Avis : Sept ans au Tibet - Page 7

Grand périple que celui de l'alpiniste Harrer, sympathisant nazi qui se liera d'amitié avec le quatorzième Dalaï Lama lorsque celui-ci était enfant. D'une rare beauté dans l'écriture, Seven Years in Tibet est un très grand film humaniste au subtil et touchant message de paix entre les peuples. Même si Jean-Jacques Annaud est assez maladroit avec sa caméra, celà rend son oeuvre encore plus touchante de sincérité et de foi envers un monde de plus en plus enclin à la violence, tout en portant un espoir envers la qualité humaine. Somptueux dans ses décors, ample dans son interprétion et sa distribution, libéré de tout artifice, le film mêle à la fois plaisir des yeux, notamment à travers de magnifiques paysages, et d'un discours de paix à la portée universelle. De plus, le film du réalisateur français est doué d'une musique absolument magnifique de lyrisme et de drame, signée par le maestro John Williams. Le violoncelle joué par Yo-Yo Ma est un modèle de grandeur et de receuillement. En somme, un film magnifique et prodigieux qu'il faut voir, pour son aspect historique, et pour l'émotion qu'il suscite.

Magnifique tout simplement.

Annaud livre un excellent film magnifique et captivant avec un Brad Pitt remarquable, une réalisation formidable, des acteurs excellents et des paysages magnifiques.

Ce film est un vrai bijou. Les images sont époustouflantes. L'histoire est captivante et le jeu d'acteurs brillants. Brad Pitt est très bon. Un grand film.

Superbe film sur le Tibet que l'on regrette tant. Le personnage de Brad Pitt est très intéressant par ses contrastes, sa recherche.

Très beau film que nous livre là J-J Annaud.Les décors et les paysages sont naturellement magnifiques, la troupe d'acteurs superbe (Brad Pitt remarquable et habité) et le scénario des plus originaux (un chef de file du sport allemand sponsorisé par les nazis rencontre le fils du Dalai- Lama). Dans cette odyssée montagnarde, l'émotion est au rendez-vous du début jusqu'à la fin et on sent que J-J Annaud y a mis du coeur.Attention tout de meme, de trop nombreuses longueurs qui nous font parfois perdre le fil conducteur.Mais le principal c'est qu'on passe un bon moment devant cette aventure humaine et humaniste.A ne pas manquer.

Assez long à démarrer mais très bon film, avec Brad Pitt qui, à l'époque, enchainait ses meilleurs rôles.

Ce film de Jean-Jacques Annaud a pour lui de belles images et une mise en scène plutôt réussie. Que dire du reste ? Le film est très (trop !) long ; de nombreuses séquences s'avèrent totalement inutiles. La première moitié du film semble n'avoir aucun rapport avec la seconde, si ce n'est l'évolution intérieure (toute relative d'ailleurs) du personnage principal, incarné par un Brad Pitt moyennement convaincant. Le jeu d'acteur n'a d'ailleurs, dans l'ensemble, rien de très brillant. Le réalisateur semble hésiter entre plusieurs genres : drame, fresque historique, biographie... tout se mélange sans grande harmonie. L'histoire n'est pas captivante, les personnages ne sont ni attachants ni vraiment touchants. Même John Williams, qui signe la partition du film, nous avait habitué à mieux ! La fin du film est d'une banalité affligeante et fait preuve d'un certain cynisme. En un mot, la beauté des paysages et des décors sauvent cette production du désastre.

Une fresque comme JJ Annaud les aime. Ici le genre d'histoire méconnue et pas inintéressante du nazisme dans ses entreprises de communication, le communisme chinois grandissant et l'invasion du Tibet. Film très académique, au rythme égal, avec la star Brad Pitt dans sa phase blondinet-vamp. Son demi-sourire bouche ouverte permanent ne rend pas le personnage très intelligent. Le tout reste dépaysant et instructif.

Jolie et joyeux paysage à admirer de cette montagne du monde filmé, l'Himalaya dans une version resplendissante et respectable au cinéma, une vision intégrale telle une carte postale à envoyer depuis là bas.
Le tourisme est difficile d'accès en raison des contraintes très politiques sur ce qui se passe avec la délicate actualité sino-tibétaine, concernant principalement le dalaï-lama opposé au régime chinois.

Ça parait normal que ce soit tourné en Argentine, Autriche et l'Inde himalayenne, tout à fait le plus naturellement, Brad Pitt et David Thewlis blacklistés à vie d'entrée en Chine pour avoir jouer dans ce film politisé, pareil pour le réalisateur français concerné, aussi l'alpiniste autrichien au service du nazisme expansionniste machine guerrière de la mort, raciste antisémite.

Restons neutre face à la politique, ce film aussitôt vu en question ne l'est pas et est pour la cause pro-tibétaine, avec son porte drapeau hissé en haut du pic enneigé par le représentant du régime nazi, hautement controversé pour sa sympathie douteuse, une idéologie équivoque en 1939.
C'est embarrassant pour cette réalisation au scénario littéraire romancé et adapté, peu appréciable à rentrer dedans, il y a des zones d'ombre que du côté positif d'une figure de proue à part dans l'histoire.

Ceci dit, c'est bien de connaître l'avènement du communisme chinois au temps du Tibet des lamas, le 14ème incarnation de Buddha sous ses diverses formes philosophiques, le célèbre vénérable homme de foi bouddhiste rêvé qui diffuse son message de paix universelle, était autrefois un enfant quasi-divinité dans cette théocratie tibétaine.
L'acteur adolescent est remarquable dans son jeu mature pour son jeune âge, souriant à l'image de son mentor spirituel, de son vrai nom Tenzin Gyatzo, le porte parole posé suave à la sagesse légendaire d'une image internationale.

Ancien état vassal puis protectorat de l'empire chinois sous la dynastie Qing, devenu indépendant à son effondrement, avec comme puissant voisin, l'empire britannique des Indes, quelques fausses notes concernant l'envahisseur, ce n'est pas grave pour cette fresque romanesque.

S'agenouiller devant des seigneurs féodaux pour les cerfs, c'était pas franchement le cadre idyllique que véhicule l'imaginaire occidental comme le montre la mise en scène spirituelle.
Il y eu des révolutions post-guerre fin 1945 et c'est une toute autre histoire après, l'armée chinoise arrivera comme prévue au palais de Lhassa début 1950.

Mao Zedong le conquérant rouge sur les républicains nationalistes tombés en disgrâce, impose les lois martiales chinoises en s'essuyant sur le paillasson religieusement sacré du vieux Tibet, faisant signé les papiers de réédition auprès du clergé des moines, c'est le passé d'une ancienne société révolue, le servage abolit point à la ligne.

J’en attendais un peu plus de ce film. Les paysages ainsi que la vision des hommes sur le Tibet sont ici grandioses. Certaines prises de vue sont absolument magistrales. Pour le reste, les acteurs font parfois un peu « mauvais jeux », dans l’idée où ils apparaissent en léger décalage avec l’ambiance générale du film. Un très bon film pour ceux qui veulent connaître rapidement l’histoire du Tibet. Ca manque de punch, ça manque de crédibilité par moment… On aurait aimé avoir plus de mélancolie et de magie lors des rapports entres les européens et les tibétains ; notamment le Dallai Lama.

J-J Annaud réalise un film que j'étais impatient de voir. Je suis resté déçu. L'histoire était très intéressante, puis le décor naturel est en réalité tournée en argentine, la montagne tibétaine est belle sous la caméra de Annaud. Après ça, je trouve pas les interprétations grandioses, 7 ans au Tibet serait plutôt zinzin au Tibet.

Dire que je n'ai pas voulu voir ce film en salle à l'époque ! un véritable regret de ma part...

Tres beau film et tres interessant

Un film très intéressant sur le Tibet et l'amitié inédite entre un autrichien et le Dalaï Lama.