Il y'a des films que vous découvrez gosse et qui vous marquent indélébilement, il y'en a d'autres - qui comme ici - sont vite oubliés ... Oui, mon intro est profonde !
Seven Years in Tibet souffre parfois de son immense ambition, de son envie de bien faire, de tout expliquer, dire, montrer. Néanmoins, il y'a dans sa générosité cette notion d'échange, d'apprendre d'une difficulté. On peu par contre complètement se dispenser des 5/10 dernières minutes qui parviennent à tout flinguer ...
Franchement, je l'avoue, j'ai bien aimé suivre le parcours de ce type peu sympathique. Un euphémisme ? Pas tant que çà. Je pense d'ailleurs que la première moitié du film qui dépeint cet homme imbu de sa personne, personnel au possible, sans autres intérêt que ses rêves et sa petite pomme traite une personnalité assez édifiante, sans morale, ou presque, mais de manière assez juste. Sa découverte de son mal-être, sa solitude et sa tristesse à aussi sous certain aspect un quelque chose à dire, si l'on excepte la tartine gélatineuse et glissante ...
Jean-Jacques Annaud tiens à rendre son film beau et spectaculaire, il y parviens, il ne néglige pour autant pas une trame qui sert à parcourir un point de vue, qu'il rejoins, d'ailleurs contestable mais que je trouve plutôt vaillant. L'objectif est clairement de ciblé une injustice, d'établir un acte de bienveillance, il s'enjoint de rédemption et de panache pour édifier une posture, avec ses errances et largesses mais dont l'idée à tout de même de quoi captivé et séduire.
Brad Pitt quand à lui cabotine, avec un certain charme. Il envoi un gros coup de louche sur sa timbale et cherche constamment à ne pas trop en faire déborder, un peu comme un gosse qui sourire aux lèvres est un poil conscient qu'il s'apprête à faire une énième bêtise mais qui y va front dans le guidon. Ses comparses viennent l'aider dans son manège, l'ensemble offre quelques petits moments assez cocasses, d'autres assez touchants.
Un film carte postale, j'aime beaucoup le genre donc, je prend. A l'avenir, je ne l'oublierai pas, du moins je pense ...