Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
TTNOUGAT
600 abonnés
2 530 critiques
Suivre son activité
5,0
Publiée le 13 décembre 2009
'ai lu que ce film était long,que la mise en scène était approximative ,que la sensibilité y était absente etc,,,Bien sur,si on le pense, on a le droit de l'écrire mais quel dommage pour ce spectateur de passer à coté d'une telle oeuvre. J'en ai vu pourtant des films et j'ai la chance de les reconnaître comme certains reconnaissent et situent un grand vin...je sais si c'est un Walsh,un Ford,un Fleischer,un de Sica,etc,,,Et bien,à la fin de la projection,en larmes,je n'arrivais à le rattacher à aucun autre. Étais-ce un peintre,un photographe,un écrivain ...Car ce film peut se voir de différentes façons tant l'auteur essaye en permanence de prendre du recul par rapport à son propre regard sur les choses. Ce qui est certain, c'est que c'est un immense metteur en scène aussi génial que le fut Charles Laugton sur son unique passage derrière l'écran. Que ceux qui adorent la peinture le voient,que ceux qui ne savent pas ce qu'est un film bouillonnant de romanesque y courent,que ceux qui aiment la nature jusqu'au naturalisme n'oublient jamais qu'il n'en existe au moins un.. Et ,que l'on ne parle pas de mise en scène ratée parce que justement elle est inhabituelle ,mais tellement virtuose et intégrée à l'art qu'elle veut servir. Ce film donne à voir une vision du monde comme aucun autre avec à la fois une beauté visuelle qui coupe le souffle et un contenu liés aux souvenirs qui vous remue jusqu'au fond de l'âme. Peut-être faut-il avoir plus de 50 ans pour en apprécier toute sa richesse intérieure. En tous cas,pour moi assurément un des 10 plus beaux films du cinéma français.
13 955 abonnés
12 478 critiques
Suivre son activité
2,5
Publiée le 13 mai 2009
Peintre rèputè, Charles Matton reprend la camèra vingt-deux ans après "L'italien des roses", son premier long-mètrage, qui rèvèla Richard Bohringer! Le comèdien participe d'ailleurs à nouveau à cet exercice èmouvant de la mèmoire où l'artiste ressuscite ses souvenirs d'enfance dans la demeure familiale rèquisitionnèe par les allemands en s'attachant à restituer ce qui reste quand on a tout oubliè! Lèonard, le propre fils du cinèaste, incarne le petit garçon insouciant qu'il ètait en 1940, entre un père flambeur et une mère rêveuse! Une chronique tendre et impressionniste sur les annèes d'Occupation qui se teinte d'une note plus grave avec l'irruption de la douleur, de la barbarie dans cet univers idyllique...