Scarface réalisé par Brian De Palma en 1983. *Les points que j'ai appréciés → • Al Pacino • La réalisation d'une très grande maîtrise • Le déroulement de l'histoire • La scène de fin complètement folle
*Les points que je n'ai pas appréciés → • Absolument rien
*Conclusion → J'ai aimé, c'est un super film avec un grand Al Pacino. 10/10.
Des acteurs qui surjouentspoiler: (Al Pacino n'est pas du tout crédible) dans des situations peu crédibles!!! Pfeiffer est très peu exploitée dans le film!! . Un très mauvais film
Al pacino et l'interprète inoubliable de Tony Montana , l'un des gangster mythiques du cinéma hollywoodien . Dirigé par le grand Brian de palma ( les incorruptibles , mission impossible, l'impasse,...) et produit par Martin Bregman , scarface présente le parcours violent d'un réfugié cubain à Miami se battant avec rage pour parvenir au sommet de l'empire de la cocaïne . Scénarisé par Oliver Stone (lauréat aux oscars) , accompagné par la musique de Géorgio moroder , scarface a rejoin le cercle fermé des chefs d'œuvre de l'histoire du cinéma . Une peinture ultra violente et impitoyable de l'autre face du rêve américain .
"Scarface" est un magnifique fil de gangster ! Un chef d'oeuvre porté par une sublime B.O, une interprétation sensationnelle d'Al Pacino, et une mise en scène quasi-parfaite de Brian DePalma !!! Un film culte pour tout le monde. Que vous soyez cinéphile ou pas, vous connaissez forcément "Scarface" ! De plus, le film porte un message politique : l'histoire de l'arrivée des immigrés Cubains aux États-Unis en 1980, et un message critique, sur le monde du crime, sur le drogue et les ravages qu'elle provoque, et sur le "rêve humain", qui consiste à vouloir être riche, par n'importe quel moyen, même illégal... À force de vouloir tout gagner, Tony Montana finit par tout perdre ! Le film est hyper-intéressant, on ne s'ennuie jamais, le scénario, d'Oliver Stone, est parfaitement écrit et étudié pour ne pas rendre le film (plus de 2 heures 40 quand même !) trop long. Al Pacino est toujours magnifique et extrêmement juste... L'interprétation de Michele Pfeiffer est également très réussie. La musique, superbe, sublime le tout pour en faire un véritable chef d'oeuvre ! La dédicace à la fin du film, destiné à Howard Hawks, rend le film encore plus cinéphile. Un film à voir et à revoir !!!
Je l'ai vu en... VF! en province lors de sa sortie dans une micro salle ! Tout un programme, 30 ans plus tard, après avoir tout lu, tout entendu, tout analysé et plus ou moins tout digéré sur ce film qui, en France à l'époque à fait peu d'entrées en France, je crève d'envie de retourner le voir en VO et... en salle!
Tout a déjà été dit sur Scarface, œuvre phare des années 80, remake d’un classique de Hawks. Ce long-métrage culte, qui fit entrer définitivement Al Pacino dans le cercle très fermé des acteurs de légende, est une fresque éclatante relatant l’ascension puis la chute d’un gangster aussi fou que charismatique. Mais c’est surtout un pamphlet féroce dans lequel le rêve américain en prend pour son grade. Certains seront sans doute rebutés par la brutalité et le mauvais goût assumé de certaines séquences mais je pense au contraire que cette vulgarité de façade vient enrichir la dimension satirique du film. Un pur objet de jouissance cinématographique.
Bon, « Scarface » est souvent cité en référence cinématographique par bon nombre de (pseudo) « bad boys » (pseudo) gangsters qui ne retiennent généralement que les quelques scènes où Montana se charge le tarin, prend un bain dans son jacuzzi cigare en bouche et pète un gros câble à la fin. Mais « Scarface » ne se résume pas qu'à cela. Il s'agit avant tout d'un très bon film de gangsters, violent et baroque, excellemment porté par Al Pacino et et bien mis en scène par De Palma. Mais c'est également une certaine façon de dénoncer le concept du « rêve américain », ce mirage qui pousse, encore aujourd'hui, bon nombre de personnes à quitter leurs pays pour venir se brûler les ailes sur la « terre promise US» et ses « innombrables possibilités ». Car c'est comme au loto, 1 fois on gagne, 1000000 de fois on perd... et la fin ne peut en aucun cas justifier tous les moyens. N'est-ce-pas la morale de « Scarface » finalement ? A méditer.
(...) Le film d'ailleurs est en soit un petit bijou, un film criminel d'une grande intensité et qui sait traité son sujet avec force. Loin d'être complaisant avec son perso principal à qui il prête bien sûr force punchlines mais qui sont, si on y regarde de plus près, en majeure partie des phrases saccerdotales et sans aucune idée directrice si ce n'est celle de faire du fric. un type dangereux donc et que l'on peut assimiler au plus cannibale des capitalistes, comme le sera plus tard Gordon Gekko dans "Wall street" de... Oliver Stone. Derrière la caméra, De Palma est dans la forme de sa vie et son inspiration est au zénith, puisqu'il savait à l'époque enrobé un bon gros produit commercial de toute sa maestria formelle que l'on retrouve dans de nombreux plans virtuoses à la grue, maîtrisant son découpage comme peu d'autres et nous troussant plusieurs séquences d'action ou de tension dans lesquelles son art du suspense, hérité de son grand modèle Alfred Hitchcock, s'exprime avec beaucoup de liberté. Grand scénario, grande mise en scène et donc acteurs au top, avec un Al Pacino habité, parfois un poil cabotin mais qui tient le film sur ses épaules. Plus d'infos sur le film à lire sur