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    Le Fils du cheik
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    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 202 abonnés 4 190 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 juillet 2020
    Après "Le Fils du Cheik" sorti sur les écrans américains le 7 mai 1926, meurt Rudolph Valentino,la première grande star d'Hollywood (le 23 août 1926). Apparu sur le devant de la scène cinq ans plut tôt dans "Les Quatre Cavaliers de l'Apocalypse" (Rex Ingram en 1921) après avoir été repéré par la scénariste June Mathis, l'immigré italien venu des Pouilles en 1913 est parvenu à la gloire après un parcours chaotique. Passé rapidement à la Paramount sous les direction de Jesse L. Lasky, il enchaine avec "Le Cheik" de Don Medford qui fait définitivement de lui "L'amant du monde". Dès lors, il est au sommet et mène la grande vie en compagnie des autres stars de l'industrie naissante tels Charlie Chaplin, Douglas Fairbanks ou Mary Pickford. Marié à Natacha Rambova une artiste costumière qui entend diriger sa carrière, il rentre très vite en conflit ouvert avec la Paramount qui menace de le bannie de la profession. Une tournée du couple en Europe pour un spectacle de danse viendra à point nommé pour faire redescendre la tension. Il se lie alors avec la United Arstists, la compagnie fondée par ses amis précités. "L'aigle noir" (1925) de Clarence Brown est un succès lui permettant d'entrevoir la sortie du tunnel en retrouvant une certaine assise financière. L'idée de donner une suite au "Cheik" qui avait en partie construit sa légende semble donc de très bon augure , la romancière britannique Edith Maud Hull dont le roman éponyme avait inspiré le premier film, venant tout juste d'éditer "Le fils du Cheik". Conscient des lacunes narratives du film de Don Medford c'est George Fitzmaurice plus talentueux qui prend en charge la réalisation . Le décorateur William Cameron Menzes qui avait travaillé avec Raoul Walsh sur "Le voleur de Bagdad" (1924) est aussi de la partie. Le résultat est effectivement plus convaincant malgré des moyens somme toute limités et une intrigue cousue de fil blanc. Rudolph Valentino qui tient deux rôles, celui du fils et de son père, fait preuve d'une réelle présence/ La photographie du grand chef opérateur George Barnes met parfaitement en valeur la beauté d'un Valentino qui ménage quelque peu ses effets. Vilma Banky, actrice hongroise qui était déjà la partenaire de Valentino dans "L'aigle noir" répond parfaitement aux exigences de son rôle de danseuse tombant sous le charme du jeune cheik. Il s'agit bien sûr d'une production à vocation très commerciale visant à raviver la flamme de l'acteur auprès du public féminin. La mort de l'acteur seulement deux mois après la sortie du film, marquée par une agonie relatée heure par heure dans les tabloïds fera beaucoup pour la création du mythe.
    Henri M
    Henri M

    54 abonnés 157 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 juillet 2017
    Adapté d'un roman de Edith Maude Hull, qui avait été donné à Valentino, un de ses plus grands succès, ce film fut le dernier tourné par la star et sortit même sur les écrans après son décès. On y retrouve les ingrédients typiques des films avec Valentino: exotisme, amour romantique, un peu d'aventure. On y retrouve aussi les qualités de l'acteur, notamment dans son jeu assez moderne. Fitzmaurice fait un travail de mise en scène correcte et le film se laisse voir encore aujourd'hui.
    Voyage International0511
    Voyage International0511

    1 abonné 28 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 novembre 2022
    Il y a, dans ce film d'1h09, une certaine nouveauté du romantisme dramatique, datant des années 20. Pour résumé, Ahmed, le fils du cheik, tombe amoureux avec Yasmin, une belle jeune fille qui danse dans les rues avec la troupe de son père afin d'avoir un peu d'argent. Rudolph Valentino a tellement de charisme. Ce fut malheureusement le dernier film du prince d'Hollywood, a qui pourtant tout souriait. Il incarne à merveille son rôle d'Ahmed Ben Hassan, brute au cœur tendre, un peu comme le film...
    judy55
    judy55

    47 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 novembre 2018
    Autant je n'aime pas le premier de la série, "Le cheik" sortie en 1921, autant je trouve que "Le fils du cheik" est une pure réussite! Le film a su éliminer le racisme frappant présent dans le premier film, pour en faire une vraie oeuvre de divertissement. L'histoire est claire et elle tient la route, le romantisme est également très touchant (là ou "Le cheik" était par moment incompréhensible, brouillon et nous présentait tous sauf une histoire d'amour) De plus il ne s'éternise pas sur des longueurs inutiles. Esthétiquement le film est vraiment très beau avec des effets de cadrage intéressants, des décors très bucoliques et surtout des costumes a couper le souffle! (les tenues de Rodolphe Valentino sont beaucoup plus travaillées que dans le film de 1921) Sans oublier bien évidemment la prestation incroyable de Rodolphe Valentino, qui illumine l'écran de son charisme et de son jeu qui est, comme beaucoup l'ont déja fait remarquer, d'une grande modernité. (contrairement encore une fois au film de 1921, où il se contentait de surjouer, ce qui, il est vrai, avait aussi son charme...)
    Je recommande vivement ce film!
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