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    Crépuscule à Tokyo
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    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 200 abonnés 4 185 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 avril 2020
    "Crépuscule à Tokyo" dernier film en noir et blanc de Yasujiro Ozu sorti en 1957, soit cinq ans avant sa mort, est l'une de ses œuvres les plus noires. L'environnement visuel des films du réalisateur généralement assez paisible est ici plus tourmenté avec un recours au clair obscur qui situe assez souvent l'action à la tombée du jour comme pour marquer l'indécision et l'angoisse qui saisit tout au long du film les personnages. Le thème de la famille toujours présent est cette fois-ci marqué d'une teinte plus tragique et trouble car mettant à nu une transgression des traditions jusqu'alors un peu ignorée. Chez Ozu, les pères se retrouvent souvent seuls à élever leur progéniture, devant faire face à un veuvage qui rend le départ des enfants plus compliqué face aux responsabilités qui se sont progressivement imposées à eux au sein de la cellule familiale recomposée. spoiler: Ici l'apparente quiétude du père joué par le fidèle Chishu Ryu exposée dans la scène d'ouverture va vite céder le pas au doute quand celui-ci va constater que sa fille aînée (Setsuko Hara) ne souhaite plus retourner au domicile conjugal, possiblement victime des violences de son époux et quand sa cadette (Ineko Arima) semble gravement perturbée dans sa scolarité sans qu'une raison apparente ne s'impose. Peu à peu le passé va remonter à la surface et se confondre avec la réalité à travers un quiproquo aux conséquences tragiques
    . Le scénario concocté par Ozu avec son fidèle complice Kogo Noda, soulève des thématiques rarement abordées dans l'œuvre du maitre comme l'adultère, la violence conjugale ou encore l'avortement et le suicide. La pudeur et la retenue restent certes de mise mais le réalisateur alors dans l'âge mur qui sera plus léger à la suite avec "Fleurs d'équinoxe" et "Bonjour" filmés en couleur, tenait peut-être à se frotter à sa manière moins flamboyante aux thèmes mélodramatiques qui faisaient à l'époque à Hollywood, le succès de réalisateurs comme Vincente Minnelli ou Douglas Sirk. Des affiches de films américains sont en effet régulièrement exposées en arrière fond dans les décors de ses films. Déchirant dans ses moments les plus intimes, "Crépuscule à Tokyo" fait partie des grandes réussites de Yasujiro Ozu.
    ferdinand75
    ferdinand75

    564 abonnés 3 898 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 janvier 2024
    Une pépite que ce film de Ozu, assez différent de ses productions habituelles. On l’a souvent appelé le « diamant noir » du maître, et c’est vrai qu’il y a un côté crépusculaire dans le déroulement du scénario, qui est construit d’une manière diabolique, comme un puzzle, ou plutôt comme un labyrinthe, d’où l’on ne peut pas s’échapper, sans fin, sans sortie, où des événements surprenants, s’enchaînent, tout au long du déroulement. On commence d’un incident anodin, de la dispute d’un couple, et d’une jeune femme qui vient se réfugier chez son père, pour arriver à la refonte complète du modèle familial japonais. Et pourtant il ne s’agit que de la description de la vie d’un famille ordinaire japonaise, moderne et en cours d’occidentalisation. Mais on a la sensation d’être dans un polar stressant, voir dans une tragédie Shakespearienne. La « violence » psychologique est parfois insoutenable, et la distanciation de la technique de Ozu, nous glace encore un peu plus . Des plans fixes dramatiques mais sans pathos, comme l’avant- dernier plan, dans le train qui va emmener la mère au loin ,définitivement, la vitre pleine de buée, la femme en peine , en tristesse , c’est énorme. Et puis il y a le fonds , cette modernité incroyable, sur des thèmes intemporels : le célibat , l’avortement (traité avec une extrême délicatesse ), la dérive de la jeunesse , la paternité, avec ce père ( toujours admirable Chishu Ryu ) dépassé par la modernité de ces deux filles , et surtout la recherche d’identité, pour la plus jeune des filles, le besoin de piliers, de parents ,de racines , de la fameuse « colonne vertébrale » dont on parle aujourd’hui, tout le débat actuel qu’ il y a avec la GPA, l’adoption , Ozu visionnaire posait déjà toutes ces questions, tout en subtilité, sans aucun manichéisme. Certainement le film le plus profond de Ozu, le plus dense, mais aussi le plus « violent », le plus pessimiste d’une certaine manière, même si la fille aînée conclut sur une note positive au final ,et veut se donner une « deuxième chance », pour nous laisser peut-être une lueur d’espoir , dans ce monde sans pitié, dans ce long voyage au bout de la nuit . Une master piece.
    Benjamin A
    Benjamin A

    717 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 mai 2017
    Dernière oeuvre en noir et blanc d'Ozu, Crépuscule à Tokyo nous fait suivre le destin de deux sœurs, confrontées à divers malheurs et devant faire face à une révélation qui bouleversera encore plus leurs vies...

    Alors au crépuscule de sa carrière, Ozu, qui tourne des films depuis 30 ans et qui n'en fera plus que six par la suite, propose avec Crépuscule à Tokyo une oeuvre d'une rare puissance et dramaturgie, où il revient sur certains thèmes qui lui sont chers, notamment le couple et la famille. Il se révèle ici d'une rare noirceur, mais toujours juste, sachant faire ressortir toute l'émotion, la richesse et la force des enjeux et personnages.

    La grande force de l'oeuvre vient de la façon dont il met en scène ces jeunes filles, que ce soit dans leurs descriptions mais surtout dans leurs évolutions. Il y évoque la fragilité, notamment psychologique, mais aussi le mariage, la grossesse ou encore les relations familiales, où il sera question d'une mère qu'elles croyaient morte. L'atmosphère est aussi lourde que pessimiste, et Ozu se montre sans concession, pour mieux faire ressortir le tragique des situations qu'il met en place, bénéficiant d'ailleurs d'une excellente qualité d'écriture, notamment pour les personnages et les dialogues qui sonnent toujours juste.

    Si le fond est émotionnellement fort et riche, la forme est là aussi remarquable, Ozu se montre brillant derrière la caméra tandis que les décors sont en osmose avec les personnages. Comme dans d'autres de ses films, Ozu se montre un remarquable directeur d'acteurs, chacun sachant faire ressortir la complexité des émotions, la douleur que cela peut inclure et nous les faire ressentir, ici Setsuko Hara, Ineko Arima et Chishû Ryû sont parfaits.

    Dernière oeuvre en noir et blanc d'Ozu, Crépuscule à Tokyo se révèle être d'une grande noirceur et d'une puissance émotionnelle forte, où Ozu aborde brillamment des thèmes qui lui sont précieux et dirige formidablement ses comédiens.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 188 abonnés 5 196 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 octobre 2015
    Le film tourne autour de la tragédie de cette jeune fille en quête des secrets qui entourent sa naissance et son impossibilité d'aimer ou de vivre. C'est très beau et triste en même temps. Des scènes superbes pour une histoire forcément sensible.
    Hotinhere
    Hotinhere

    570 abonnés 4 995 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 avril 2024
    Le drame intime douloureux (mais un peu mou par moment) d’une famille japonaise qui s’effondre face au poids du secret et des non-dits.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    69 abonnés 781 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 décembre 2023
    Effet petit écran, j'ai failli dormir et pourtant au final, je ressort l'impression d'avoir pénétré dans l'intime des films d'Ozu, le décortiqueur des familles japonaises.
    Dans ce dernier film noir et blanc, explosent à profusion des thèmes sombres dans l'intimité familiale, illustrés également dans la tonalité des plans extérieurs. Le doute surgit au sein du foyer pour laisser place à un doute profond sur le poids d'une naissance illégitime pendant la guerre, ou relatif à l'abandon précoce des filles par leur mère; spoiler: la volonté d'avorter face à la fuite d'un jeune père vient illustrer un déséquilibre croissant.

    A la fin les panneaux muraux continuent de glisser, mais l'apparente harmonie familiale et les piliers de la société traditionnelle sont en miettes..
    Pas d'effet tapageur, seuls des plans construits méticuleusement nous renvoient un questionnement profond sur l'évolution de nos sociétés modernes. Intemporel.
    streaming - novembre 2023
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 955 abonnés 12 478 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 juin 2016
    Voici l'un des films les plus sombres qui soient de Yasujirō Ozu! Voici aussi l'un des plus beaux du cinèaste japonais! Sur le malheur d'une maison familiale, Ozu inscrit des images mèlodramatiques comme on n'en voit pas souvent « au cinèma » , des images d'une noirceur singulière qui rendent ce "Crèpuscule à Tokyo" très èmouvant! L'argument, deux jeunes femmes qui vivent avec leur père (le grand Chishū Ryū) dècouvrent que leur mère qu'elles croyaient morte vit avec un autre homme! spoiler: L'une très fragile moralement se suicide, l'autre retourne auprès de son mari! il n'y a pas de suicide volontaire, mais abandon, lassitude : Akiko ne choisit pas de mourir mais seulement de ne plus vivre, puisque l'occasion s'en prèsente!
    Les dècors s'accordent admirablement aux personnages : le cafè Gerbera, le club Kotobuki, la maison familiale des Sugiyama [...] De plus, l'interprètation est d'une homogènèitè remarquable! il est vrai qu'Ozu rèussit à remplacer le jeu d'un acteur par une « ècriture du geste » dont la vèritè, sans cesse accordèe au dècor, est vraiment parfaite! La musique de Kojun Saitô est très belle et s'accorde joliment avec le visage triste de Ineko Arima et la solitude de Chishū Ryū...
    Agnes L.
    Agnes L.

    174 abonnés 1 673 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 décembre 2023
    La société japonaise est comme les autres cultures. Elle connaît aussi ses difficultés conjugales, ses drames et autres problèmes de la sphère intime. Intéressant de voir le traitement du réalisateur Ozu sur ces sujets et aussi le jeu de ses acteurs, qui nous avaient habitué à des histoires bien plus paisibles. Là, il nous fait découvrir un peu de la vie nocturne et ceux qui les fréquentent. L'atmosphère générale est lourde, beaucoup de scènes sont tournées le soir et le noir et blanc accentue encore davantage le côté dramatique des événements.
    Pascal
    Pascal

    163 abonnés 1 699 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 avril 2024
    Dernier titre en noir et blanc de YO (1957), considéré comme un des plus sombres de son auteur, c'est une très grande réussite.

    Si Ozu reprend dans ses films les rôles que l'on a vu dans ses autres opus ( notamment de ceux réalisés après-guerre et surtout à partir de printemps tardif -1949) les personnages sont bien différents.

    Ici, il s'agit du destin de la descendance d'un couple qui s'est séparé dans le passé, l'épouse ayant trompé son mari, lui même travaillant pendant plusieurs années en Corée. C'est le mari qui éleva ses enfants.

    Si Ozu montre, il ne donne pas toujours d'éléments sur les tourments intérieurs de ses personnages. Ce ne sera pas tout à fait le cas ici. On comprend la tristesse que représenta le divorce des parents, le poids de l'absence de la mère, les névroses que cette histoire familiale engendra pour les enfants.

    Cinéaste au combien psychologique, même si les personnages acceptent leur destin, le spectateur est largement mis à contribution dans ce cinéma dont la finesse parvient à transmettre compréhension et empathie à l'égard de certains personnages.
    GéDéon
    GéDéon

    89 abonnés 525 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 décembre 2023
    Avec ce film sorti en 1957, le réalisateur japonais Yasujirô Ozu livre une œuvre plus sombre qu’à son habitude. L’analyse de la cellule familiale reste bien évidemment au cœur de son récit. Toutefois, il aborde ici le portrait de trois femmes ayant pris des décisions contraires à la morale de la société de l’époque. L’abandon d’enfants, le divorce, l’avortement et le suicide sont traités de manière tragique mais toujours avec pudeur et retenue. L’ampleur de ces sujets couvre ainsi une universalité beaucoup plus large que la seule société nippone. Bref, un drame sans une once d’espoir qui reste très avant-gardiste.
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    40 abonnés 2 480 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 avril 2024
    De tous les films de l'après-guerre d'Ozu, "Crépuscule à Tokyo est probablement le plus sombre et le plus triste. A vrai dire, c'est un mélodrame des familles qui serait imbuvable sous d'autres latitudes. Est-ce l'effet de la réalisation dépouillée du cinéaste ou simplement le mode japonais, toujours surprenant dans ses rituels et particularismes (et en particulier cette absence d'effusions, de contacts physiques, malgré la sentimentalité du sujet)? On accepte en effet plus volontiers ici les proportions dramatiques communes du sujet.
    On retrouve dans "Crépuscule à Tokyo" les thèmes d'Ozu amplifiés, tels le saké (beaucoup de scènes se passent dans des cafés ou tripots) ou les machines à sous comme échappatoire au marasme; tel, surtout, le sort fait aux filles. Elles sont deux soeurs, Takako et Akiko, à vivre sous le toit de leur père; l'une mal mariée (ces fameux mariages arrangés) spoiler: à un époux alccolique, l'autre -fil directeur mélo de ce long film qui prend son temps- accablée par les "oeuvres" de son amant et qui doit prendre une décision...Ajoutons que l'une et l'autre ont été jadis abandonnées par leur mère, laquelle est de retour
    ...et tout est en place pour qu'Ozu, en moralisateur, pointe du doigt les dysfonctionnements ou l'éclatement familiaux, causes de tant de malheurs. Et toujours, à la fin, cette peur de la solitude qui hante les parents restés seuls.
    Le cinéma d'Ozu, traitant des phénomènes de société et des tourments de ses concitoyens, ne s'est jamais refusé des traits d'humour ou des peronnages gais au-delà de la gravité ou du sérieux. En revanche, dans ce film-ci, comme épousant l'errance dramatique et éplorée d'Akiko, la jeune fille "perdue", Ozu n'a pas le coeur de se réjouir ou d'espérer quoique que se soit.
    Patjob
    Patjob

    35 abonnés 601 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 avril 2024
    Toutes les saisons sont citées dans les titres des films de Ozu, sauf une : l’hiver. Si elle devait être associée à l’un de ses films, c’est bien à celui-ci : par le froid et la neige qui accompagnent le plus souvent les personnages, mais aussi par la tristesse et le drame dans lesquels ils sont plongés. C’est le film le plus « noir » du réalisateur, et il est à mon sens particulièrement réussi. Il est aussi plus narratif : différents drames se succèdent, ou s’entrecroisent, et les plans fixes d’extérieurs si typiques du cinéaste sont ici, plus que des pauses contemplatives, des moments de respiration entre eux. Tout est raconté simplement, avec empathie pour (presque) tous les personnages, et Ozu développe un talent particulier pour faire pressentir, dans les secondes qui le précède, l’élément dramatique qui arrive. Ce côté plus « mélo » que ses autres films reste parfaitement maîtrisé, en témoignent plusieurs scènes de grande intensité traitées avec retenue et sobriété, et cette fin d’une simplicité désarmante qui fait ressentir en même temps résilience et résignation.
    Plume231
    Plume231

    3 933 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 novembre 2012
    "Noir c'est noir. Il n'y a plus d'espoir". D'habitude le grand Ozu même dans ses œuvres les plus dramatiques essayait d'alléger l'atmosphère de temps en temps soit avec une petite réplique ou une petite séquence drôle qui tombe au bon moment ou encore par l'intermédiaire d'un personnage ; là rien, nothing, nichts, nada, kaimu... Un Ozu noir de chez noir qui ne laisse aucune place à la moindre parcelle d'espoir où la science du cadrage et la subtilité de l'écriture (sauf une petite teinte un peu trop moralisatrice sur la fin mais c'est bien la seule chose que l'on puisse reprocher !!!) du cinéaste fait encore une fois des étincelles. Quand à la jeune Ineko Arima, elle arrive à voler la vedette face aux deux gros mastodontes du cinéma japonais que sont la rayonnante Setsuko Hara et l'inaltérable Chishū Ryū, ce qui est loin d'être un mince mérite. Certainement le diamant noir de la filmo ozuesque.
    Yoloyouraz
    Yoloyouraz

    34 abonnés 566 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 juillet 2008
    Une chronique sombre, probablement trop longue, mais dont le mérite principal est de rappeler que Y.Ozu n'excelle pas seulement dans la peinture nostalgique ou euphorique.
    Orno13
    Orno13

    14 abonnés 635 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 mars 2024
    Comme son titre l l'indique, c est le film le plus sombre, le plus tragique du répertoire de cet immense réalisateur japonnais.
    Il met en scène une famille nippone de l apres guerre dont les membres un a un rencontrent des problèmes et surtout des blessures irréparables
    Le père ne se remettant pas du départ de sa femme et a élevé seul ses 2 filles.
    La sœur aînée takkako revenu vivre avec son père ,malheureuse avec son mari alcoolique et violent.
    Et enfin akiko la petite sœur qui n a pas connu sa mère ou si peu, un manque irrémédiable dont on percoit une souffrance immense qui va être le point d orgue du film.
    Filme en noir et blanc , un excellent film émouvant et dont le désespoir est présent.
    On y retrouve les thèmes récurrents d Ozu.
    Les meilleurs films de tous les temps
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