du Feu ou du Nom de la Rose...
Pas le meilleur film de Bradd Pitt ni de Jean-Jacques Annaud, mais les décors sont magnifiques et l'histoire réelle est très bien romancée. A voir quand même pour le côté historique.
mon 1er film que j'ai été voir au cinéma a 6 ans,il m'avais vraiment touché,un des meilleur de JJ Annaud avec stalingrad,un film qui melange tout les genre d'emotions!