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Fêtons le cinéma
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3,0
Publiée le 27 mars 2021
Il mio nome è Nessuno est une longue, très longue pantalonnade qui se propose de revisiter avec humour et lourdeurs le genre du western, dont il parodie les codes dans le prolongement des films de Sergio Leone. Et si l’on trouve à s’amuser, c’est en raison des trouvailles gagesques plutôt réjouissantes : un concours de tir organisé dans un saloon impressionne par ses ralentis sur les verres qui explosent et par la synchronisation des frappes, des combats proches du cartoon avec bruitages et coups répétés. La partition musicale que signe Ennio Morricone revendique un décalage tonal et mélodique savoureux, quoique utilisé ad nauseam. Malgré cela, comment ne pas s’ennuyer devant un spectacle aussi sûr de soi et autosuffisant qui retarde à outrance l’intrigue sans jamais combler ce freinage de fulgurances de mise en scène ou de cinéma ? Les petits sketchs se succèdent comme réglés sur mode automatique, ils viennent remplir un scénario troué de balles qui n’atteint jamais l’abstraction rugueuse d’un Django (Sergio Corbucci, 1966) ou le burlesque sympathique de Lo chiamavano Trinitàes (Enzo Barboni, 1970). Esseulé, Terence Hill perd de sa superbe et semble conscient que son jeu parodique tourne à vide ; il trouve en Henry Fonda un adversaire mémorable mais trop artificiel. Un divertissement inégal qui ne vaut que pour quelques réussites locales.
Sans doute un des meilleurs western spaghetti de l'époque, photographie incroyable, gags mais profondeur philosophique... Sérieux et dérision... Tout et son contraire.. . Le film vieillit incroyablement bien ! Et quelle bande son ! Un peu en dessous(niveau) musical de " il était une fois la révolution".. Bref un chef d'œuvre intemporel pour ceux qui savent décoder les différents niveaux de lecture..A découvrir, à re-découvrir !
La légende raconte que c'est Sergio Leone lui même qui a réalisé ce film Terrence Hill et Henry Fonda font un super duo d'acteurs Pour moi le deuxième meilleur western de tout les temps derrière il était une fois dans l'ouest Un grand chef d'oeuvre
Vu le 31/12/2020. Ah quel western excellent que j'avais vu plusieurs fois étant ado et que j'ai voulu faire découvrir à mon grand fils, histoire de lui faire connaitre les fameux westerns spaghettis. On a vraiment passé un excellent moment avec ces deux personnages charismatiques Personne (Terence Hill) et Jack Beauregard (Henry Fonda). Le scénario est excellent: Jack Beauregard, légende de l'Ouest, désire mettre un terme à sa carrière de pistolero et envisage de s'embarquer pour l'Europe. Mais un jeune admirateur, affirmant s'appeler Personne, ne l'entend pas de cette oreille. Il veut faire entrer Beauregard dans l'Histoire en l'amenant à combattre la Horde sauvage. Mais ce qui m'a plu surtout dans ce film c'est la dualité amicale entre les deux personnages principaux: Beauregard, légende de l'ouest, sûr de lui, serein, calme qui sent qu'il est temps de tourner la page et qui commence à avoir des problèmes de vues et Personne tout en malice et en désinvolture, facétieux, provocateur qui étonne par sa rapidité et sa nonchalance. Certains scènes sont restées dans la postérité et nous ont bien fait rire: celle de la série de baffes dans le saloon, celle dans la fête foraine, dans la maison des miroirs et encore mieux avec le mannequin aux mains écartées, celle de la pissotière... Bref, les excellents moments dans ce film ne manquent pas avec en apothéose l'extermination d'une partie de la Horde Sauvage. Si on ajoute en cela la musique exceptionnelle de Ennio Morricone, on obtient un des meilleurs westerns de l'histoire du cinéma, un sacré chef d’œuvre qui se savoure et dont certaines scènes cultes restent en mémoire
Un western spaghetti très réussi. Son duo d'acteurs (Terence Hill et Henry Fonda) fonctionne à merveille. Superbement mis en image, rehaussé de la magnifique musique d'Ennio Moricone le film bénéficie en outre d'un scénario signé Sergio Leone. Terence Hill apporte une belle dose d'humour et Henry Fonda est magistral en pistolet de légende. Le final est l'apothéose du film. Un classique à voir ou revoir.
Jack Beauregard, légende de l’Ouest américain, tombe sur son idole, un dénommé Personne. Ce dernier n’a qu’une idée en tête, faire du célèbre pistolero une légende. Ce dernier ne l’entend pas de cette oreille et aimerait partir sur la pointe des pieds, mais c’est sans compter sur le jeune homme têtu. Pensé comme une variante potache de « Il était une fois dans l’Ouest », il est aussi bien le chant du cygne du western qu’un sacré coup de pied au c… du western spaghetti bon marché. Chant du cygne, c’est déjà la thématique du film avec un Jack Beauregard vieillissant qui va laisser la place à la nouvelle génération. Nous sommes en 1899 et la conquête de l’Ouest n’a plus de sens, c’est la fin d’une époque ; à l’image des funérailles du western classique et de son sparadrap le western spaghetti ciblés dans cet ersatz du genre. Et puis un sacré coup de pied dans la fourmilière de toutes ces comédies « western spaghetti » de piètres qualités produites au kilomètre au cours des années précédentes. En embauchant Terence Hill dans un rôle proche de celui de Trinita, Leone et Valerii s’approprient un des visages majeurs de ce cinéma médiocre pour une farce bien plus élaborée que les films auxquels il fait référence. Il s’agit donc aussi de la farce western spaghetti ultime, après celui-ci la messe sera dite. Fonda, Leone et Morricone sont de la partie et ce trio complété de Hill vont enterrer le genre grâce leurs talents respectifs. Le thème musical composé par Morricone est entré dans les annales et à lui seul permet de flirter sans cesse entre farce et drame. Mon nom est personne est aussi un lot de répliques cultes et un film truffé de référence dont la plus percutante est celle de la tombe d’un certain Sam Peckinpah réalisateur de « La horde sauvage ». Celui qui se pense le renouveau du western dans la veine classique se fait enterré par Leone ; très drôle. Ces références étouffent tout de même parfois le film et elles ne sont pas toujours judicieuse, surtout le palais des glaces emprunté à « La dame de Shangaï ». Plus profond donc qu’on pourrait le penser. Cependant malgré de belles trouvailles et le recyclage de tout ce qui a fait le western spaghetti comique pour en faire une synthèse ; il pâtit d’un côté un peu décousu. Mais on rit souvent. tout-un-cinema.blogspot.com
La quadrilogie de Sergio Leone avait le souffle de l'épopée. Ce film en manque comme si le genre était à bout de souffle. L'histoire est trop invraisemblable pour qu'on y croit et les gag-performances trop exagérés et trop longs pour que la lassitude ne puisse qu'effacer l'esquisse d'un sourire. On dirait que Sergio Leone et Ennio Moricone ont voulu prendre leur retraite en même temps qu'Henry Fonda pour entrer dans l'histoire par la caricature de leur oeuvre commune. Dans le train qui les emmène vers la fin, Sergio Leone, à travers les yeux de Fonda sur Terrence Hill, semble porter un regard désabusé sur ses successeurs. Lesquels ne peuvent plus faire après lui qu'un simulacre de western. Du "cinéma" comme on dit lorsqu'on n'y croit plus...
Un film très différent des films d'actions actuels. Moins rapide mais plus contemplatif, la mise en scène est excellente et la bande son est fabuleuse. Le film est aussi très drôle. Si vous voulez voir un western et rire en même temps c est le film qu'il vous faut.
Jack Beauregard (Henry Fonda) est un vieux cowboy réputé, il fait la connaissance d’un autre cowboy qui se présente en tant que “Personne” (Terence Hill). Ce dernier l’admire énormément et souhaite que Jack Beauregard rentre dans la légende en affrontant la Horde sauvage, composée de 150 hommes. La première scène met de suite dans l’ambiance et présente aussi en quelques minutes les facettes du personnage de Jack Beauregard lorsqu’il se rend chez le barbier : prévoyant, observateur, zen, malin et très adroit. L’histoire générale est assez décousue mais je n’ai pas trouvé ça si gênant. J’ai eu plus l’impression d’assister à un enchaînement de petites saynètes avec principalement des affrontements entre cowboys, la plupart du temps très humoristiques. Le personnage de Personne se fait passer pour un comique sans attache, mais il n’est pas si lisse, et cela se traduit par son admiration pour Jack Beauregard depuis son plus jeune âge. C’est assez touchant. Ces deux personnages sont pourtant à l’opposé et c’est ce qui est intéressant dans ce film : s’opposent donc Personne le comique joueur et Jack le vieux cowboy sérieux traditionnel. Pour terminer, ce qui participe à l’ambiance particulière du film, c’est évidemment la musique d’Ennio Morricone.
Un film entre western et comédie. Entre la fin d'une époque symbolisé par Henry Fonda et la nouvelle génération marqué par Terence Hill. Le film est signé Tonino Valerii mais le maître Sergio Leone n'est pas très loin. Pourtant, malgré son côté sympathique et la BO géniale d''Ennio Morricone, nous restons loin des sommets de Sergio Leone.
Très bon film de Sergio Leone qui montre la fin d'une époque, aussi bien dans le monde qu'il décrit (fin du Far West) comme dans le nôtre, où le western est un genre presque disparu. Il faut croire que les cowboys et desperados n'ont plus la côte, que le rythme souvent lent, y compris dans certains combats (les duels) joue en sa défaveur, à une époque où tout doit tout le temps être à cent à l'heure; et tant pis pour l'ambiance, le point fort des westerns, qui est devenue leur point faible pour le cinéma d'aujourd'hui. Certes, en 1973, le genre n'était pas encore passé de mode, mais dix années plus tard et c'était terminé, avec le règne des Star Wars,autres Rocky ou Rambo, ce qui n'est plus la même chose (même si je les adore aussi, mais ce n'est pas la même chose du tout)... Peter Fonda joue ici le symbole de ces héros de l'ouest américain et Terence Hill, incarnant la relève, peut aussi représenter le destin - à moins que le destin ne soit la horde sauvage, et lui celui qui force le destin à se produire. Bref, la musique, l'ambiance, les acteurs... tout cela mène à un très bon film.
Classique qui a bien vielli ! N'hésitez pas à le voir ! Très bon western avec un histoire assez originale, un personnage attachant, charismatique et charmant. Si vous ne tombez pas amoureux.se de Terence Hill, je vous paye un café :)
Un western qui parle d'une homme dont personne ne connais le,nom et qui pourtant essaye d'accomplir des chose en restant sans l'ombre mais un jour il rencontre un vieux cowboy du nom de beauregard que personne pousse à affronter des ennemie plus fort et plus nombreux que lui avec un but bien précis rentrer dans la légende. Un film dont Terence hill et Henry Fonda interprète de bon personnage sympathique mais également fort et courageux , de action des scène de tir et de face à face plutôt bon quelque passage vous fera rire et une music entraînant et qui reste dans la tête. mais en revanche la fin aurai toi être de meilleur en effet à plusieurs reprise le film a l'occasion de terminer de façon de qualité et pourtant la fin est presque bâcler est de faible qualité ce qui est très dommage marque un point négatif .