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hugekokot
5 abonnés
24 critiques
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1,5
Publiée le 27 juillet 2014
Le style Kusturica, il faut aimer... moi j'aime pas. Ce film part dans tous les sens, c'est trop bruyant, trop loufoque et parfois à peine crédible, comme spoiler: les 2 grands-pères qui ressuscitent à la fin . Je comprends qu'on puisse apprécier ce style, mais moi je n'accroche pas.
Ce bon vieux emir...ni si bon ni si vieux, car aprés tout c'est un vieux singe qui n'apprend plus rien de personnes, le voilà autonome, en roue libre. Je suis content de m'en rendre compte. A temps, car ce chat vient à une période particulière de son cinéma, un tournant et une pause qu'il n'a pas fini de rejouer. Tout est bon dans le chat et dans le gitan. A son habitude Emir conjugue picaresque, situation sortie d'une panoplie d'hystérique, fantasmes et imaginaire envahissant. Les idées voilà ce que vend ce cinéma. Un vieil et éternel bric à brac d'idées. Sont-elles interessantes? force est de reconnaître que...non. Ce grand styliste tiré sa force de la subtilité (Papa est en voyage...) d'un sens du lyrisme (Le TEmps des...), ou de la métaphore poétique(Arizona Dream,Underground)et ne se sacrifier pas facilement sur l'autel de ses obsessions, car ses films débordaient d'un sous texte d'une grande étendue. Underground se permet d'être un film de guerre, une parabole sur le cinéma et sa mystique, l'épopée d'une Serbie en proie à son passée, et un grand saut poétique et profond. Le retour de kusturica sonne faux sur ce chat noir, ou la pleine beauté d'une grande clairvoyance du Temps des Gitans s'est dissipée, au profit d'une echappée burlesque réussie mais décevante. Ce changement de style s'accompagne d'intentions moins nobles surtout s'il fait sens à la suite essouflé de sa carrière. La vulgarité du film injustifiée (un vague fantasme) semble se complaire à aligner des scènes protocolaires, extrémement spectaculaire, et emir frôle le néant pour mieux parfaire la forme luxueuse de son film. L'oeuvre n'a aucun vertige, n'echappe pas à la pesanteur et devient une anectode fumante qui multiplie les clins d'oeil commerciaux. Le style se fait procédé et c assez terrible. Bien sur le pire arrive et chat noir montre que kusturica à rejoins ce grand vigneron de coppola qu'il critiquait tant. Il est devenu un chef d'entreprise qui a fait une véritable OPA sur le cinéma.
"Chat noir, chat blanc", c'est du grand n'importe quoi jouissif. Comme pour "Le temps des gitans" la mise en place est un peu poussive et on a du mal à voir où Kusturica veut nous conduire, mais une fois l'introduction passée, que l'univers et les personnages sont en place, ce n'est qu'une succession de délires bordéliques réjouissants où Kusturica se paie même le luxe de s'auto-parodier. Et ce sans limite fait du bien et fait de "Chat noir, chat blanc" un film qui ne ressemble à aucun autre. Beaucoup moins fort et poétique que "Le temps des gitans", le but de ce film n'est pas d'émouvoir mais d'amuser et Kusturica y parvient parfaitement, jamais on aura vu un mariage aussi drôle au cinéma.
Baroque, frappadingue, drôle, loufoque, réjouissant, électrique, Chat Noir Chat Blanc est lun de mes films fétiches, je laime, je laime à mourir, cest un sentiment que jai besoin dexpulser, de canaliser. Rarement un film ma fait un effet pareil, la folie serbe y est omniprésente, aucun moment dramatique ou tristounet y est abordé, les moments de surprises exaltantes ne sont pas rares. Jai du mal à trouver les mots justes pour en relater, car pour courir le voir et laimer, les critiques des autres ne suffisent pas, seules les scènes peuvent rapidement déclencher des émotions, et on ny reste pas insensible, peut-être dérouté par le côté déluré Impression qua ressentie my mummy, qui na vu que 6 minutes du film et cela lui a apparemment suffi Alors autant exploser de rire seule, en pyjama, durant un après-midi dété un peu dur à imaginer, mais ça lfait lol.
Rarement l’expression joyeux bordel n’a aussi bien convenu à un film. Chat noir Chat blanc est un film excessif dans tous ses aspects, délirant et d’une grande générosité. Du coup quand il se rate il ne fait pas semblant mais quand la magie opère cela donne des moments merveilleux comme la scène de danse du personnage de Dadan au mariage de sa sœur qui est directement entrée au panthéon de mes scènes de danse favorite. C’est un film poétique, presque naïf avec des personnages magouilleurs, haut en couleur mais toujours d’une désarmante sincérité ce qui fait qu’aussi absurde pouvaient être certaines situations j’étais toujours à fond dedans. Alors oui, ça en fait des caisses c’est par moment trop, mais ça donne tellement qui c’est dur de lui en vouloir.
Dix ans après son superbe Temps des gitans, Emir Kusturica s’intéressait à nouveau à la communauté gitane avec Chat noir, chat blanc (1998), avec son lot de personnages délirants – ici, les grands-pères aux dents en or et aux tenues improbables tiennent le haut du pavé. Dans une mise en scène survoltée, où tous les personnages semblent être en mouvement, tout le temps et dans tous les plans, ce film de saltimbanques raconte des histoires de vilaines arnaques et de mariage arrangés (et donc malheureux). Porté par une musique géniale du No Smoking Orchestra, le groupe de Kusturica lui-même, Chat noir, chat blanc tombe parfois dans la bouffonnerie et le grand-guignolesque. Il n’empêche que ces histoires du bord du Danube portent en elles une telle énergie, une telle folie, qu’on aimerait s’y replonger quelques heures de plus.
Après avoir un temps songé à arrêter le cinéma, Emir Kusturica (pour notre plus grand bonheur !) finira par se raviser en signant "Chat noir, chat blanc", une nouvelle fantaisie créatrice tout droit sortie de ses tiroirs les plus inspirés. Après la douleur de son précédent film palmé, le cinéaste serbe adopte un ton plus léger avec ce nouvel opus. La liberté semble de mise et nous pouvons en admirer le résultat : personnages loufoques, bande son décapante, gags hilarants, rythme enlevé ; il s'agit purement d'un régal de tous les instants. Certes l'histoire n'a pas la même profondeur que celle d' "Underground". Elle n'en possède pas non plus le même coté à la fois tragique et drôle. Mais le plaisir reste plus que jamais au rendez vous.
Plus grand succès public du cinéaste Bosniaque d'origine Serbe Émir Kusturica ( deux palmes d'or à Cannes), il obtint le lion d'argent à Venise (1998).
Après sa seconde palme d'or ("underground" 1995) son relatif insuccès public, la contestation du film par des membres éminents d'une partie du cercle intellectuel hexagonal ( la guerre en ex-Yougoslavie battait alors son plein) , Kusturica décide d'arrêter le cinéma de fiction.
Il y revient pourtant avec ce " chat noir, chat blanc" ( la symbolique du titre est sans doute une invitation à rire du pire) en forme de réponse à un de ses principaux détracteurs lors de la sortie de "underground" qui était passé à la réalisation d'un film.
Kusturica reprend ici le côté fantasque, baroque, virevoltant qu'il avait utilisé pour traiter d'un sujet sérieux dans "underground " ( l'histoire tragique de son pays à partir de son invasion par l'armée allemande en 1941).
Mais ici, le sérieux est laissé au vestiaire pour conter le sourire aux lèvres, une histoire d'amour contrariée dans la communauté tzigane, mêlant gangstérisme et traditions.
Je mettrais au crédit de " chat noir..." le choix du casting ( dominé par l'actrice féminine principale), un côté bon enfant, certains gags qui fonctionnent à peu près.
Mais la longueur injustifiée de cet opus du cinéaste serbe, son côté répétitif, le scénario qui prend trop son temps avant d'aborder le sujet principal, ne m'ont pas réconcilié avec ce titre plusieurs décennies après l'avoir revu.
Selon moi, on a ici affaire à l'opus le plus faible du cinéaste dans une filmographie qui propose le meilleur avec "papa est en voyage d'affaires" sa première palme d'or et surtout" le temps des gitans " prix spécial du jury à Venise, peut-être ce qu'il a fait de meilleur (selon moi).
Peut etre je 'ai pas compris l'humour kusturicien mais j'ai tout juste réussi a esquisser un sourire sur certaines scènes. Personnelement ce film m'a paru trop loufoque , trop burlesque pour etre apprécié. L'humour est un peu nul de surcroi (la scène ou dadan tombe dans la merde...). On a l'impression de regarder une bande de fous et les acteurs sont loin d'etre bons . En quelque sorte plus de 2 heures de benny hill ca saoule. L'histoire , quant a elle , reste potable. Sans plus.
"Chat noir, chat blanc" marque une date importante dans la carrière d'Emir Kusturica. Après avoir essuyé de violentes critiques suites à sa palme d'or en 1995 pour "Underground", le réalisateur serbe avait prévenu qu'on ne le reverrait jamais derrière une caméra. Mais quand on a autant de bonheur et de joie à exposer aux gens, est-ce bien raisonnable de les en priver? C'est de la vitamine sur pellicule, un coktail frétillant et ensoleillé qui donne envie de danser et de se lâcher complètement, "Chat noir, chat blanc", c'est le meilleur remède pour les dépressifs en puissance. Kusturica a ce talent de faire transparaître une joie de vivre incontrôlable dans ses images (la scène dans le champ de tournesol est tout simplement merveilleuse) en rendant même la mort comique. Barré, bordélique et emmené à 200 à l'heure, le film n'a aucune prétention si ce n'est celle d'être une oeuvre euphorique et délicieuse, symbole de l'innocence et de l'ivresse d'un Kusturica qui ne demande qu'une chose, faire du cinéma selon son coeur. "Chat noir, chat blanc" est sûrement l'un des plus grands bonheur cinématographiques et quoi qu'on en dise, l'investigateur de cette merveille ne peut qu'avoir une joie de vivre intense et infinie et une passion pour le cinéma qu'il serait dommage d'écourter.
Oeuvre euphorisante , véritable dose d'oxygène et de joie , chat noir chat blanc est l'une des meilleurs réalisations de Kusturica . Personnages délirants dans cette fresque familliale gitane , où la dérisoin à la part belle .Emmené par une BO connu et entêtante , qui nous plonge encore plus profondement dans cette univers déjanté tziganne , que vous apprécierez à coup sùr . Pas assez connu au vù de ses qualités , il est pour moi un splendide ovni cinématographique . Ne passez pas à coté .
Un des meilleurs Kusturica depuis le Temps de Gitans ,2 heures de pur bonheur au milieu de ce monde Gitan et de leurs aventures completements dejantées.Comme d'habitude avec le cineaste Yougoslave ,l'histoire (bien qu'ici assez solide) n'est surtout qu'un pretexte a donner vie a toute une cohorte de personnages + "cinglés" et "decalés" les uns que les autres ,il suffit de se laisser penetrer par cet univers si particulier et de profiter du talent de tous ces comediens qui deambulent devant la camera du genial realisateur qui compose de veritables tableaux que la musique quasi omni-presente dynamite dans un torrent de folie communicatrice.Il ya un petit coté Bollywood dans de nombreuses scenes qui melangent dans un joyeux bordel les airs Tziganes et Manouches a des decors vivants et colorés.Un merveilleux "bazar" cinématographique qui redonnerait la joie de vivre au plus désespèré des suicidaires dépressifs !Final superbe avec le clin d'oeil au Casablanca de Curtiz.