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weihnachtsmann
1 132 abonnés
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3,5
Publiée le 10 avril 2020
Le poids du sacrifice, le regret d'être honnête et de réécouter une tradition de probité au-delà de l'amour filial. La dernière scène donne le résultat de ces pensées. La douleur et l'amertume.
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3,0
Publiée le 1 juin 2016
Adaptèe d'une histoire d'Ernst Schwarz, "Une femme de Tokyo" de Yasujirō Ozu est prèsentèe ici dans sa version muette d'origine comme l'ètait "Où sont les rêves de jeunesse ? " l'annèe prècèdente! spoiler: C'est l'histoire de Chikako, une grosse travailleuse! Elle est gènèreuse envers son frère! Populaire parmi ses collègues! Après sa journèe de travail, elle se rend chez un professeur et l'aide à faire des traductions...tard le soir! On n'apprendra qu'elle travaille en fait comme hôtesse dans un cabaret louche [...] Le film ne dure que 47 minutes mais la maturitè fèminine du rèalisateur se fait dèjà sentir! Autour de l'èmouvante Yoshiko Okada, on reconnaitra Ureo Egawa mais surtout Kinuyo Tanaka et Chishū Ryū! Dans cette trame sur laquelle plane l'ombre du suicide, Ozu rend aussi hommage à Ernst Lubitsch et à son "If I Had a Million" dans un cinèma de quartier de Tokyo! De ce classique du film à sketches, c'est Charles Laughton que Ozu choisit de mettre à l'honneur à l'ècran, en souvenir d'un passè pas si dèpassè! Technique, ça se tient, mais on aurait aimè que ce film dure plus longtemps...
Film muet de YO (1933), il prend la forme d'un moyen métrage (45 mn environ). On y trouve le thème de la femme qui se prostitue pour survivre ( il sera repris dans " un poule dans le vent" - réalisé après guerre), celui de l'étudiant ( début de " le chœur de Tokyo ").
Le scénario se termine de façon tragique, rend hommage au cinéma américain, les fameux plans vides ( cheminées d'usine, bouilloire fumante) sont présents, ainsi que Kinuyo Tanaka ( actrice phare du cinéma nippon).
Ces plans dits " vides" traduisent le temps qui passent et prennent peut-être aussi la place d'observateur symbolique de la condition humaine ( hypothèse formulée par Yoshida dans son ouvrage sur Ozu qui me semble plus pertinente que celle émise par le futur cinéaste Paul Schrader dans son ouvrage resté fameux sur " le style transcendantal" -1971-)
Première oeuvre muette que je vois du père Ozu avec ce film assez court (il dure 47 minutes!). Le scénario tiendrait sur une feuille de lotus mais le cinéaste montrait déjà un très fort talent à intéresser le spectateur aux détails du quotidien. Sur le plan technique, il y a quelques mouvements de caméra et surtout bien sûr des plans fixes même s'ils sont pas tous au raz du tatami. A noter un hommage à Ernst Lubistch avec l'incrustation dans le film d'une très grande partie de son court sketche dans "Si j'avais un million". Avec ce film, on peut sentir un Ozu qui se cherche.