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Sebmagic
174 abonnés
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4,5
Publiée le 24 juin 2011
Chef d'oeuvre, j'ai encore pris mon pied comme pas possible devant un western, j'aime vraiment ça et je vais continuer dans cette voie. Tout m'a absolument conquis dans ce film, des acteurs aux musiques, des images à l'humour. J'ai été une fois de plus pris dans l'ambiance, les décors, les dialogues, et surtout ces scènes très Leoniennes (Sergio Leone qui a d'ailleurs participé au film pour quelques scènes et pour le scénario) dont je vais vite devenir fan. Je pense notamment à ces plans sublimés par la musique gigantesque du génie Ennio Morricone, qui m'a encore filé des frissons pas possibles (la scène où Henry Fonda attend derrière les rails pour affronter une centaine d'hommes est un pur bonheur cinématographique). D'ailleurs, le film m'a permis de découvrir Henry Fonda dans autre chose que 12 hommes en colère, et ça m'a fait plaisir. Contrairement à plusieurs spectateurs, je ne l'ai absolument pas trouvé terne et j'ai franchement adoré son rôle. Quand à Terence Hill, je ne le connaissais pas beaucoup mais nul doute qu'il excelle dans ce film, dans le rôle de Personne. Ses dialogues et faces à faces avec Henry Fonda sont jouissifs, je pense plus particulièrement à leur première rencontre (lorsque Jack Beauregard regarde Personne pêcher "à la mouche"), mais surtout à leur deuxième, lorsqu'ils ne cessent de se tirer dans le chapeau. Bref, film culte avec des dialogues cultes (l'histoire qui petit oiseau qui criait dans la merde) et des scènes savoureuses, j'aime et j'en redemande !
Film culte s'il en est, Mon nom est personne est le film spaghetti par excellence. Tout y est, l'ambiance, l'humour, la musique (génialissime morricone) et les deux regards les plus perçants du cinéma. A voir et à revoir sans fin. Terence Hill là où on ne l'attend pas. En incarnant Personne, il devient quelqu'un.
Cultissime ! "Mon nom est Personne" est un long-métrage maîtrisé totalement avec un scénario excellent. En effet, l'histoire entraîne du début à la fin par des scènes cultes. La réalisation est parfaite et les dialogues font vraiment mouche. De ce fait, en mêlant comédie et western, on nous offre un film hilarant. Par ailleurs, les acteurs sont très convainquants surtout les protagonistes (prestation formidable de Terence Hill). Ainsi le film est une oeuvre culte captivant le public par un ensemble complétement maîtrisé. A revoir !
très bon western spaghetti. le propos est drôle tout en étant intéressant, la musique de morricone est géniale, fonda et hill sont parfaits, certes il y a quelques longueurs mais rien de grave... à voir et à revoir...
Un western parodique qui alterne le meilleur et le pire. Alors que le début est assez prometteur, même beaucoup, la suite ne l'est pas du tout et devient même nullissime en accumulant une lenteur et des combats menés dans une foire de manière très ridicule. Dommage lorsque Henry Fonda fait parti du casting et tient le rôle principal car c'est bien lui qui sauve le film du désespoir complet. Terence Hill propose aussi un jeu juste mais forcément moins à la hauteur que son partenaire. A noter que la fin est très intéressante. La réalisation est variante, elle va quelques plans très mauvais qui sont du réel n'importe quoi jusqu'à certains qui sont magnifiques et pourraient faire parti à un film de la classe du chef-d'oeuvre, je pense notamment aux plans avec Fonda et le train. Le scénario est faible, même si le final reste intéressant à analyser. Les scènes comiques ne sont en aucun cas comiques. On retiendra aussi la musique kitsch et culte d'Ennio Morricone.
Un très bon western, surprenant, original et qui ne manque ni d'humour ni de fantaisie. La mise en scène de Tonino Valerii et le maître Sergio Leone est maîtrisé et jubilatoire même si l'opéra des duels de La trilogie des Dollars laisse place à des ralentis ou plans accélérés encore plus à l'outrance qui font que l'ensemble se prend encore moins au sérieux. L'histoire, assez originale, oppose 2 personnages interprétés par Henry Fonda et Terence Hill. Ce dernier décroche l'un de ses plus célèbres rôles dans la peau de ce héros atypique, fantaisiste et enfantin ( On est loin du charisme sobre de Clint Eastwood dans la trilogie des Dollars.) Henry Fonda incarne pour sa part très bien le héros de western plus traditionnel mais vieillissant et usé. L'ensemble constitue un très bon divertissement. La musique d'Ennio Morricone est comme à l'accoutumée parfaite en imprégnant à elle seule une véritable consonnance et atmosphère au film. La morale du film est original et intéressante même si elle peut paraître au spectateur un peu complexe après tant de légèreté dans les 3 premiers quarts du film.
"Mon nom est personne" est un véritable passage de relais entre 2 générations, celle de Henry Fonda (qui, à l'instar de James Coburn dans "Pat Garret et Billy le kid", aspire à une fin de vie plus tranquille) et celle de Terence Hill (qui souhaite voir entrer ce dernier dans la légende). Personne va donc littéralement mettre en scène la "sortie par la grande porte" de Jack Beauregard afin de réaliser son rêve... La musique d'Ennio Morricone est juste magique et en totale adéquation avec le film, que ce soit lors des différents plans sur les chevauchées de la "horde sauvage" ("C'est vrai que quand ils chargent, on dirait qu'ils sont 1000!"), lors du dernier duel (véritable hommage à "Il était une fois dans l'ouest") ou encore lors de la scène finale spoiler: (véritable "happy end" plein de malice et de nostalgie) .
Lorsque deux fées (Sergio Léone pour le scénario et la réalisation et Ennio Morricone pour la musique) se penchent sur un film, cela donne un western atypique, à la fois baroque par le côté "spaghetti" et "épique" par le côté classique. La musique joue un rôle essentiel à son attrait renforçant l'extraordinaire confrontation à venir entre le héros fatigué et la horde sauvage. Le discours final du héros explique le film sans quoi il manquerait quelque chose. Sans dépasser les chefs d'oeuvre de Léone, nous avons là un film intéressant qui montre que le western-spaghetti n'est pas exempte de réflexion.
Il aura fallu plus de soixante ans au western pour entrer dans sa période de révolution à travers les films de Sam Peckinpah (la Horde Sauvage) ou de Sergio Leone (Il était une fois dans l'Ouest), il n'aura fallu que quelques années au western-spaghetti pour tomber dans sa propre caricature, parfaitement symbolisée par ce film inspiré par Leone, coscénariste et producteur : intrigue inconsistante, humour kilotonnique qui n'est pas sans évoqué les comédies débiles tournées à la chaîne par Terence Hill et Bud Spencer, style inexistant qui n'a retenu des westerns de Leone que l'étirement de chaque plan, sans la sophistication qui les accompagnait, musiquette qui s'auto-parodie d'Ennio Morricone. Et c'est pitié de voir le grand Henry Fonda donner la réplique à un pitre de troisième ordre comme Terence Hill.
Je ne sais pas si on peut considérer que le réalisateur de "my name is nobody" est Tonino Valerii avec ou sans Sergio Leone, mais en tout cas je trouve que le film est à classer dans la lignée des westerns spaghettis du grand Sergio tant la qualité est indéniable ! On retrouve le même enchantementque l'on avait pu éprouver dans la trilogie des Dollars ! On retrouve les images puissantes, les cadrages extraordinaires, les paysages de l'Ouest somptueux, les répliques savoureuses. On retrouve un Ennio Morricone plus qu'inspiré : une variation sur "il était une fois dans l'ouest", un remix rapide de la "rise of the walkyries" de Wagner, ... On retrouve deux acteurs incroyablement bien inspirés. Henry Fonda incarne une légende de l'ouest sur le déclin, Jack Beauregard, une idole qui voudrait se retirer. Chacun de ses regards est inoubliable ; digne de l'homme sans nom incarné par Clint Eastwood. En face de lui, Terence Hill est le jeune présomptueux qui a soif de puissance. La vivacité et l'énergie de l'acteur permettent un duo mémorable avec Fonda. Le scénario offre ses scènes d'anthologie, et se révèle également bien plus profond qu'il n'y parait. La réflexion sur le statut d'idole, et sur les gens qui se font un nom ( le titre du film est souvent utilisé avec brio) est plus qu'intéressante. "Mon nom est personne" est sans doute le dernier grand western spaghetti, et le réalisateur en semble conscient : il a fait de ce film le "testament" du genre, en livrant quelques références aux classiques réalisés précédemment. Mon Nom est personne se différencie aussi un peu des films de Leone par le côté "dessin animé" de certaiens scènes plus que réjouissanes ( la maison des horreurs et le miroir déformant par exemple). Cela apporte un brin d'humour très très bienvenu ! En résumé c'est un vrai bonheur que de visionner ce film , à ranger aux côtés de légendes telles que "le bon la brute et le truand" !!
Franchement décevant vue sa réputation. Terence Hill pénible comme d'habitude, Morriconne en-dessous de tout, un scénario confus et mal traité malgré des bonnes intentions, un humour inégal et souvent lourd ou grossier, des citations filmiques trop appuyées, un rythme aux lenteurs complaisantes, le tout faisant décrocher ponctuellement, puis définitivement du film. Une parodie volontaire des westerns spaghetti qui ne fonctionne pas malgré quelques bons moments, et qui reste au final négligeable.
Traitant à la fois de la fin d'une époque et de la célébrité (les légendes de l'ouest peuvent être considérées comme les premières rockstars), un western spaghetti décalé et à la limite du surréalisme, superbement orchestré par Valerii (sur une idée de Leone), jouant la carte de l'humour sans jamais tomber dans la parodie ou la lourdeur. L'ensemble bénéficie également de la présence incroyable de Henry Fonda, de la fougue de Terrence Hill et de la partition excellente de Morricone.
Entre hommage et parodie, ce film montre également la rencontre entre le western américain et le western-spaghetti. Réalisé par un ancien assistant de Sergio Leone: Tonino Valerii, ce western très sympathique contient des références à d'autres films du genre, la mise en scène n'est pas sans rappeller celle de Leone (producteur et créateur de l'idée de départ du film. Il paraît qu'il en aurait réalisé plusieurs séquences). Le duo formé par les excellents Terence Hill et Henry Fonda (qui joue ici un personnage à l'opposé du salopard qu'il incarnait dans Il était une fois dans l'Ouest) fonctionne à merveille. La musique d'Ennio Morricone est excellente. Mon nom est Personne est un excellent western très intéressant et très divertissant. J'ai pris énormément de plaisir à le revoir.
Ce film est une sorte de testament en forme de pastiche du western-spaghetti, produit et scénarisé par le maître du genre l'incomparable Sergio Leone. Avec tendresse et humour, il oppose l'éternel Henry Fonda et son regard bleu acier à un Terence Hill cabot à souhait et impertinent. Le scénario est truculent et réserve quelques morceaux cultissimes, accompagnés par la musique tantôt dramatique tantôt guillerette d'Ennio Morricone. En gros et pour résumer un peu, Leone enterre le genre qui a fait sa gloire dans un grand éclat de rire, et le fait avec maestria.
On pourra regretter tant qu'on veut l'absence de Leone aux manettes, "Mon Nom Est Personne" reste une très honnête série B, dont le discours est bien plus amère que l'étiquette comique du film ne pourrait le laisser croire. Les références sont légions (spécialement "La Horde Sauvage" dont il reprend presque mot pour mot certains éléments) mais sans lourdeur. Au-delà de la mort de l'Ouest, on pourra y voir un état des lieux du cinéma italien après son "âge d'or". Un film le sourire en coin et la larme à l'oeil.