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    Les Cousins
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    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 386 abonnés 4 208 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 août 2024
    "Les Cousins" oppose deux cousins, Charles (Gérard Blain) et Paul (Jean-Claude Brialy), dont les personnalités et les modes de vie sont diamétralement opposés : l'un est un provincial timide et studieux, l'autre un Parisien cynique et hédoniste. Chabrol utilise cette dichotomie pour explorer les tensions entre innocence et corruption, en offrant une critique de la société bourgeoise. La mise en scène de Chabrol est rigoureuse et volontairement austère. Bien que la tension monte habilement jusqu'à un dénouement tragique, le film peut parfois sembler trop déterministe, laissant peu de place à l'espoir ou à la rédemption.
    Le Cliopathe
    Le Cliopathe

    9 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 mai 2024
    Quand la jeunesse provinciale traverse l'ouragan parisien, cela se fait avec fracas.

    Ce film est une confrontation entre deux mondes, nourrie d'incompréhensions et de frustrations... Et, en la matière, on peut aisément prendre pitié du pauvre Charles, qui, spoiler: non content de se faire "voler" celle dont il rêvait, se voit échouer à ses examens de droit face à son cousin, alors que le premier avait travaillé d'arrache-pied l'année durant, et que le second faisait la cigale...


    Le rythme est assez lent, mais la frustration (peut-être un peu vécue) de Charles m'a maintenu captivé tout du long...

    Et, un hommage à l'IGNOBLE bouc de l'acteur qui joue "Paul," prenant des airs d'un Jean Luc Mélenchon jeune (!)
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    40 abonnés 2 459 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 décembre 2023
    C'est l'histoire de Charles, candide provincial qui débarque à Paris, tel un personnage de Balzac (la référence à l'auteur de la Comédie humaine, notammment à "Illusions perdues", est d'ailleurs ouvertement introduite par Chabrol). Dans la capitale, Charles vit dans le giron de son cousin Paul, noceur, séducteur et le meneur d'une petite bande d'étudiants aussi délurés que superficiels.
    L'oppositions de moeurs est flagrante entre la fourmi Charles et les les cigales, entre le provincial bûcheur et romantique et ce milieu étudiant parisien dont le le cynisme, l'existence dissolue et les frasques masquent peut-être un profond ennui, voire une incapacité au bonheur. Cela parait évident lorsque Paul (JC.Brialy), tel un diable jaloux, ruine sciemment, spoiler: les espoirs amoureux de Charles et de Florence, probablement coupables à ses yeux de pouvoir être heureux.

    Ces dispositions à la fois psychologiques et morales ne confèrent pas, toutefois, un fort relief dramatique au récit, hormis sur la fin, où l'on sent poindre un dénouement peut-être tragique, et conformément à son caractère symbolique, pessimiste.
    A moins que notre relatif désintérêt ne tienne à la nature des personnages, lesquels semblent avoir vieilli dans les mêmes proportions que les moeurs des années 50-60.
    3francs-6sous
    3francs-6sous

    1 abonné 91 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 novembre 2022
    Une atmosphère bordélique, prétentieuse, alcoolisée et fatigante, un chaos libertin qui obscurcis la clarté d'un homme droit, fidèle, travailleur et familiale, spoiler: pour finir par le tuer
    . Serait-ce un tableau du 20eme siècle ?

    Charles, persécuté par ses désillusions amoureuses et professionnelles se heurte au succès de Paul qui ne compte que sur la chance et son talent pour vivre de réussite. Heureusement dans la vie, c'est surtout l'inverse qu'il se passe. Mais cela ne nous empêche pas de suivre cet hymne à la chance et au libertinage, dont les femmes sont absolument toutes les objets des fantasmes sexuels de ces messieurs, et aussi de l'auteur. C'est pour moi la grande désillusion de ce film: les femmes ne sont pas capable d'amour, seulement de désir. Heureusement encore, dans la vie, ce n'est pas vrai !

    De beaux plans parfois sortent de la mise en scène souvent banale, qui subliment le récit et apportent une dimension d'avantage tragique sur les désillusions de Charles. Ainsi je n'arrive pas à être certain que ce soit un hymne au libertinage, ou plutôt une condamnation de ce dernier..
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 693 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 14 juin 2021
    Les Cousins est le premier des deux films de Claude Chabrol de la nouvelle vague qui semblent n'exister que pour nous montrer que la vie des riches oisifs est amusante mais superficielle et vide Jean Claude Brialy joue essentiellement le même personnage dans les deux films. Chabrol souligne ce point dès le début puis le rabâche pendant près de deux heures. Il y a pleins de scènes longues et vraiment ennuyeuses dans lesquelles rien ne se passe à part les personnages qui font la tête...
    Ghighi19
    Ghighi19

    70 abonnés 1 876 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 mai 2021
    Le film a pris un sérieux coup de vieux. Déjà il y a la nouvelle vague qui pour moi peut être fatiguante parce que pour l epoque c etait une nouvelle façon de faire du cinéma ce qui est faux mais les réalisateurs de cette époque étaient convaincus. Un sujet simple dans lequel au final il ne se passe pas grand-chose mais l interprétation sauve tout. Brialy est superbe et Gérard Blain fait preuve d une belle sensibilité.
    Pascal
    Pascal

    163 abonnés 1 694 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 mai 2021
    Parmi les réalisateurs de " la nouvelle vague", Chabrol est moins réputé auprès du grand public que Truffaut et Godard. Le temps ayant fait son oeuvre, il faut remettre Chabrol à sa juste place : c'est un immense réalisateur que je considère, lorsqu'on compare l'ensemble de leur filmographie, comme supérieur à Truffaut et surtout à Godard. "Les cousins " est le deuxième film de Chabrol et le plus titré puisqu'il obtint l'Ours d'or au festival de Berlin. Co écrit par Paul Gegauff , scénariste dandy à la réputation sulfureuse qui disparut tragiquement, le personnage de Paul, incarné par Brialy,n"est sans doute pas étranger à un autoportrait romancé de Gegauff. Le film pourrait s'intituler "prospérité du vice et malheur à la vertu". C'est un très grand film, du niveau des meilleures productions italiennes de l'époque ( fin des années 50) . Les amateurs exclusifs de films grands publics ou peu sensibles aux etudes psychologiques ( toute l'action se passe dans la tête des personnages) passeront leur chemin. Portrait d'un sycophante et sans doute de bon nombre de relations humaines. Vision tragique ou pessimiste ?
    EricBeau
    EricBeau

    1 abonné 9 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 14 avril 2020
    J’ai pensé parfois aux fastes délirants de la Dolce Vita pour les soirées délirantes – mais ici, c’est fade et bavard.
    J’ai pensé à du Hitchcock, comme dans la corde – mais ici, c’est plat et bavard.
    J’ai pensé à divers triangles amoureux de divers films – mais ici, c’est plombant et bavard.
    Gérard Blain m’a fait penser à Brel dans certains film – mais en inintéressant et bavard.
    J’ai même pensé au rat des villes et celui des champs – mais sans morale qui vaille le coup. Et bavard.
    Bref, ce film s’étire dans le bavardage et l’inintérêt.
    fabrice d.
    fabrice d.

    26 abonnés 1 523 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 décembre 2019
    C'est un drôle de film. Peut-être parce que c'est le deuxième de Chabrol et ayant vu ceux plus récents, on y retrouve pas forcément les mêmes thèmes.Le film a plus de 60 ans aussi et ça y fait quelque chose.
    L'histoire est bizarre: un étudiant provincial arrive à Paris pour ses études de droit et est hébergé par son cousin dont on comprend vite qu'il va avoir une mauvaise influence sur le jeune homme. Désœuvré mais riche il fait ce qu'il lui plait.
    On suit donc l'évolution de ces 2 jeunes gens à Paris dans les années 50..
    J.C. Brialy, qu'on ne présente pas et G. Blain, qu'on connait moins sont les 2 cousins de ce film.
    On y voit de belles images de Paris de l'époque.
    On y voit les fêtes organisées par le cousin auxquelles participe plus ou moins le cousin provincial.
    Et tous les 2 tombent amoureux, à leur manière, de la même femme, J. Mayniel, une actrice qu'on connait peu aussi.
    Puis vint le dénouement. Il est pas trop tôt j'ai envie de dire.
    On y voit que ce sont .pas toujours les efforts qui sont récompensés.
    On y voit la peine et le dégoût qui va mener jusqu'au point final et sans retour.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 16 avril 2016
    Non seulement on ne croit pas une seconde à la réalité de ces personnages, mais ils nous assomment de leur suffisance et de leur verbiages. Curieux comme Chabrol peut être aussi inégal dans ce qu'il réalise. Un fllm qui ne nous apporte rien, que du vide.
    Vincent D
    Vincent D

    4 abonnés 123 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 août 2019
    Moins connu qu'à bout de souffle ou les quatre cent coups, les cousins est pour moi un autre film marquant de la nouvelle vague et peut être le meilleur film de Claude Chabrol
    Si le début est un peu bavard et lassant car on ne voit pas au départ ou le film veut en venir, au final l 'histoire se révèle aller à l'encontre des conventions de l'époque et d'une grande modernité
    la confrontation entre l'esprit de sérieux ( mal vécu par Gérard Blain qui admire l'esprit de légèreté de son cousin ) et la superficialité érigé comme art de vivre ( incarné par jean Claude Brialy qui au delà du cabotinage de son personnage lui donne une certaine profondeur ) aboutit à une conclusion inattendue qui rabat les cartes
    Un film d'une grande cruauté et original
    Acidus
    Acidus

    735 abonnés 3 720 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 février 2015
    Déjà avec ce deuxième long métrage, Cluade Chabrol dévoile ses talents de metteur en scène car c'est bien la réalisation qui se démarque ici. L'intrigue, elle, est simple mais efficace et se voit magnifiquement bien porté par le trio d'acteurs que sont Gérard Blain, Jean-Claude Brialy et Juliette Mayniel. Très bonne romance dramatique.
    Caine78
    Caine78

    6 790 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 août 2014
    Pendant un bon moment, j'ai trouvé ça plutôt gonflant. Heureusement c'était bien filmé, bien photographié et plutôt bien joué, si bien que la pilule passait un peu mieux, mais cela n'en restait pas moins une œuvre filmant des gens superficiels et plutôt agaçants, le tout brassant régulièrement du vide face à un univers qui ne me fascine en aucun cas. Et puis, dans le dernier tiers, il y a ce virage assez inattendu où Claude Chabrol parvient enfin à saisir cette complexité, cette injustice qu'est parfois la vie, l'illustrant avec pertinence et intelligence à travers quelques scènes pleines de sens et assez révélatrices de ce que nous sommes et de ce que nous avons probablement tous vécus dans notre vie. A cela s'ajoute un final plutôt inattendu mais donnant en définitive encore plus d'ampleur à ce dernier tiers décidément vraiment réussi, permettant presque à lui seul de faire oublier les préoccupations relativement inintéressantes du héros et de son entourage durant une (très) grosse heure. Pas le meilleur Chabrol donc, mais pas le pire non plus.
    NomdeZeus
    NomdeZeus

    93 abonnés 1 044 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 avril 2014
    Le deuxième film de Claude Chabrol laisse déjà transparaitre beaucoup de thèmes fétiches de ce grand réalisateur: la confrontation Paris/province, l’inversion des valeurs, la décadence de la bourgeoisie, Balzac…La réalisation soignée et la justesse des comédiens permet de rentrer rapidement dans l’intrigue. Un instantané d’une époque révolue.
    Estonius
    Estonius

    3 462 abonnés 5 453 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 30 mars 2014
    Ça ne démarre pas, ça blablate. De nombreuses scènes sont carrément ridicules : Brialy qui prend sa douche en slip, les scènes avec le libraire, la partouze au son de la chevauchée des Walkyrie avec en attraction un briseur de chaînes qui se prend pour Anthony Quinn dans la Strada. L'ennuie guette constamment et tout cela ne parvient pas à susciter un grand intérêt. Dommage parce que c'est plutôt bien filmé et que Juliette Mayniel est bien mignonne. Ce film a obtenu l'ours d'or a Berlin en 1959, ils sont fous ces Berlinois !
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