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Najou
13 abonnés
234 critiques
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5,0
Publiée le 29 septembre 2006
Franchement j'ai adoré! Les acteurs (Terence Hill et Henri Fonda) sont géniaux, la musique aussi, et l'histoire m'a captivée (ce qui est un effet plutot rare chez moi en ce qui concerne les westerns). Le must du western Spaghetti!
Un western absolument parfait, domage qu'on ne puisse le trouver en vente en france (dvd zonne 2 uniquement...), drole, avec une moralité a toute épreuve.
"Quand tu ne sera plus personne et que tu sera quelqu'un, viens me revoir"...
Une superbe auto-parodie signée Sergio Leone, l'un des plus grands réalisateurs de film de l'histoire. Même s'il ne l'avoue pas, il a tourné la plus grande partie du film... Ce film comme certains l'ont déja dit, est la façon qu'a trouvé Leone de terminer son oeuvre "western", face aux parodies de Terence Hill... Et on ne regrettera pas cette idée qu'a eu Leone, car c'est un pur moment de plaisir que de regarder ce film. La musique est géniale. Elle se voulait parodique, mais elle reste signée Ennio Morricone et est tout simplement fabuleuse. Le jeu de Henry Fonda est grandiose, et le voir dans ce film et dans "Once upon a time in the west" m'a donné envie de voir ses anciens western ^^ Quant à Terence Hill, il a une prestance et réussit à ne pas avoir l'air effacé face à Fonda... Il en résulte un grand film, très drole, très beau, et avec une fin très... nostalgique... La fin des western à la Leone... magnifique...
"Essaye de retrouver un peu de ces rêves qui nous habitaient, nous autres de l'ancienne génération, même si tu t'en moque, nous t'en serons reconnaissants. Au fond, on était des sentimentaux. En ce temps l'Ouest était désert, immense, sans frontière... On croyait tout résoudre face à face d'un coup de revolver, on y rencontrait jamais deux fois la même personne... Et puis, tu es arrivé. Il est devenu petit, grouillant, encombré de gens, qui ne peuvent plus s'éviter"
Terrible confrontation entre Terence Hill et Henry Fonda accompagné par le Maitre Ennio Morricone. Le dernier western spaghetti est un bon film mais pas un chef d'oeuvre comme ceux de Sergio Leone.
Entre hommage et parodie, ce film montre également la rencontre entre le western américain et le western-spaghetti. Réalisé par un ancien assistant de Sergio Leone: Tonino Valerii, ce western très sympathique contient des références à d'autres films du genre, la mise en scène n'est pas sans rappeller celle de Leone (producteur et créateur de l'idée de départ du film. Il paraît qu'il en aurait réalisé plusieurs séquences). Le duo formé par les excellents Terence Hill et Henry Fonda (qui joue ici un personnage à l'opposé du salopard qu'il incarnait dans Il était une fois dans l'Ouest) fonctionne à merveille. La musique d'Ennio Morricone est excellente. Mon nom est Personne est un excellent western très intéressant et très divertissant. J'ai pris énormément de plaisir à le revoir.
On pourra regretter tant qu'on veut l'absence de Leone aux manettes, "Mon Nom Est Personne" reste une très honnête série B, dont le discours est bien plus amère que l'étiquette comique du film ne pourrait le laisser croire. Les références sont légions (spécialement "La Horde Sauvage" dont il reprend presque mot pour mot certains éléments) mais sans lourdeur. Au-delà de la mort de l'Ouest, on pourra y voir un état des lieux du cinéma italien après son "âge d'or". Un film le sourire en coin et la larme à l'oeil.
On sent la main du maitre derrière cette oeuvre. Forcément lorsque Sergio Leone se mêle à la production d'un western, le résultat ne peut qu'être excellent ! Terence Hill est irresistible dans son rôle de cabotineur volontaire et Henry Fonda, comme toujours excellent ! La musique, signée Ennio Morricone, est sublime. Un excellent western qui joue allègrement sur le terrain de la comédie voire de la parodie.
Dommage que le grand Sergio Leone n'ait pas réalisé lui même ce film qui aurait encore pris plus d'ampleur,il n'en reste pas moins une oeuvre à part. Cet adieu nostalgique au western s'accompagne de clins d'oeil malicieux,de bons et francs éclats de rire,de moments remplis d'émotion,d'une amitié virile pleine de noblesse et d'une réflexion en profondeur sur des sujets tels que la gloire,le temps qui passe,l'arrivée d'un nouveau monde. Henry Fonda passe du salaud intégral d'Il était une fois dans l'ouest au vertueux Jack Beauregard sans peur et sans reproche avec une facilité qui impressionne;Terence Hill qui trouve là son plus beau rôle nous montre ce que sa carrière aurait pu être avec un choix plus judicieux de ses films. Il ne faut pas oublier la musique d'Ennio Morricone qui donne toute la beauté au film aussi bien dans les scènes burlesques que dans les scènes intimistes. Sergio Leone a eu l'élégance de passer le relais à un de ces adjoints qui a finalement réalisè un superbe film.
Une très bonne parodie des westerns spaghetti mais sachant respecter le genre. Même Ennio Morricone parodie Wagner avec sa musique. Beaucoup de westerns lui sont supérieurs mais on passe un excellent moment.
Le chant du cygne, l'oraison funèbre ou le chant mortuaire du western spaghetti. Mon nom est Personne est ce qu'on pourrait qualifier un enterrement de première classe de tout un genre. Sergio Leone est un peu sidéré de voir le genre qu'il a inventé, etre parodié par Terence Hill dans Trinita. Il décide alors de riposter en confrontant un de "ses" personnages incarné par Henry Fonda avec un personnage du renouveau du western italien incarné par Terence Hill. Fonda représente le western traditionnel, la sagesse qui annonce la fin du genre. Un homme de l'ouest qui sent que les temps sont en train de changer et décide de le quitter pour ne pas y laisser sa peau. Hill représente celui qui a grandi en l'admirant ainsi que les temps qui changent. Ce film est une symbolique de deux heures sur le western spaghetti qui touche à sa fin où les claques remplacent les revolvers. Il ne s'agit pas d'une résistance du western "old school" mais une conclusion, une sortie exemplaire avec la tete haute. L'ancien passe le flambeau au plus jeune et la lettre de fin de Beauregard à Personne n'en est que plus symbolique. Les mythes sont dépassés et devenus obsolètes, à l'image de Jack Beauregard chaussant ses lunettes pour accomplir son dernier exploit digne de l'admiration que lui porte...Personne. Une page du cinéma se tourne, comme les pages tournées littéralement durant l'affrontement final contre La Horde Sauvage. Une confrontation de deux conceptions semblables et du meme genre de film. Leone veut apporter sa contribution à ce tournant du western spaghetti. Il s'agit d'une synthèse des westerns. Meme la magnifique partition de Morricone semble etre une synthèse de toutes ses précédentes compositions. Des dialogues et répliques sublimes et inoubliables font de cette confrontation générationnelle, un monument du western qui tire sa révérence. La réalisation de Tonino Valerii atteint un lyrisme, une émotion et une grandeur uniques au genre. Chef d'oeuvre, oeuvre testamentaire.
Epoustouflant de bout en bout, on peux remarquer l'empreinte de Sergio Léone, la musique n'en parlons pas c'est toujours le maître incontesté du genre. Pour ce qui est des interprètes, c'est 2 géants différents dans les styles mais qui se sont bien retrouvés ; je me rappelle encore du rôle que Fonda a tenu dans Douze hommes en colère,pour moi c'est la même situation que doit affronter Fonda face au jury que face a la horde sauvage.