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benoitparis
110 abonnés
1 277 critiques
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5,0
Publiée le 10 mars 2008
Un scénario réglé comme du papier à musique. Un sens du quotidien très fin et une manière formidable de passer tout en légèreté de la causticité satirique au drame, à des vertiges de noirceur. Cerise sur le gâteau la bande musicale jazzy est vraiment très bien. C’est du grand travail de pro hollywoodien pour un fond qui en vaut la peine. Un excellent film.
Comment passer à coté de ce tableau peinture de la vie quotidienne américaine infiniment représentatif avec ses schizoides à 2 vitesses, ses névrosés & ses mesquins indignes s'excusant tjrs à l'aide de ce misérabilisme si convenable, et qui ne sont ( d'autre part ) pas même assez humains pour nous attrister de l'accident arrivé à ce jeune garçon ! Et comment ne pas expliquer en effet la crise de colère soudaine inopinée de Chris Penn - dans cette partie du film qui sera bien + tard + ou - bien adaptée avec Gabriel Byrne - ?
Probablement un deux ou trois meilleur film choral de l'Histoire. Une vingtaine de personnage tous bien approfondit et reliés entre eux de manière subtile. Portrait des habitants de Los Angeles mais aussi de la vie de couple. La mise en scène est brut et le montage est fait de scène parfois très courte et qui donne beaucoup de rythme (les transitions sont vraiment bien malines). Drôle, caustique et même violent psychologiquement une oeuvre somme.
Short cuts aurait aussi pu s’appeler le déclin de l’empire américain. Composé de plusieurs trames qui s’entrecroisent, ce film possède de nombreuses scènes marquantes. En vrac comme ça me vient : le faux suicide dans la piscine, la femme qui fait son travail d’opératrice de téléphone rose devant son mari en donnant le biberon à son enfant, la dispute conjugale entre Matthew Modine et Julianne Moore, cette dernière ne portant rien en dessous du nombril, et ma préféré, l’échange malencontreux des photos. Dans le genre ‘’destins croisés’’, pour tout ceux qui aiment Collision, Short cuts leur montrera ce qu’est vraiment un grand film.
Très peu d'humanité, de la veulerie, de la lâcheté, de la cruauté, de l'hystérie, des zooms et une réalisation qui même à l'époque était démodée... Sans parler du fait que presque tous les hommes sont des obsédés sexuels et les femmes frustrées ou menteuses... Que de clichés, là où la prose de Raymond Carver amenait une belle humanité avec des petits riens du quotidien. Mais sans Short Cuts, il n'y aurait pas eu Magnolia, le vrai chef d'oeuvre du film choral car Paul Thomas Anderson a réussi là où selon moi Altman a échoué : donner vie à des personnages très humains, imparfaits certes mais très attachants. Là les acteurs ne sont pas toujours très convaincants (convaincus ?), mais si vous aimez les filles à poil vous devriez être ravis (cadavre inclus...), oui ce qui est presque aussi répugnant que les zooms répétés d'Altman sur la petite culotte de la serveuse ou sur le cadavre dénudé de la jeune fille. J'ai détesté Short Cuts à sa sortie, je viens de le revoir en espérant que j'en aurai une vision neuve aujourd'hui, mais hélas non, je ne comprends toujours pas l'engouement autour de ce film. Regardez ou revoyez de nouveau Magnolia, c'est mon seul conseil.
Short cuts de Robert Altman (1993) est le fondateur des films "chorals". Un genre qui prendra réellement son expension à partir de "Traffic" de Soderbergh sortit aux débuts des 00(s). Il faut dire que environ 10ans avant, R.Altman avait frappé fort en décrivant le quotidien d'une poigné de californiens, car mélangeant virtuosité à l'intimiste, Altman posait une sorte d'ovni. Virtuosité signifier dés le début par le ballet d'hélicoptére puis par les plans séquences et ensuite l'intimité des familles ou couples par le jeu d'acteur et/ou leurs activités. On voit tout de suite que le réalisateur préfère miser sur l'humour que le drame bien qu'il y est des scènes trés dures. Première qualité du film : ses acteurs. Pourvue de bons acteurs; Tim Robbins hilarant, Frances MCDormand vu dans Fargo, Andie MacDowell en femme tolérante, Chris Penn touchant, Robert Downey Jr aussi trés drôle comme à son habitude, Huey Lewis en mari bourru ! Et pleins d'autres... casting de rêve parfaitement en osmose qui parviennent à faire rire ou rendre triste selon le personnage. Altman instaure une ambiance à mi chemin entre la bonne humeur et le fatalisme, le tout porté par des acteurs qui comprennent cette état d'esprit. Le film dure 3h, c'est vrai que c'est long, car il aurait pu faire plus court tout en restant objectif mais l'imerssion dans ses vies sont si prenantes que l'on a pas envie dans sortir trop brutalement. La fin comme pour Magnolia est une catastrophe naturelle, (enfin pour Magnolia cela tient de l'absurdité ou de la référence biblique) comme si un film choral doit se terminer avec un malheur qui touche cette fois çi tout le monde. Sur 3h, le plus génant est enfaite la mise en scène de Altman qui au début est plaisante, beaucoups de plans séquences assez élégantes mais devient enuite trop répétitives, on peut même arriver à prévoir ce que va faire l'équipe avec leurs caméras. Aussi juste que drôle dans les situations, Short cuts est un gros film trés plaisant.
Ce film, exessivement long et dur a comprendre suit le destin controversé de plusieur personne qui s'encroisent, malheureusement assez maladroitement et les acteur se ressemble tous ce rend en core plus difficile la comprehension de ce film tres tres special.
Altman a réussi l'exploit de réaliser un film de trois heures, sans ligne conductrice d'une qualité exceptionnelle. Short Cuts est un film que je n'oublierai jamais et pourtant, il nous narre la vie quotidienne de plusieurs personnages, dont le point commun est de vivra à Los Angeles, pendant une invasion de mouches à fruits. Les superlatifs me manquent pour décrire ce film qui est pour moi, culte.
Excellent film, tout dans le style R. Altman. Les personnages sont très finement observés, le scénario toujours aussi insolent. Peut-être un peu longué tout de même au milieu du film.
Impressionant. Surement l'un des meilleurs films de Altman, avec une panoplie d'acteurs excellents, on ne s'ennuie pas une seconde pendant 3 heures. Certaines scènes sont à mourir de rire (Tim Robbins qui laisse son chien au milieu de la route, la violonceliste enragée) et d'autres passages plus émouvants. Bref, du grand art.
En 1993 Robert Altman réalisait un gigantesque film choral où s'entrechoquaient neuf familles. Ainsi est-il évident de constater combien "Short Cuts" fut fondateur pour Paul Thomas Anderson, étant l'exacte matrice de "Magnolia". Or on le sait, et encore plus aujourd'hui tant son utilisation est maladroite, le film choral est un genre qui a ses limites. Le but primordial étant de montrer de multiples personnages qui se croisent, sans que l'on attribue à l'un plus qu'à l'autre le rôle principal. Problème est qu'à défaut de ne s'intéresser en particulier à un protagoniste, le tout forme généralement un objet superficiel. Il n'y a qu'à observer le dernier Klapisch pour s'en persuader, tant ce dernier brille par son néant artistique et scénaristique. En définitive, "Short Cuts" est parfois sympathique, parfois léger, parfois lourdingue, ça n'a rien d'extraordinaire si ce n'est l'interêt de mettre en scène la vie de neuf couples auxquels on s'identifie, ou du moins auxquels on essaie de s'identifier. Neuf couples qui forment tous un maillon de la chaîne. Une nouvelle fois ce sont les acteurs, et ici plus particulièrement les actrices, qui sont pour beaucoup à la réussite de ce film.
Altmann a su transcrire dans ce film lessence de luvre délicate et rare de Raymond Carver. Cest un génial hommage mené par une pléiade de comédiens magistraux. On se laisse transporter dans le flux des ces histoires qui sentrecroisent et nous emportent vers un destin sombre et implacable. Un bonheur empoisonné.
J'aime beaucoup les films "chorale" parce qu'ils décrivent exactement ce qu'est la vie : des gens qui se croisent avec chacun leur propre histoire et leurs propres problèmes, mais alors ici, la vie que nous montre Robert Altman est totalement ennuyeuse. Le film est long, l'image est de mauvaise qualité, les personnages n'ont rien à dire, le réalisateur soulève des tas de questions mais ne prend pas la peine d'y répondre. 100% inintéressant !!