Avis : Les Valeurs de la famille Addams - Page 2

La famille Addams revient dans cette nouvelle histoire pleine d'audace et pleine d'atmosphère lugubre. C'est bizarrement intéressant et on est emporté par cette famille atypique. Certaines scènes sont devenues cultes

Un deuxième épisode des aventures de la famille Addams très réussi plein de folie, d'imagination et bien sûr d'humour macabre.

C'est drôle sans pour autant être hilarant. Dans l'ensemble le film a mal vieilli, mais c'est toujours un plaisir de retrouver cette famille chelou.

Même si le tout a bien mal vieilli, ça n'en reste pas moins une bonne adaptation déjantée et incisive, avec un superbe casting et des péripéties agréables à suivre, bien que parfois prévisibles. Tout le monde n'accrochera pas à l'univers, mais si vous aimez les réalisations de Tim Burton ou les personnages loufoques, il serait bête de passer à côté.

Un cas de suite supérieure à l’originale et pourtant celle ci s’est plantée au box office. Supérieure, car encore plus délurée jouant sur l’opposition entre les différents membres de la famille la plus Dark de la pop culture et les familles « classiques » qui paraissent encore plus anormales au final. L’exemple le plus frappant étant avec le personnage de Mercredi jouée par une Christina Ricci qui dévore littéralement toutes les scènes où elle est présente. C’est le personnage le moins exagéré, le moins grimaçant de la bande et pourtant c’est celui qui est le plus décalé, en le jouant très premier degrés elle en fait le personnage le plus « normal » du film et en est le grand intérêt par le décalage qu’elle crée. Le films est une succession de scènettes assez réussies comme les deux aînés Addams qui veulent se débarrasser de leur jeune frère, les scènes avec l’oncle Fétide jouer par l’inénarrable Christopher Lloyd, le camp de vacances où les deux jeunes Addams vont se faire remarquer. S’il n’est pas un chef d’œuvre de comédie « les valeurs de la famille Addams » est un film jubilatoire sûrement trop exagéré mais qui fonctionne parfaitement.

Vu le 2e #AddamsFamily

Une suite moins créative que le premier opus, mais qui offre un retour efficace des personnages.

C'est néanmoins toujours aussi loufoque et barré

Une suite sympathique, qui garde les caractéristiques de la famille Addams, avec des doubles sens qui ne sont compréhensibles que pour les adultes.

En 1991, pour son premier film, Barry Sonnenfeld (à qui l’on doit la trilogie Men in Black et Get Shorty) adaptait avec brio une vieille série (datant des années 60) : La Famille Addams. Résultat des courses : un important succès commercial et quelques nominations (dont une pour l’Oscar des Meilleurs costumes). Il n’est donc pas étonnant de voir que ce film ait une suite (2 ans après le premier), intitulée Les Valeurs de la Famille Addams. Avec la même équipe à sa tête (réalisateur, acteurs…). Est-ce pour autant que le film se montre aussi bien que son prédécesseur ?Cette suite reprend là où le premier film nous avait laissé. C’est-à-dire au moment où Morticia s’apprête à accoucher (le 1 se terminant sur son annonce d’être enceinte d’un troisième enfant) tandis que ce cher Fétide (frère de Gomez, le mari) a parfaitement repris ses bases, après son amnésie racontée dans le film précédent. Et du coup, l’arrivée de ce nouvel enfant va créer la discorde au sein même de la famille, allant jusqu’à développer la jalousie de ses aînés (Mercredi et Puglsey). Ainsi, de fil en aiguille, divers trames vont se construire : la venue d’une tueuse croqueuse d’hommes qui va se faire passer pour une nounou, les deux enfants envoyés dans un camp de vacances où ils vont semer la discorde, Fétide tombant fou amoureux de la nounou sans se rendre compte de ce qu’elle est, Gomez et Morticia faisant face à l’amour aveugle de Fétide et l’attention auprès de leur dernier enfant… Vous l’aurez compris, cette Famille Addams 2 reprend en tout point ce qui a fait le succès du premier opus : la fantaisie, l’énergie, l’humour noir. C’est d’ailleurs par ce dernier style comique que cette suite se démarque (le 1 n’étant marqué que par une pièce de théâtre scolaire gore à souhait). Notamment via le duo Mercredi / Puglsey lors de leur séjour forcé au camp de vacances, les frères / sœurs étant bien plus mis à l’honneur (rappelez-vous que ces enfants cherchent toujours à s’entretuer, bien que cela tienne de l’amusement, même pour eux). Sans compter le prénom du troisième jeune Addams : Puberté. Et pour ce qui est de la fantaisie, nous sommes à nouveau servis : une séquence de danse virevoltante, un Fétide d’une naïveté touchante et drôlissime, un camp de vacances qui pue le bonheur (voilà qu’il m’arrive de parler comme un Addams !) au point que l’on comprenne sans mal Mercredi et Pugsley… On ne s’en lasse nullement ! Et surtout, surtout !, ce qui continue de faire le charme de cette suite, ce sont ces personnages atypiques qui pullulent dans le film. Interpréter chacun avec une folie bienvenue ! Si Judith Malina est ici remplacée par Carol Kane (pour le rôle de la grand-mère), nous retrouvons toute cette fabuleuse équipe qui faisait déjà sensation dans l’opus précédent. À commencer par le couple Gomez / Morticia, joués respectivement par Raúl Juliá et Anjelica Huston. Le premier étant en tout point charmeur et pourtant peu recommandable, la seconde se montrant tout simplement morbide et dépressive à souhait malgré un sourire qui va droit à cœur. Christopher Lloyd, ah ! ce cher Doc de Retour vers le Futur, un acteur totalement déjanté qui prouve qu’il est le meilleur Fétide qui puisse exister ! Christina Ricci (qui faisait ses armes avec Mercredi dans le premier film), toujours aussi mature pour une jeune actrice comme elle. Jimmy Workman (Puglsey), naturel. Bref, on retrouve avec joie chaque membre de la famille (même le discret et pourtant charismatique Carel Struycken / le majordome Max). Superbe troupe à laquelle se joint la pétillante et véritable peau de vache qu’est Joan Cusack (dans le film, bien entendu !), ainsi que Peter MacNicol et Christine Baranski (le couple barré qui dirige le camp de vacances). Ajoutez à ce cocktail divertissant et fun des décors et des costumes tout aussi réussis que dans le premier opus, un humour visuel qui fonctionne et une bande son qui s’accorde à merveille avec l’ambiance du film (dont le mythique thème de la série télévisée), et vous obtenez une comédie fantastique de bonne qualité, quoiqu’un peu limité aux yeux de certains. Il est vrai que niveau burlesque, d’autres films ont déjà proposé du plus lourd (comme Qui veut la peau de Roger Rabbit ?). Mais ça serait chipoter !En somme, Les Valeurs de la Famille Addams se montre aussi réussi que son prédécesseur. Quoique même bien plus fendard que le 1er par moment (grâce à un humour noir bien plus prononcé). Et si certains effets spéciaux peuvent dévoiler des signes de vieillesse (dont l’incrustation à l’image de la Chose dans quelques cas), on comprend l’engouement des gens envers cette famille totalement déjantée et surtout inoubliable !

Bienvenue encore une fois dans un monde féerique morbide, qui accueille un bébé dans la demeure des Addams avec le même casting que le premier opus. Un spectacle de folie inventif de Sonnenfeld, loufoque et tordus. Poésie macabre, romantique. La même recette sans réellement innover. Même si aucun n'est sorti de ma bouche, c'est très divertissant. On décroche tour de même un peu. On pourra ce réjouir par moment comme ce passage où Rupert Grave, présentateur de journal télévisé qui égratigne la nounou tueuse. Encore une fois il faut aimer le genre.

Un film pas mal comme dis ma critique on penses un bon moment dans l ensemble un film agréable ainsi que l histoire

Alors que le scénario du premier opus n’avait aucune saveur, cette suite permet à Barry Sonnenfeld de faire évoluer ses personnages de manière réjouissante. Cette comédie romantico-gothique détourne tous les codes des films d’horreur pour donner du corps aux membres de cette famille monstrueuse en en faisant une parodie burlesque bien plus drôle que le précédent épisode. L’humour noir sort maintenant des murs lugubres du manoir familial pour se déchainer sur un camp de vacances bucolique et sur la cruauté d’une tueuse sans pitié. Les personnages restent déchainés mais tous ne pas aussi bien mis en avant mis en avant par sa trame déjantée. Cet univers toujours aussi digne d’un cartoon au cynisme malsain devient enfin jouissif mais encore trop peu mature pour rester culte. Sans doute un troisième opus aurait rendu la franchise incontournable mais il n’est jamais arrivé… Il ne nous reste donc plus qu’à regretter que Tim Burton ait, à l’époque, refusé le projet.

Nettement moins bon que son prédécesseur, Les Valeurs de la Famille Addams délaisse son originalité pour se caler dans les clous de la comédie américaine pour la jeunesse. Une partie du récit est intéressante : celle des adultes, surtout avec la veuve noire qui a mis le grappin sur Oncle Fétide ; mais l'autre est très brouillonne : les enfants au camp de vacances. Cette seconde partie offre des gags piètres (le spectacle qui part à la kermesse puérile), des rôles caricaturaux (Peter McNicol et sa partenaire animatrice qui sautent partout avec un sourire hilare, très épuisant) et peu d'enjeux. En revanche, la partie des adultes est vraiment drôle (même si Oncle Fétide est un cartoon vivant qui peut lasser avec ses grimaces incessantes) et on attend de voir comment le mariage toxique finira. On a même pitié pour le naïf bonhomme, c'est dire. On voit peu le couple Gomez et Morticia (dommage), leur bébé est une idée étrangement exploitée (tantôt caricature mal faite du père, tantôt angélique, puis de nouveau démon... On ne comprend rien à ce carnaval final). En revanche le bébé de Cousin Machin est, lui, du pur génie. Mais l'aventure globale n'est pas dénuée d'un certain amusement, et elle intéressera les enfants et ceux qui ont grandi avec, c'est sûr !

Cette suite de l'adaptation cinématographique "La Famille Addams" de la série du même nom, une nouvelle fois réalisée par Barry Sonnenfeld et sortie en 1993, n'est pas mal mais sans plus. Enfin, en tout cas, par rapport au premier film, elle déçoit un peu. Nous retrouvons cette fois la célèbre sombre famille qui accueille un nouvel arrivant ! L'oncle Fétide est quant à lui la proie d'une veuve noire, se faisant passer pour une nourrice. Le premier film était très original, même s'il était adapté d'une série, et dans cette suite, eh bien, nous n'avons plus le même effet de surprise, tout simplement ! En effet, j'ai eu l'impression ici d'avoir revu beaucoup de blagues et de gags, déjà présentes dans le premier film, ce qui est un peu dommage. Enfin malgré tout, je trouve que nous y passons toujours un agréable moment et puis j'adore l'arrivée du nouveau personnage, celui de la nourrice. Je le trouve vraiment très bien écrit, il nous offre de très bonnes scènes et puis l'actrice qui le campe est toute aussi bonne ! J'apprécie en effet beaucoup Joan Cusack qui interprète ici son personnage à la perfection ! De même que j'ai beaucoup apprécier dans cette suite les enfants dans le camp de vacances, ce qui donne lieu, en plus d'un humour noir et décalé, à de nombreuses critiques sociales très intéressantes et notamment avec le spectacle final ! Mais en dehors de cela, je trouve que le film reste dans l'ensemble un peu trop lisse et mou, je me suis pas mal ennuyé, enfin par rapport au premier film du moins. En ce qui concerne les acteurs, nous retrouvons la même équipe qui joue toujours aussi bien ! "Les Valeurs de la famille Addams" est donc loin d'être aussi bon que le premier mais se laisse tout de même regarder sans problème !

Fort du succès de son premier long-métrage, Barry Sonnenfeld revient en 1993 pour proposer la suite des aventures des célèbres personnages de bandes dessinées créés par Charles Addams. Cette fois-ci le scénario est davantage travaillé. Si l’humour gothique reste le fil conducteur, on a le droit à une douce critique du modèle idéal de la famille américaine. L’inversion satirique de la normalité procure plusieurs passages jubilatoires, notamment avec la jeune Mercredi (Christina Ricci) dont on comprend mieux l’intérêt porté par Tim Burton pour en faire le personnage principal d’une série près de trente ans plus tard. Bref, un divertissement familial toujours aussi joyeusement décalé.

Toujours plus farfelu, ce deuxième volet ne déçoit pas avec le bébé jalousé, les amours ratées de Fétide et surtout le personnage démoniaque de la fille aînée Mercredi (Christina Ricci) particulièrement en verve au camp de vacances (gag de l’aigle)...