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tuco-ramirez
135 abonnés
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3,0
Publiée le 3 décembre 2020
Jack Beauregard, légende de l’Ouest américain, tombe sur son idole, un dénommé Personne. Ce dernier n’a qu’une idée en tête, faire du célèbre pistolero une légende. Ce dernier ne l’entend pas de cette oreille et aimerait partir sur la pointe des pieds, mais c’est sans compter sur le jeune homme têtu. Pensé comme une variante potache de « Il était une fois dans l’Ouest », il est aussi bien le chant du cygne du western qu’un sacré coup de pied au c… du western spaghetti bon marché. Chant du cygne, c’est déjà la thématique du film avec un Jack Beauregard vieillissant qui va laisser la place à la nouvelle génération. Nous sommes en 1899 et la conquête de l’Ouest n’a plus de sens, c’est la fin d’une époque ; à l’image des funérailles du western classique et de son sparadrap le western spaghetti ciblés dans cet ersatz du genre. Et puis un sacré coup de pied dans la fourmilière de toutes ces comédies « western spaghetti » de piètres qualités produites au kilomètre au cours des années précédentes. En embauchant Terence Hill dans un rôle proche de celui de Trinita, Leone et Valerii s’approprient un des visages majeurs de ce cinéma médiocre pour une farce bien plus élaborée que les films auxquels il fait référence. Il s’agit donc aussi de la farce western spaghetti ultime, après celui-ci la messe sera dite. Fonda, Leone et Morricone sont de la partie et ce trio complété de Hill vont enterrer le genre grâce leurs talents respectifs. Le thème musical composé par Morricone est entré dans les annales et à lui seul permet de flirter sans cesse entre farce et drame. Mon nom est personne est aussi un lot de répliques cultes et un film truffé de référence dont la plus percutante est celle de la tombe d’un certain Sam Peckinpah réalisateur de « La horde sauvage ». Celui qui se pense le renouveau du western dans la veine classique se fait enterré par Leone ; très drôle. Ces références étouffent tout de même parfois le film et elles ne sont pas toujours judicieuse, surtout le palais des glaces emprunté à « La dame de Shangaï ». Plus profond donc qu’on pourrait le penser. Cependant malgré de belles trouvailles et le recyclage de tout ce qui a fait le western spaghetti comique pour en faire une synthèse ; il pâtit d’un côté un peu décousu. Mais on rit souvent. tout-un-cinema.blogspot.com
Une grosse mise en scène pour film à l'humour intelligent et mené par deux très bons acteurs incarnants des personnages attachants. Sans oublier une belle bande son. Du bon Sergio Léone.
Film culte de Tonino Valerii et écrit par Sergio Leone. Un western bien écrit et parodique, avec des scènes excellentes comme la pêche, le tir sur les verres, le mannequin qui distribue des baffes et l'histoire de l'oiseau. Henry Fonda est excellent dans le rôle du légendaire héros vieillissant face à Terence Hill dans le rôle de Personne, qui veut le voir accomplir un dernier exploit. La musique d'Ennio Morricone est mythique.
Western rigolo et décomplexé. On est évidemment pas du niveau d'un Sergio Leone à la réalisation mais ce western se regarde bien. Il est surtout amusant d'avoir eu l'idée d'embaucher deux acteurs phares du western, d'un côté Terence Hill qui représente le western spaghetti avec ses claques, ses grimaces et sa dégaine craceuse. Et de l'autre, le grand Henry Fonda qui lui est l'image propre, taciturne et noble du western hollywoodien. Comme si le personnage fordien s'était perdu dans un film italien. C'est la la grande idée du film je trouve !
Jack Beauregard (Henry Fonda) est un vieux cowboy réputé, il fait la connaissance d’un autre cowboy qui se présente en tant que “Personne” (Terence Hill). Ce dernier l’admire énormément et souhaite que Jack Beauregard rentre dans la légende en affrontant la Horde sauvage, composée de 150 hommes. La première scène met de suite dans l’ambiance et présente aussi en quelques minutes les facettes du personnage de Jack Beauregard lorsqu’il se rend chez le barbier : prévoyant, observateur, zen, malin et très adroit. L’histoire générale est assez décousue mais je n’ai pas trouvé ça si gênant. J’ai eu plus l’impression d’assister à un enchaînement de petites saynètes avec principalement des affrontements entre cowboys, la plupart du temps très humoristiques. Le personnage de Personne se fait passer pour un comique sans attache, mais il n’est pas si lisse, et cela se traduit par son admiration pour Jack Beauregard depuis son plus jeune âge. C’est assez touchant. Ces deux personnages sont pourtant à l’opposé et c’est ce qui est intéressant dans ce film : s’opposent donc Personne le comique joueur et Jack le vieux cowboy sérieux traditionnel. Pour terminer, ce qui participe à l’ambiance particulière du film, c’est évidemment la musique d’Ennio Morricone.
très déçu peut-être que vous avez aimé ce film mais personnellement j'ai détesté déjà le film est une vieille parodie complètement nul et lourde qui n'a rien à faire dans un film de Western. Le personnage de Personne est complètement débile et les plans en accélérer le rendent encore plus débile. Le casting est très mauvais à part Henry fonda qui fait le taff . On ne reconnaît pas la touche de Sergio Leone. La on a l'impression que le Far West n'est qu'une plaisanterie alors ou c une parodie mais ils sont allés beaucoup trop loin sur l'aspect comique. Après c que mes goûts vous avez totalement droit d'avoir kiffé.
Un western qui parle d'une homme dont personne ne connais le,nom et qui pourtant essaye d'accomplir des chose en restant sans l'ombre mais un jour il rencontre un vieux cowboy du nom de beauregard que personne pousse à affronter des ennemie plus fort et plus nombreux que lui avec un but bien précis rentrer dans la légende. Un film dont Terence hill et Henry Fonda interprète de bon personnage sympathique mais également fort et courageux , de action des scène de tir et de face à face plutôt bon quelque passage vous fera rire et une music entraînant et qui reste dans la tête. mais en revanche la fin aurai toi être de meilleur en effet à plusieurs reprise le film a l'occasion de terminer de façon de qualité et pourtant la fin est presque bâcler est de faible qualité ce qui est très dommage marque un point négatif .
La quadrilogie de Sergio Leone avait le souffle de l'épopée. Ce film en manque comme si le genre était à bout de souffle. L'histoire est trop invraisemblable pour qu'on y croit et les gag-performances trop exagérés et trop longs pour que la lassitude ne puisse qu'effacer l'esquisse d'un sourire. On dirait que Sergio Leone et Ennio Moricone ont voulu prendre leur retraite en même temps qu'Henry Fonda pour entrer dans l'histoire par la caricature de leur oeuvre commune. Dans le train qui les emmène vers la fin, Sergio Leone, à travers les yeux de Fonda sur Terrence Hill, semble porter un regard désabusé sur ses successeurs. Lesquels ne peuvent plus faire après lui qu'un simulacre de western. Du "cinéma" comme on dit lorsqu'on n'y croit plus...
Encore un western spaghetti pour Sergio Leone et encore une réussite. Comme d'habitude, on retrouve aux côtés du réalisateur des acteurs de talent (il se paye même le luxe de débaucher Henry Fonda) et l'éternel Morricone et ses compositions légendaires. "Mon nom est Personne" se différencie toutefois des précédents western de Leone par une touche d'humour trés appuyée. Culte !!!!
C'est toujours un plaisir de découvrir un western avec des gueules prestigieuses comme celles d'Henry Fonda ou Terence Hill, et d'autant plus lorsque Leone & Morricone sont de la partie. "Mon nom est Personne" développe un scénario plutôt original, celui d'un fan cherchant à faire de sa vedette, une vraie légende. Divertissant et frais, ce western, s'en avoir l'étoffe d'un grand dans cette catégorie, ne s'en tire pourtant pas trop mal.
A la fin de l'âge d'or de Leone et du western italien, le cinéaste produit un nouveau film du genre en créeant la rencontre entre deux icônes : Fonda et Hill ; l'un est le symbole d'un Hollywood révolu et vieilli, l'autre est une star en devenir. Ils se disputent le trône de la nouvelle idole de l'Ouest, le maître et le disciple se confrontent : comme pour Valerii le réalisateur et Leone le producteur, la transmission du savoir se fait. Hill apporte une touche burlesque et rock et Fonda garde une dégaîne à la John Wayne, obligé de porter des lunettes pour tirer quand Hill tire sur des verres au vol tout en étant ivre. Le film est surtout une remise en cause des nouveaux et anciens modes du western, comme Hill entarte un négrier, référence au racisme dans les films d'antan. Valerii ne fait que rapporter les louanges de son maître, reprenant les longues poses du duel, la première séquence silencieuse ; il surmixe d'ailleurs les sons ( dents qui grincent, rasage de barbe ... ) comme pour souligner une violence cachée. Il sait aussi adapter à l'image les paysages magnifiques du western et engager à son côté Morricone, qui mélange classiscisme et modernité en orchestrant une nouvelle version de la Chevauchée des Walkyries. Regrettons que la fin soit un peu bâclée, facile, mais qu'elle mette un terme entre la rivalité d'un vieil Hollywood et d'une nouvelle génération dans un genre en perte de gloire.
Western de transition entre l'époque spaghetti et celle des western parodiques, Mon nom est Personne arrive parfaitement à marier le genre alors agonisant à celui de la comédie, pari pourtant franchement risqué pour moi qui avait par exemple parfois du mal avec les ruptures de ton de la trilogie du dollar et préférait nettement la solennité d'Il était une fois dans l'Ouest. N'empêche, ici les dérives potaches sont si assumées qu'elles habillent définitivement Mon nom est Personne d'une veine parodique, et évitent toute gratuité. La présence de Terrence Hill, figure majeure du western au troisième degré, sonnait déjà comme une signature, face à un Henry Fonda plus classe que jamais dans son rôle de porte-parole du western d'antan (et cette vaste appellation va plus loin que l'époque Leone et de Peckinpah, mais peut remonter jusqu'à Ford, notamment par les valeurs défendues par le personnage de Fonda, généralement absentes du western spaghetti). L'épilogue, qui laisse la maîtrise du colt aux seules mains d'un chien fou incontrôlable, recèle malgré tout l'idée d'une transmission, que les western à suivre, engoncés dans le divertissement bas de gamme, seront comme attendu incapables d'assumer. Mais, s'ils sont conscients de la mort d'un genre dont le western spaghetti était déjà le baroud d'honneur, Leone et Valerii marquent sa disparition dans un sourire. Leur geste est, à l'image de la lettre d'adieu de Jack Beauregard, celui de qui n'aura pas d'héritier direct, mais appelle quand même à poursuivre sa voie d'une manière peut-être détournée, mais toujours, à défaut d'avoir le colt à la ceinture, au moins la main sur le cœur.