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Un visiteur
1,0
Publiée le 23 juin 2020
Après avoir acheté Alien Isolation sur PlayStation 4, j'ai suivi les infos sur aliens et sur d'autres media (livre audio, films...). J'avais cru comprendre que ces films étaient classés comme ''horreur'' et ''science fiction''. Laà on a une espèce de comédie science fiction pas accrochante du tout. Les personnages jouent mal, le scénario ne tient pas la route...Bref...J'ai 18 ans et j'ai l'habitude de voir d'anciens films donc je ne jugerais pas la qualité des effets spéciaux. Mais sans déconner. Quand on sursaute pendant alien 1 mais que le 4e opus pourrait faire dormir n'importe qui, y'a des questions à se poser. Faut voir la réalité en face. Les films dirigés par des américains sont plus effrayant et mieux foutus que ceux des français. Et Alien Résurrection en fait un parfait exemple. J'ai vraiment perdu 2h de ma vie. Je vous ai dévoilé la vérité, faites en c'que vous voulez.
Quatrième Alien et quatrième réalisateur : Jeunet connu pour Amélie Poulain principalement , il y a de quoi être surpris mais pourquoi pas. Eh bien c'est plutôt plaisant , ça ne vaut pas les deux premiers mais c'est à peu près au niveau de celui de Fincher. On a une ambiance moins sérieuse avec des scènes décalées et plus d'humour , le ton général est donc moins sérieux. Les personnages sont à mon sens réussis , avec des "gueules" comme Pealman ou Pinon , et Weaver toujours convaincante en Ripley ou plus précisément un clone de Ripley , lui donnant une personnalité plus froide et prédatrice intéressante. Il y a également quelques scènes qui se dégagent comme celle du basket ou de l'eau , portés par des personnages badass qui rendent ce film fun. Alien Résurrection fait donc honneur à la saga , en apportant au passage quelques idées innovantes qui étoffent le lore du xenomorphe.
Alien 4, réalisé par le français Jean-Pierre Jeunet en 1997, conclue la quadrilogie Alien. Un style "retro-crado" propre au réalisateur, un bon graphisme et une belle esthétique. Une french touch appréciable. Un abus d'effets stroboscopiques qui gâche le plaisir sur certaines scène. Un choix surprenant compte tenu de la capacité de maîtrise graphique du réalisateur qui aurait dû nous éviter ce gadget communément employé dans les série Z. Un bon spectacle malgré tout.
Après la grosse déception de revoir Alien 3, cet Alien 4 remonte clairement le niveau : déjà grâce à la réalisation de Jean-Pierre Jeunet, beaucoup plus rythmée que celle de David Fincher, et on retrouve un scénario plus consistant dans l’air du temps des expériences biologiques de clonages en laboratoire. Côté casting, l’ensemble est beaucoup plus homogène que dans le 3 et on retrouve l’esprit d’une petite équipe de vaisseau comme dans le 1er volet avec une profondeur d’étude et une place bien déterminée pour presque tous les personnages ! Mais surtout l’héroïne, « numéro 8 », enfin Ripley, bénéficie de « punchlines » dans les dialogues qui rappellent le 2ème volet.
Le pire de tous, Ripley n est plus la Ripley guerrière, limite de la peine pour les aliens qui arrive a dire "maman"! Manque d imagination, très prévisible !
Ridicule à souhait, quand un réalisateur Français (assez médiocre d'ailleurs) s'empare d'une franchise d'une telle ampleur, le résultat ne pouvait être aussi mauvais que celui-ci. Scénario impossible, décor, casting et mise en scène minable, l'idée de l'Alien-humain par dessus le marché vaut son pesant de rigolade. Sigourney a dû toucher un sacré chèque, ou se retrouver en chômage un peu trop partiel à l'époque, pour se lancer dans cette mésaventure. Bon courage, car vous risquerez d'en mourir d'ennuie et de désespoir dans votre canapé...
Maman, c’est quand qu’on mange ? 5 ans après le troisième épisode de la saga sortait cette résurrection. Aux manettes ce coup-ci, un nom qu’on n’attendait pas, celui de Jean-Pierre Jeunet, alors adulé pour Delicatessen et La Cité des Enfants Perdus, films coréalisés avec Marc Caro. C’est sûrement pour la touche sombre que Jeunet a été embauché. Sauf que la touche sombre, c’est surtout le rôle de Caro. Bref, Alien va lancer Jeunet à l’international … mais moins qu’Amélie qui sortira 4 ans plus tard. Mais revenons à nos xénomorphes. Hors de question de raconter le pitch ce coup-ci puisque ça gâcherait franchement le plaisir de la découverte. Mais disons tout de même que ce scénario avait fait grand bruit à la sortie de film. C’était l’épisode de trop, celui qui allait flinguer la cohérence de l’ensemble et surtout c’était très improbable. Sans aller jusque là, on peut admettre que le scénario va un peut loin dans le tirage par les cheveux et ça nuit clairement à la crédibilité de l’ensemble du film. C’est pas un point qu’on pourra reprocher à Jeunet puisque ce n’est autre que Joss Whedon qui est responsable du scénar’ (on retrouve d’ailleurs, des éléments qui rappellent son univers). Jeunet nous offre donc un spectacle plutôt bon malgré tout ça. On aperçoit ça et là son humour noir par de tout petits détails et comme à son habitude, le film est légèrement teinté (vert foncé ici). L’action se déroule bien et l’interprétation est aux petits oignons (Weaver bien sûr et l’adorable Winona Ryder aussi). Pas le meilleur de la saga donc mais ma foi, ça se regarde bien.
Un mélange des deux premiers volets, mais avec une grande qualité de réalisation. De l'humour, des effets spéciaux très bons, un bon scénario et une bonne équipe.
Forcément, la magie opère moins. Si le plaisir de retrouver Riplay est réel, on commence tout de même à tourner en rond. Bien en dessous de ses grands frères, le quatrième de la saga est acceptable mais trop abracadabrantesque.
Encore critiqué aujourd'hui par les fans d'outre-Altantique, "Alien Resurrection" remplit pourtant le cahier des charges de la franchise. Des aliens en pagaille, des scientifiques tentant de contrôler les bêtes, des morts glauques, une nouvelle créature, etc. On a même le droit à la patte typique des films "Alien" : une ambiance singulière, différente des trois films précédents, et un pitch qui fait un bras d'honneur au final de l'opus précédent. Ainsi, Ripley s'était sacrifiée à la fin de "Alien 3", exterminant l'espère au passage. 200 ans plus tard, elle est ressuscité par la science, et les aliens avec ! S'en suivent des chassés-croisés et fusillades dans un vaisseau infesté. On reconnait ici la touche baroque de Jean-Pierre Jeunet. Filtres jaunâtres, gros plans et grands angles, des "gueules" en second rôle (Ron Perlman et Dominique Pinon, habitués du cinéaste, mais aussi Michael Wincott et Brad Dourif), de l'humour noir. Et puis du gore, et surtout du dégoutant qui dégouline, avec des idées assez étonnantes (dont le fameux "Newborn", qui ne fera pas l'unanimité des amateurs de la franchise). Sans compter Sigourney Weaver, qui revient dans un rôle plus sarcastique et animal, tranchant avec la naïveté du personnage de Winona Ryder. Le tout donne un film dynamique et parfois surprenant, qui n'a pas toujours bien vieilli (certains effets numériques piquent un peu les yeux), mais qui propose de sympathiques scènes d'action et une conclusion intéressante pour la tétralogie Alien.
Alien quatrième du nom est une énième suite sans vie qui n'a de cesse de s'écrouler ... La Résurrection du titre est en cela totalement galvaudé ! Entre acteurs en bernes et scénario qui ne raconte plus rien, le film de Jean-Pierre Jeunet tiens d'une farce très peu amusante et bien ringarde. La mise en parallèle avec le précédent film de David Fincher est du fait intéressante car si ce dernier composait avec ces lacunes et ses égarements l'histoire tenait néanmoins la cadence. La cohérence et le partis pris imposait une relecture audacieuse même si bancale ... Ici l'ennui se mêle à la lourdeur, son humour graveleux et ses dialogues en déliquescence offre un ridicule de circonstance fortement déplaisant. Sans être un inconditionnel de la Saga, sa chute et son manque de réaction m'agace. Qui plus est au vue du pedigree et de son influence sur le cinéma, cette franchise aurait mérité beaucoup mieux !
On est toujours content et excité de retrouver Ripley faire face aux aliens mais l'histoire commence à devenir éculée. Ici le scénario est forcé et devient abracadabrantesque. Attention à la suite de trop... Cela commence à devenir intéressant au bout de 3/4 d'heures avec un rythme tambour battant. Mais le scénario devient fouillis et insensé avec les bêtes qui se mettent à pondre dans les humains.
L’intérêt de la série Alien est que chaque épisode est marqué par la personnalité de son réalisateur. Toutefois, c’est dans Alien, la résurrection que cela est le plus flagrant. En effet, nous avons plus l’impression de regarder un film de Jean-Pierre Jeunet qu’un film de la saga Alien. Le cinéaste français imprègne totalement la série de son propre univers. Il possède un style visuel beaucoup plus identifiable que Ridley Scott, James Cameron et David Fincher et cela se voit. Comme dans ses autres films, celui d’Alien, la résurrection joue nettement dans l’exagération et l’irréalisme : mouvements de caméra improbables, cascades non crédiblesspoiler: (Johner qui tire à l’envers en s’accrochant par les pieds à l’échelle) , tronches de cinéma (il retrouve Ron Perlman et son acteur fétiche, Dominique Pinon), personnages assez caricaturaux comme Johner… Jeunet ne cherche pas réellement à faire peur (il déclare d’ailleurs ne pas réussir à avoir peur au cinéma) et oriente donc son œuvre vers le film d’action décomplexé et vers la comédie. Chaque volet abordait un genre différent (le suspense, l’action et le film de prison) mais restait à chaque fois dans un ton très sérieux. Cette fois, sachant que le retour de Ripley peut paraître un peu artificielspoiler: après un troisième épisode qui semblait mettre un terme définitif à sa présence dans la saga , le réalisateur français choisit un ton assez humoristique et décalé qui donne l’impression que le film est à considérer comme une extension de la trilogie principale (un peu comme ce qu’on appellera des spin-off quelques années plus tard). Cela se voit notamment avec le personnage de Ripley.spoiler: En effet, la vraie Ripley étant morte à la fin de l’épisode précédent, le personnage principal est en réalité un clone de celle-ci (Ripley #8). Sa personnalité n’est donc plus exactement la même : possédant désormais des gênes aliens, son humanité est moins présente et elle possède un côté animal la rattrapant parfois. Le personnage, tout comme les autres, est donc nettement moins attachant pour le spectateur qui regarde donc le film en étant moins immergé dans celui-ci. Cela vient également du fait que les Aliens sont nettement plus visibles à l’écran. Estimant qu’après trois films le Xénomorphe ne fait plus peur, Jeunet choisit de le montrer sous toutes les coutures, ce qu’il peut faire notamment grâce à l’évolution des effets spéciaux dans les années 90. Cela permet notamment de créer l’excellente scène sous-marinespoiler: où nos héros sont poursuivis par les Aliens . Elle s’ajoute à plusieurs autres séquences assez marquantesspoiler: (la scène de basket-ball, la découverte des autres clones de Ripley…) . Celles-ci permettent au film d’être un bon divertissement même si nous sommes loin de la force des trois premiers épisodes. Alien, la résurrection est donc plus un long métrage à regarder comme étant une pure œuvre de Jean-Pierre Jeunet (le cinéaste annonce au début de la version alternative sur le bluray que le réel director’s cut est bel et bien la version cinéma) et une espèce de délire autour du mythe que comme étant une suite pure et dure (la trilogie originale créant un bloc cohérent). Le film est donc l’épisode le moins bon de la saga originale mais reste très nettement supérieur aux dérivés qui viendront 7 ans plus tard, à savoir les Alien vs Predator.
C'est absurde : plus on avance dans la quadrilogie, plus les effets spéciaux sont datés. La 1ere scène (qui dure!) est d'une laideur de ce point de vue. Après ça passe (plus ou moins). Le scénario est un peu léger et les personnages encore plus débiles que dans le 3. Cette "résurrection" a vraiment tué la franchise (avant les préquelles des années plus tard pas franchement plus emballantes).