Mon compte
    Mon nom est Personne
    Note moyenne
    4,0
    13935 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Mon nom est Personne ?

    371 critiques spectateurs

    5
    133 critiques
    4
    135 critiques
    3
    61 critiques
    2
    31 critiques
    1
    7 critiques
    0
    4 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Tonton Twan
    Tonton Twan

    4 abonnés 192 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 25 avril 2020
    "Mon nom est personne" ou "Les dangers d'avoir un fan absolu".

    Un des derniers western spaghetti regardable... Ce film a l'avantage de nous montrer que Bud Spencer il était pas si gros quand il avait pas la barbe (si tu l'as pas comprise fais-là-toi expliquer).

    Pour l'histoire, ce film est une interprétation libre de la parabole de l'oisillon tombé du nid et qui a froid... Parfois des veaux te mettent dans la bouse parce qu'ils t'aiment, tandis que les chats qui t'en sortent ne le font pas toujours pour ton bien... Ainsi un jeune peigne-Q veut absolument voir son idole batailler seul contre 150 afin d'en faire une légende...

    Ce pitch est déjà bien capillo-tracté, mais à ça le réalisateur ajoute tout un ensemble de scènes grand-guignolesques qui transforment ce plot en une sorte de farce potache et bas du front qui font de ce film le requiem du western spaghetti...
    Marc L.
    Marc L.

    44 abonnés 1 570 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 avril 2020
    Ayant pris acte de l’engouement du public pour le western parodique et humoristique, au détriment de sa propre approche respectueuse du genre estimait-il, Sergio Leone produisit - et réalisa en grande partie à ce qu’il paraît - ‘Mon nom est Personne’ qui ne fut d’abord qu’une bouderie de sale gosse du légendaire réalisateur avant de devenir un des Classiques les plus indéboulonnable du genre. A dessein, Leone y confrontait Terence Hill, le cabotin des productions alimentaires à la ‘On l’appelle Trinita’ et Henry Fonda, légende du vieil Hollywood et des western de l’âge d’or du genre. Pour une bouffonnerie de plus ? Tout à fait...et en même temps, un Grand film crépusculaire, qui parle justement de cette transmission de flambeau à une génération qui prend peu de choses au sérieux et de l’agonie de l’Ouest légendaire, métaphore de la dégénérescence du genre western lui-même, kidnappé par des Italiens qui avaient bien compris l’intérêt de vendre du sang, de la fesse et des gags. Et pourtant, alors que le débat sur le western authentique n’est aucunement d’actualité, ‘Mon nom est personne’ n’est plus perçu aujourd’hui comme le dérapage contrôlé qu’il devait être mais comme une simple variation ludique et potache des références les plus célébrées. Le film souffle le chaud et le froid, mais ce jeu des contraires aboutit à un équilibre imprévu, même si, évolution des moeurs oblige, ‘Mon nom est Personne’ est sûrement perçu avec encore plus de bienveillance aujourd’hui qu’il y a vingt ou trente ans. Ainsi, la charge de la horde sauvage est à la fois magnifique par son ampleur et grotesque avec le détournement wagnérien opéré par Morricone, et les séquences comme la fameuse machine à baffes, pensées par Leone comme une manière sardonique de torpiller artistiquement son propre film, sont entrées dans la légende. J’ai toujours estimé que loin d’avoir tué le western, sa variante italienne l’avait régénéré, en lui permettant de se défaire du poids de ses poncifs poussiéreux et de ses règles auto-imposées et ce spécimen involontairement mythique, en assumant totalement sa nature hybride, y a beaucoup contribué.
    Ricco92
    Ricco92

    217 abonnés 2 147 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 mars 2020
    Il arrive parfois qu’un cinéaste soit une figure tellement imposante que tout le monde lui attribue la paternité d’un film alors qu’il n’y est officiellement que producteur et parfois scénariste. C’est le cas de La Chose d’un autre monde de Christian Nyby souvent attribué à Howard Hawks ou de Poltergeist de Tobe Hooper généralement rattaché à Steven Spielberg. Mon nom est Personne est un cas similaire. Officiellement signé Tonino Valerii, le film est régulièrement associé à la filmographie de Sergio Leone en tant que réalisateur. Pourtant, celui-ci n’est crédité qu’en tant que producteur et auteur du sujet. Lui-même n’a reconnu avoir réalisé que trois séquences spoiler: (le début, la bataille et le duel final)
    . On peut donc penser que nier la paternité de Tonino Valerii est un peu exagéré.
    En effet, la mise en scène de Mon nom est Personne est beaucoup plus classique que celle des autres films de Leone (à l’exception du Colosse de Rhodes). En effet, les seules séquences faisant réellement preuve d’originalité visuelle sont celles des miroirs et celle de la bataille (comme par hasard, réalisée par Leone).
    Cette erreur peut s’expliquer, en dehors du fait que son producteur est LA figure majeure du western spaghetti, par les multiples références à l’œuvre de Leone. On y retrouve donc Henry Fonda, comme dans Il était une fois dans l’Ouest (mais cette fois dans un rôle de gentil) ou une séquence de tirs sur un chapeau clairement reprise d’Et pour quelques dollars de plus. Même la toujours sublime musique d’Ennio Morricone parodie par moments certains morceaux écrits pour Leone (notamment pour Il était une fois dans l’Ouest) mais son travail de réécriture ne se limite pas qu’à ceux-ci. On y retrouve ainsi une réinterprétation de La Chevauchée des Walkyries de Richard Wagner. De même, les références scénaristiques ne se limite pas qu’à Leone mais de manière plus étendue au genre. spoiler: Ainsi, le frère de Jack Beauregard se nomme Nevada Kid, qui est le titre américain du film italien Per una barapiena di dollari de Demofilo Fidani, et la bande de bandits se nomme La Horde sauvage en référence au film éponyme de Sam Peckinpah (dont on retrouve le nom sur une tombe).

    En effet, ici, le ton est essentiellement à la blague. Nous ne sommes pas dans l’humour cynique des œuvres de Leone mais régulièrement dans le burlesque assez typique des films mettant en scène Terrence Hill (notamment quand celui-ci est associé à Bud Spencer). On citera entre autres la séquence des baffes caractéristique de ceux-ci comme la série des Trinita (que pourtant Leone disait ne pas aimer). Mais contrairement à certains films mettant en scène Hill, le long métrage de Valerii évite globalement les lourdeurs et la vulgarité. Il reste assez léger et plaisant et se permet certaines thématiques plus profondes spoiler: (il traite essentiellement de la confrontation entre la légende et la réalité qu’avait déjà évoquée John Ford dans L’Homme qui tua Liberty Valence et évoque dans une scène la maltraitance des noirs)
    .
    Mon nom est Personne est donc une œuvre très plaisante à suivre même si elle est, d’un point de vue cinématographique, un cran en-dessous des œuvres de son producteur lorsque celui-ci passe à la réalisation.
    bobbyfun
    bobbyfun

    39 abonnés 1 246 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 janvier 2020
    A classer parmi les plus grands Western. Son aspect plus orienté vers l'humour n'enlève en aucun cas l'impact émotionnel ressenti !
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    191 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 septembre 2019
    Mon Nom est Personne est un bon western, extrêmement plaisant à regarder.
    Le film démarre par une scène d'intro d'anthologie (portée par un Henry Fonda au top) à la fois simple et tellement classe. La tension est digne de celle des meilleurs westerns spaghetti (aux côtés de celle d'Il était une fois dans l'Ouest).
    L'histoire est plutôt pas originale (le personnage de Nobody s'efforçant à faire d'un héros vieillissant une légende) et est bien desservie par un bon duo d'acteur. Le final est très bon, faisant écho à la mémorable scène d'introduction mémorable, Nobody s'étant fait connaître et étant devenu une cible à abattre.
    Le charisme des deux acteurs est dingue entre un Henry Fonda crépusculaire et un Terrence Hill fun et mystérieux en même temps. L'acteur est devenu culte grâce à ce film (d'ailleurs, je ne lui connais aucun autre film).
    Les scènes de duel et de fusillades sont très réussies sur le plan de la tension à l'écran. On sent la patte de Sergio Leone dans ce western (il en est le scénariste).
    Comme dans tout bon western spaghetti qui se respecte, les décors désertiques de l'Ouest américain sont magnifiques.
    Il y a quelques petits défauts tout de même.
    Les effets en vitesse accélérés sont tout de même assez ridicules et font perdre le film en crédibilité.
    spoiler: Et il y a une scène dans des urinoirs publics qui se voulait, j'imagine, drôle mais qui au final est juste extrêmement bizarre.

    Le thème d'Ennio Morricone est mythique ; le compositeur en profite par moment pour réadapter ses cultissimes thèmes des films de Sergio Leone). Il est clairement au sommet de son art : toute la bande originale est épique et intense.
    Au final, le film n'est peut-être pas aussi culte que la trilogie Il était une fois ou la trilogie du dollar, mais c'est de très bonne qualité.
    tonton29
    tonton29

    22 abonnés 294 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 août 2019
    Mon nom est Personne est classé en Western Spaghetti alors que c'est plutôt un des meilleurs hybrides de Western en puisant pleinement dans les 2 catégories, celle du Western "classique - traditionnel" Américain et celle du Western Italien (Européen) avec une quantité d'hommages et de clins d'oeil. Des grands espaces, des cavalcades, un héros charismatique, une bonne cause . . . Avec une approche "parodique" ou l'humour n'est plus forcément noir ou sarcastique ("sérieux" ou grave) et les coups de poings remplacent les flingues. Et c'est en même temps un film "testament" (d'ou force hommages, auto citation et clins d'oeil) qui se passe au tournant des 19e et 20e siècles, l'ancien cow boy justicier s'efface avec son siècle qui est déjà dépassé alors qu'il était celui de la Conquête de l'Ouest, le nouveau aimerait le perpétuer mais va devoir s'adapter à son évolution technique rapide pour ne pas disparaître. L'équilibre n'est alors pas évident à trouver pour ce film, certains passages peuvent en devenir excessifs ou trop parodiques (les paires de claques distribuées à tout va et très peu de coups de flingues) mais sinon, sur un scénario imaginatif mais simple, l'histoire se déroule tranquillement en oscillant entre sérieux et gravité, et moments loufoques et décalés. Et on se retrouve même avec un exercice de style cinématographique puisque l'un des personnages explique ce qu'il aimerait voir de son héros et finit par lui construire son entrée dans la légende. Combien de cinéastes sont capables de nous dévoiler la fin espéré en cours de film !!?? Alors, si ce n'est pas le meilleur western, il possède tout ce qu'il faut pour être transporté loin avec un très grand plaisir. Et autre "signe" pour montrer la "supériorité" à l'époque du western spaghetti sur le western américain, le héros choisi de quitter le Nouveau Monde pour l'Europe !
    Stormtrooper62
    Stormtrooper62

    42 abonnés 401 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 janvier 2019
    Un western comme on les aime ! Même si les western ne sont plus trop au gout du jour,je suis sur qu'il y a matière à bien faire en s'inspirant de ce film.Le duo principal est génial,l'humour simple ajoute sa touche spéciale au film pour un genre qui a tendance à être sérieux.
    Cette originalité est son atout principal,avec un duo d'anti-héros (ou presque)avec Personne qui me fait penser un peu à un Han Solo,toujours le mot pour rire,tout ce qui fait est un jeu pour lui.Et Beauregard dans un rôle de mentor,de légende un peu sur le déclin.
    Cette complémentarité et l'humour fin fait la force du film,auquel l'action manque un peu.
    A voir si vous n'avez jamais vu ce film,même si les western ne sont pas trop votre tasse de thé,où à revoir pour passer un bon moment et se marrer encore et encore.
    Santu2b
    Santu2b

    247 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 octobre 2018
    À l'instar de "La Chose d'un autre monde" (1951), "Mon nom est personne" pose des problèmes aux défenseurs de la politique des auteurs, afin de savoir qui de Tonino Valerii ou Sergio Leone a fait le film. Il est clair que l'on retrouve un parfait mélange des deux ne serait-ce qu'à travers le grave Henry Fonda et le déjanté Terence Hill. Outre les situations cocasses auxquelles se confrontent les deux compères, ce qui fait le charme de "Mon nom est personne" est qu'il est rempli de références cinéphiles. Leone en vient même à se parodier lui-même en reprenant sous de multiples formes "Il était une fois dans l'Ouest", réalisé cinq ans plus tôt. Au final, un western spaghetti par excellence, drôle et solennel à la fois. On lorgne certes davantage vers le grotesque mais cela reste largement supportable. Et puis la musique d'Ennio Morricone, elle-même chargée de références, achève de nous convaincre. Très plaisant et réussi.
    CH1218
    CH1218

    196 abonnés 2 861 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 octobre 2018
    On peut sans doute considéré que « Mon Nom est Personne » est la rencontre entre le western américain et son pendant européen. D’un côté, la star Henry Fonda incarne le glorieux passé du genre alors que de l’autre, le malicieux Terrence Hill, échappé de la franchise spaghetti des « Trinita », annonce celui de sa fin, sans vraiment y parvenir pour autant. Sur une idée de Sergio, une mise en musique par Ennio et officiellement en scène par Tonino Valerii, le film, sympa au demeurant, n’est finalement qu’une succession en dent de scie de séquences aléatoires mais parfois très amusantes.
    Napoléon
    Napoléon

    140 abonnés 1 561 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 octobre 2018
    Une grosse mise en scène pour film à l'humour intelligent et mené par deux très bons acteurs incarnants des personnages attachants. Sans oublier une belle bande son. Du bon Sergio Léone.
    christophe M.
    christophe M.

    9 abonnés 483 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 septembre 2018
    c'est décalé, satirique, drole quelques fois violent ou stressant. Ce film pourrait résumer l esprit du Western à lui seul Tout y est.
    Mathieu B.
    Mathieu B.

    29 abonnés 764 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 septembre 2018
    Jack Beauregard (Henry Fonda) désire mettre un terme à sa carrière de pistolero. Mais Personne (Terence Hill), un admirateur, veut le faire entrer dans l'Histoire. Jack Beauregard est incarné avec une justesse de chaque instant par un Henry Fonda, tellement évident par l’image qu’il représente la légende de l’Ouest, la peau tannée par la poussière, le soleil et les années. Bien que le film souffre d’un rythme très inégal et de longueurs inutiles, il passe assez vite notamment grâce à l’excellent tandem Fonda-Hill, les deux plus belles paires d’yeux bleus du cinéma ! Un film plutôt drôle dans sa majeure partie et triste à la fin lorsque Beauregard lit une longue lettre d’adieu au jeune, affamé et énergique Personne, un Terence Hill heureux comme un dindon. Le même Personne qu’il enjoignait de devenir « quelqu’un» au tout début du film et à qui il passe le relais dans sa conclusion.
    Housecoat
    Housecoat

    121 abonnés 392 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 septembre 2018
    Champ de bataille entre un Sergio Leone producteur et scénariste ayant coupé les ponts avec le western et un Tonino Valerii désireux de se détacher de son maître, il faut analyser en profondeur Mon nom est Personne pour deviner qui était le véritable cerveau. Sergio Leone a beau n'avoir réalisé que deux scènes (dont une blague pipi) dans un film à la mise-en-scène moins soignée qu'à l'accoutumé, Mon nom est Personne est si intimement connecté à son cinéma qu'il est difficile de lui retirer cette paternité. Le père du western-spaghetti répond du genre qu'il a lui-même popularisé et créer donc une oeuvre à la limite de l'auto-parodie sans pour autant renier ses principes et ses thématiques chers. Entre un héros fantasque et aucunement désabusé qui n'a littéralement pas de nom et un Henry Fonda incarnant un ancien justicier ne rêvant que de tourner le dos à son passé, se questionne une philosophie sur ce qui fait une légende dans l'Ouest vouée à disparaître. Mon nom est Personne est un métarécit. La fin d'une époque pousse un ancien admirateur sans identité à pousser son idole à terminer un dernier exploit pour lui permettre de renouveler une image éclairante en devenant à son tour un mythe, même si la légende est autant une renommée qu'un fardeau à porter et qu'il faut transmettre à d'autres pour lui permettre de se renouveler. Tout comme le western a dû renaître et doit à nouveau renaître pour perdurer. Une théorie plus que pertinente une fois enrobée dans les multiples sous-entendues tels que les références à d'autres chef-d’œuvres du genre, le ton beaucoup plus léger et un Ennio Morricone qui se caricature mais qui continue pourtant de sortir des partitions tout aussi iconiques. Mon nom est Personne est un métarécit tant sur le réalisateur que sur les histoires qu'il a raconté. Un magnifique baroud d'honneur avant d'en finir définitivement pour le cinéaste.
    Hotinhere
    Hotinhere

    545 abonnés 4 943 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 août 2018
    Scénarisé par il Maestro Sergio Leone sur une de BO d’Ennio Morricione, un western italien facétieux avec un duo aux antipodes Fonda/Hill qui fonctionne à merveille, et quelques scènes géniales.
    Mais pour la réal, n’est pas Leone qui veut !
    tisma
    tisma

    289 abonnés 1 961 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 novembre 2021
    Un chouette western plein de poésie de tendresse et de flingue (quand même on reste dans un Western)! C'est beau, la musique nous emporte et on est diverti par les morceaux de musique
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top