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Benjamin A
707 abonnés
1 922 critiques
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3,5
Publiée le 1 mars 2014
Avec l'aide de Sergio Leone, Tonino Valerii nous livre une bonne et honnête parodie de Western, emmené par un jeune et fougueux Terrence Hill ainsi que la légende Henry Fonda. Il revisite de manière comique les codes du western et on y suit un jeune aventurier aux yeux bleus souhaitant voir son héro vieillissant (Henry Fonda) affronté en solitaire la horde sauvage. Or ce dernier souhaite partir en Europe et mettre un terme à sa carrière. C'est une belle aventure, ponctué par de superbes scènes (celle du bar où Hill boit et tire, la scène d'introduction avec la bagarre chez le coiffeur ou encore quand Hill détourne le train). La fin est réussie et l'histoire est bien construite, on ne s'ennuie pas et c'est même parfois touchant, comme quand Fonda parle de la vieillesse. On reconnaît facilement la touche musicale de Ennio Morricone, comme souvent excellente. "Mon Nom Est Personne" est souvent associé à Leone (alors qu’officiellement il est attribué à Tonino Valerii), ça reste moins bon que ses autres westerns comme ceux de la trilogie du Dollars ou les deux "Il était une fois". Néanmoins ça reste un bon film qui se moque gentiment des légendes de l'ouest Américains ainsi qu'une belle aventure, marrante et captivante porté par deux très bon acteurs.
« Mon nom est personne » (titre original « Il mio nome è Nessuno » qui fait peut-être référence à la rencontre entre Ulysse et le Cyclope) est un film spaghetti crépusculaire qui rend hommage aux westerns et aux grandes légendes du genre (bien fatiguées voire essorées) représentées par Henri Fonda (qui sort et ressort sa paire de lunettes de vue). A l’hommage, le réalisateur, Tonino Valerii, ajoute la parodie et l’humour. Deux scènes culte : le duel à grands coups de gifles dans le bar et le combat de rue au sein de la fête foraine avec le mannequin. Le scénario est habile. Terence Hill, en grande forme, joue le « ravie de la crèche » avec une parfaite « fausse innocence ». La musique d’Ennio Morricone est exceptionnelle et marque le film « au fer rouge ». La seule limite à ce film est la vulgarité souvent inhérente au genre « spaghetti » et son côté pipi-popo comme la scénette dans les latrines. « Mon nom est personne » représente le meilleur dans le genre spaghetti avec certains films de Sergio Corbucci et la majorité de ceux de Sergio Leone (crédité au scénario et à la production de ce film). Nous sommes en 1973 et le western à bout de souffle retrouve un éphémère regain d’énergie grâce à ce film. Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1.
Dommage! La "classe" spaguetti est là, decors immense, cavaliers sauvages, cow boy aux yeux bleux et une magnifique BO signé Morricone. Mais, malgré tout, il manque quelque chose: l'humour est trop simple et devient lourd (la scène dans l'urinoir?!?), entre un Henry Fonda figé et un Terrence Hill gesticulant on s'ennuit un peu de se déséquilibre et l'histoire et les situations ne valent pas un plis. Comme je le disait donc avant: Dommage!
5 ans après Le bon la brute et le truand, Sergio Léone n'a pas réussi à relevé le défi, l'excellence ayant déjà été atteinte, même Ennio Morricone n'a pas fait mouche avec sa nouvelle bande son "Western spaghetti". Le refrain, trop simple justement, finit par taper sur le système et casse à lui seul le film. En réalité, cela ressemble bien plus à une comédie avec le duo Terrence Hill dans le rôle de Benny Hill et Henri Fonda, star incontestée du grand Hollywood et son énorme projecteur de lumière constamment braqué sur ses dents blanches. Non, on est loin des vrais Western à la Sergio Léone. On sent qu'une nouvelle branche du Western à voulu être testé (celle du burlesque entre autre) mais ça ne marche pas, c'est une comédie poussiéreuse saupoudrée de flingues à la sonorités livides.
Du bon et du moins bon dans ce western spaghetti signé Valerii et Leone... Le scénario raconte l'histoire de "Personne" qui veut faire rentrer dans la légende Jack Beauregard en le poussant à affronter la Horde sauvage. L'histoire n'est pas exceptionnelle et mise surtout sur le duo Hill et Fonda, assez réussi, par ailleurs. Plusieurs scènes sont comiques mais jamais hilarantes. Le film est plutôt bien réalisé, le choix des plans est judicieux. Mais ce qui sauve le film est surtout la musique de Ennio Morricone, excellente comme d'habitude.
Ce qui manque à ce film c'est une structure digne de ce nom, ici c'est si décousu qu'on a l'impression de scènes mises bout à bout sans véritable enchaînement logique. Prise séparément toutes ces scènes ne sont pas trop mal (même si c'est parfois un peu lourdingue) mais ce n'est pas en les ajoutant ses unes aux autres qu'on arrive à faire un film. Terence Hill cabotine et Fonda fait du Fonda mais il le fait bien. Pas de femmes sinon dans les figurantes. Le galop de la horde sauvage, superbement accompagné par une musique stupéfiante de Moriconne où il s'autoparodie en y ajoutant du Wagner (la chevauchée de Walkyries). On se serait passé de quelques longueurs et de quelques réflexions pseudo philosophiques à la fin, mais bon ça se regarde.
Emporté par la musique d’Ennio Morricone et le jeu de Terence Hill et Henry Fonda, on prend beaucoup de plaisir à regarder ce western spaghetti bourré d’humour et d’action.
Un peu comme Sam Peckinpah avec son "Wild Bunch", ce western se veut nostalgique et marquant la fin d'une époque. Cependant, la première partie, à force de trop appuyer l'effet comique, manque sérieusement de contenance. Le scénario est creux, l'ensemble décousu, et si Henry Fonda est attachant, Terence Hill est rapidement agaçant. D'autant plus que certains tics de réalisation proche de l'expérimental qui l'accompagnent (accélérés, etc.) ne sont pas de très bon goût. Heureusement, le dernier acte relève la sauce, et notamment le final, qui met le propos du film en avant. On notera aussi quelques belles scènes réalisées par Leone, et la musique de Morricone. En somme, un western assez étrange, naviguant entre parodique et sérieux, sans pouvoir rivaliser avec les références.
Un peu décontenancée à la fin de ce film qui m'a souvent ennuyé. Si S. Leone savait manier cet art (le rythmez lent), T. Valerii un peu moins. Racontant une histoire simple, il la truffe d'obstacles inutiles pas toujours passionnants jusqu'à un final qui reprend les thèmes de Peckinpah. T. Hill est aussi agaçant que fade, H. Fonda rejoue le même numéro que dans "Il était une fois dans l'Ouest" mais de l'autre coté de la barrière et la mise en scène se la joue expérimentale avec un goût pas toujours très sûr (les images accélérées, ça m'a fait décrocher du film). Bien mis en musique, scénarisé n'importe comment, joué sans entrain, une vraie déception même si quelques éléments sont assez sympas. D'autres critiques sur
Désolé d’en décevoir plus d’un, mais moi je suis totalement étranger à l’humour de Terrence Hill et Budd « taquet dans la nuque » Spencer. Ce film est certes gentil, mais moi il m’ennuie tant il repose sur un esprit trop simpliste pour séduire. Dommage.
Un western qui se veut comico-crépusculaire des plus irritant. Rien qu'à voir la scène du bar, des litrons absorbés et des baffes et la présence de l'immense Henry Fonda (mais que fait-il dans cette galère) veut tout résumer.....