Avis : Baraka - Page 3

Un film que je revois régulièrement. Sans un seul mot de dialogue, à travers la musique et les images, ce film est un voyage hors frontières qui vous fait voir le monde autrement. Lors de sa projection en salle, à la fin de cette expérience unique, nous sommes tous restés silencieux longtemps après la fin du générique. Et puis on s'est levé et on s'est tous mis à aller les uns vers les autres pour se parler. Personne ne se connaissait. Il n'y avait plus de barrières, comme cela se passe dans certaines contrées où le langage est celui de l'humain avant tout.

Ce film, réalisé par Ron Fricke et sorti en 1992, est vraiment très bon ! J'avoue avoir été complètement réceptif à ce film qui ne comprend aucun dialogues mais dont les images sont très parlantes pour certaines tandis que d'autres sont complètement contemplatives. Le réalisateur nous montre ainsi divers recoins du monde avec de magnifiques paysages, alternant avec des images de notre société moderne et des atrocités commises par l'humain. Alors, dit comme ça, c'est un peu bateau, on sent tout de suite la morale un peu facile arriver. Et c'est vrai qu'elle est bien présente, notamment grâce à un montage très orienté, mais elle est tout de même inventive, malgré parfois quelques lourdeurs. On pense par exemple au montage parallèle entre les poussins et les humains dans le métro, qui sont très simplistes dans le fond (et qui reprennent le même principe que la scène en montage parallèle dans "Les temps modernes" entre les moutons et les gens) mais restent malgré tout très efficaces car elles sont bien évidemment très parlantes. Et c'est d’ailleurs la force du film, ce sont ces images qui racontent une histoire en se passant de dialogues, se divisant deux parties bien distinctes opposant la nature à l'Homme. Ces images nous font également prendre conscience que nous sommes bien petits face à la nature, ce qui est encore une fois bateau et niais dit comme ça, mais qui est vraiment très bien mis en avant dans le film. Nous avons également des images où la laideur de l'humanité remplace la beauté des paysages (comme le camp de concentration, les personnes habitant les pays pauvres fouillant dans une décharge, les sans abris etc.), de manière assez brute d'ailleurs puisque nous passons de ces ambiances à l'autre sans aucune transition, ce qui est d'autant plus frappant. Enfin, je ne me suis pas ennuyé une seconde ! Effectivement, en dehors de tout ce que raconte le film, cela fait aussi du bien de se poser et de juste apprécier les images que l'on a sous les yeux. D'ailleurs, on ne se lasse pas non plus de tous ces plans en timelapse (notamment ceux de New-York qui sont impressionnants) ou, au contraire, des plans au ralentit (notamment des habitants de Tokyo) ou encore ceux dans lesquels plusieurs personnes, aux regards très expressifs, font face à la caméra. On retiendra également tous ces plans présentant des Églises, des Temples etc. et, même en étant absolument athée, j'ai été très sensible à la beauté de ces lieux. "Baraka" est donc une expérience unique qui ne plaira certainement pas à tout le monde mais qui m'a personnellement marqué !

De belles images, mais c'est tout. Dans le style Koyaanisqatsi est bien mieux. Les paysages sont magnifiques, pour le reste, c'est une véritable vision de l'enfer dérangeante, brutale, et maladroite.

ce film m'a poussé à l'achat d'une TV full HD.
si je ne devais avoir qu'un Blu-Ray, ce serait ce film absolument magnifique.
mention spéciale, pour l'innovation technique, aux time-laps avec mouvement de caméra.

Je note particulièrement les nombreux mouvements de l'individu à la masse supernombreuse et leurs interconnexions. Comme si l'auteur avait voulu montrer à quel point l'homme, même dans la civilisation, est incrusté dans la nature. Les puits de pétrôle en flamme résonnent avec le volcan, les prieurs vus de haut dans une mosquée en accéléré ressemblent à une ruche, les énormes immeubles abîmés par la surhabitation rappellent des montagnes, la circulation des voitures peut être celle des nuages. Bref, les différents phénomènes de la nature et de la civilisation, pris à des vitesses, des échelles, et selon des points de vue différents se retrouvent tous par paire, s'entremêlent, se répondent, quelquepart entre l'individualité de l'humain et l'infini de la nature.

Un documentaire époustouflant ! Les images sont somptueuses et sont magnifiquement soutenues par les quelques musiques qui les accompagnent (et qui sont elles-même magnifiques). Pas besoin de voix-off, les images parlent d'elles-même et nous transportent calmement tout autour du monde, en nous faisant voir à quel point tout ce qui nous entoure est d'une beauté pure. Un documentaire à voir absolument.

Un pur chef d'oeuvre. Orgasme visuel ! Je le conselle fortement, si possible à regarder en full hd 1080p. Si il y a un film a voir en 1080p, c'est bien celui la.

Tout, les images, la découverte des autres cultures, les changements de rythme entre le voyage calme, l'horreur de la vie pour certains associé à la musique spoiler: (je pense au passage de Dead Can Dance avec la voix de Lisa Gerrard)
, ... si vous ne devez voir qu'un seul documentaire dans votre vie, regardez celui là, c'est tout ce que je peux dire.
Pour info, j'ai découvert Baraka par hasard, je suis loin d'être un fan de ce genre, mais là je suis resté scotché du début à la fin.

Techniquement parlant sublime, des images à couper le souffle. Le fil scénaristique est génial aussi. La fin est très bien pensée. Même si dans les films de Ron Frick, je préfère Samsara, qui est plus aboutit avec un fil scénaristique encore plus impressionnant. En tout cas, je le recommande fortement à tous ceux qui ne l'ont pas encore vu.

Un très grand film, un très bel échantillion de ce que les extra-terrestres pourraient découvrir en arrivant sur terre . . .
Du moins c'est ce que je leur souhaite !

Ce film provoque en moi des choses qui me surprennent.

Speldide, le 70 mm se sent.
Belle construction de theme autour de la nature et l'humain.
A voir

Le meilleur documentaire que j'ai pu voir dans ma vie. Pas besoin de blabla, les images parles d'elle même.

La définition même du niaiseux, du relativisme.

à des années lumières de Microcosmos. Comme le souligne un autre plus haut, les hommes sont filmés comme des animaux.

Toutefois, il convient de saluer l'effort technique produit par le film.

des plan fantastique , bien que sans aucun dialogue on reste beat devant ce film , qui nous montre un reflet de la societé , bref un superbe film!