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OMTR
17 abonnés
263 critiques
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5,0
Publiée le 30 juin 2019
Lorsque vous élevez des enfants, vous remarquez que les problèmes les plus critiques ne relèvent pas de l’éducation en soit, mais de l'influence de la communauté. Maman Montana est une mère admirable qui a des valeurs, des principes et des idéaux pour lesquels elle se bat. C’est une travailleuse honnête et son enseignement, sur l’argent sale qui pue, est le meilleur type d’éducation que les parents puissent donner à leurs enfants: spoiler: "Mama Montana: Mon fils ? J'aurais aimé en avoir un ! C'est un crétin ! C'était un crétin avant et c’est un crétin maintenant ! On n’a pas eu un seul mot de toi en cinq ans. Cinco anos. Tu apparais soudainement ici et tu jettes de l’argent sur nous ? Tu penses que tu peux « acheter » avec ton argent ?
Tony Montana: Allez, maman.
Mama Montana: Tu penses pouvoir venir ici avec tes vêtements de frimeur et te moquer de nous ?
Tony Montana: Maman, tu ne sais pas de quoi tu parles.
Mama Montana: Non, ce n'est PAS comme ça que je suis, Antonio ! Ce n'est pas ainsi que j'ai élevé Gina. Tu ne vas pas la détruire. Je n'ai pas besoin de ton argent Gracias! Je travaille pour ma vie. Je ne veux plus de toi dans cette maison ! Je ne veux pas de toi avec Gina ! Alors viens, sors ! Et emporte cet argent sale avec toi! Il pue !"
Un grand film de gangster où on voit évoluer jusqu'au sommet un homme, mais qui reste un homme et va se voir ramener sur terre dans un monde de mafieux. Un film rempli d'histoire un petit peu long. À voir. Bon film à tous !
Al Pacino est définitivement le gangster parfait au cinéma. Déjà plus que brillant dans "Le Parrain", il incarne dans "Scarface" de Brian De Palma un petit gangster cubain cherchant à se faire un nom dans le milieu de la drogue. On suit avec autant de passion sa romance avec le personnage incarné par Michelle Pfeiffer que son ascension fulgurante, puis sa chute inéluctable. De tous les films sur le monde de la drogue et du crime aux Etats-Unis, "Scarface" est sans aucun doute l'un des plus marquant avec le personnage désormais emblématique de Tony Montana. Brian De Palma nous immerge dans un Miami où règne la pègre. Il est étonnant de voir que le film n'a quasiment pas vieilli et est toujours aussi percutant et passionnant. "Scarface" est un « must see » du septième art.
Le film que je pensais inévitable, que je classais dans les classiques qu'il fallait avoir vu, et dont je me serais bien passé. Certes Al Pacino est bon mais franchement, que tirer de cet enchaînement de meurtres, de snifages de cocaïne, d'injures, de projections d'hémoglobine, etc. ? De l'ennui. Vu la note moyenne donnée par les spectateurs (4,3), j'ai dû rater quelque chose...
J’ai regardé ce film pour la première fois il y a deux mois et depuis je l’ai revu trois fois, j’ai eu ce que l’on peut appeler un coup de foudre. Impossible de s’ennuyer en regardant l’ascension de Tony Montana mais aussi sa descente dans la paranoïa. Les scènes de violence sont toutes incroyables, surtout pour l’époque (mention spéciale à celle de la tronçonneuse qui m’a vraiment scotché la première fois que je l’ai vu). La fusillade de fin est elle aussi géniale, sûrement ma préférée dans tous les films que j’ai pu voir (même si celle de Django Unchained dans Candyland a une place spéciale dans mon coeur). Les acteurs sont bien sur tous très bons... que dire du légendaire Al Pacino qui une nouvelle fois se fond totalement dans le personnage de ce gangster égocentrique à l’opposé total de Michael Corleone qu’il jouait lui aussi à merveille. Je dois dire que même si c’est un peu ringard, j’adore la soundtrack que j’écoute en boucle depuis 2 mois. La musique de Giorgio Moroder rajoute vraiment une ambiance différente des autres films de gangsters. En bref, j’ai eu un véritable coup de coeur pour ce film de De Palma qui rejoint mes préférés aux côtés de Carlito’s Way...
Le meilleur film pour parler de gangster, de la politique cubaine et une destination bateau pour ces réfugiés vers la Floride, poussée par le régime de Fidel Castro, la grande porte ouverte de l’opportunisme dans les années 80, comprenez des indésirables voyous. Avec son protagoniste culte qui aboie comme un chien enragé mordant, son allergie à l’autorité que représente son pays natal, soit le triomphe du communisme ou la loi de la pègre pour les cubains comme choix inespéré. Un vrai dur et une racaille pour employer le terme dans le sens de l’intrigue, le délinquant sans instruction et scrupule, parti de rien devient le big boss de cette montagne argenté de la drogue. Une mise en scène très stylée avec cette ambiance musicale qui bouge, j’avais l’impression d’être dans le célèbre jeux vidéo controversé qui s’en inspira, « Grand Theft Auto », les fringues bien sapés de Tony Montana, sa vulgarité est monumentale, de l’anthologie du cinéma, ça correspond parfaitement au personnage. Il y a une morale dans tout ça, le caïd tient a ses principes malgré son caractère irascible, l’opinion de la réalisation qui ne prend pas partie, un contre héros et l’archétype du vilain qui finira tragiquement, la fin spectaculaire est nourrit sous les feux de balle rappelle une histoire vraie.
Brian de Palma signe ici une pépite cinématographique. Certains films sont indétrônables car ils incarnent un modèle du genre. Scarface en fait parti, Al Pacino dans ce film est Majestueux.
Qui ne connaît pas Tonny Montana... "Moi je n’ai confiance qu’en mon manche et ma parole... l’une est de fer et l’autre d’acier !". Réplique culte, scènes épiques, tout est réuni pour faire un des meilleurs films de gangster de tout les temps.
S’il existe un film qui a bien dépassé son auteur, voire même a une influence qu’il a pu regretter, c’est bien le Scarface de 1983. En effet, le film réalisé par Brian De Palma et scénarisé par Oliver Stone est souvent considéré comme une icône dans les banlieues (notamment en France). Souvent, il n’est retenu par ce public que l’ascension de Tony Montana et sa "classe" en oubliant complètement sa chute et donc la véritable morale du film (le trafic de drogue n’amène qu’à la prison ou la mort) et une vision très négative du personnagespoiler: (Elvira le quittera se rendant compte qu’ils sont devenus des losers, Gina ne renonce pas à tirer sur Tony cette fois…) . Ce succès empêche même une grande partie du public de savoir que Scarface est en réalité le remake du film éponyme d’Howard Hawks (lui-même tiré du roman d’Armitage Trail). Ce qui intéressant avec ce film est d’ailleurs qu’il est une relecture totalement nouvelle de son modèle et non pas une pâle copie. Ainsi, si le film garde les éléments principaux du premier récit, il le retranscrit dans les années 80 et l’adapte donc aux modifications de la politique, de la société et du gangstérisme. Le principal protagoniste n’est donc plus un immigré italien sortant de prison et déjà plus ou moins inséré dans le gangstérisme américain mais un réfugié politique cubain ayant déjà été en prison dans son pays mais repartant totalement de zéro aux États-Unis. Cela entraîne une modification de son nom, Tony Camonte devenant ainsi Tony Montana, tout comme celui des autres personnages (Francesca dite "Cesca" devient Gina, Guino Manolo dit "Manny", Poppy Elvira, Johnny Lovo Frank Lopez…). L’intérêt d’Oliver Stone pour la politique et l’étude de la société américaine apparaît donc dans le long prologue en images d’archives (décrivant la vague d’immigration cubaine de 1980 appelée l’exode Mariel) qui ouvre le film. Cela passe aussi par l’évolution du banditisme : la prohibition, terminée depuis longtemps, a cédé la place au trafic de drogue et la violence s’est énormément accentuée depuisspoiler: (la scène de la tronçonneuse et celle de la fusillade finale en sont les exemples) et s’est affranchie de toute moralespoiler: (au point où c’est le peu de conscience que possède Tony Montana qui entraîne sa perte cette fois) . De plus, les 50 années séparant les deux films permettent également d’évoquer plus franchement le thème du désir incestueux de Tony pour sa sœur.spoiler: Là où il n’était que suggéré et semblait plus ou moins consenti par elle dans la dernière scène du film de 1932, il est clairement explicité dans la dernière scène par une Gina qui n’hésite pas à tirer sur son frère cette fois.
Le tout est servi par une réalisation éblouissante d’un Brian De Palma qui affiche moins sa mise en scène qu'à l’accoutumé (à l’exception d’un discret travelling compensé), une interprétation éblouissante (celle d’Al Pacino est en grande partie responsable de la célébrité de Tony) et une musique de Giorgio Moroder puissante et originale par son côté électro. Scarface, même s’il a été dépassé par une célébrité oubliant une grande partie de son message est donc une œuvre marquante de l’œuvre de son cinéaste, du cinéma des années 80 et du film de gangsters qu’il faut avoir vu au moins une fois dans sa vie.
Culte par la présence et prestation de Pacino, le début avait pourtant bien commence, sur fond de révolution cubaine. Mais au fur et à mesure, le script, trop présent, m’a ennuyé et perdue, c’est c’que j’appel le bla bla. spoiler: Seul scène qui aurait pu être belle, c’est celle de la baignoire avec la petite tronçonneuse, ou là, l’un des héros se fait découper le bras gauche. Malheureusement, seul le vacarme de l’outil fait la chose, la giclure de sang et le sang lui-même sont horriblement mal fait. Juger – 12 Ans, j’en donne -10 Ans. Et lorsqu’on parle de révolution dans un pays, je m’attends encore par réflexe, à ce qu’il y est des affrontements entre la population et la police. Et bah rien. Et c’est bien ça qui aurait réellement pu mettre du piment dans ce film.
Brian De Palma s’attache au remake du film de Howard Hawks comme il a pu faire pour les films d’Hitchcock dans les années 70-80. Évidemment ce film est culte tout comme son personnage Tony Montana parfaitement interprété par Al Pacino. Ce film est néanmoins stéréotypé et vu comme le rêve américain. Je ne pensais pas que la mise en scène du film serait ainsi mais De Palma reste dans son univers. J’ai néanmoins moins apprécié le film par rapport à la 1ère fois ou je l’ai vu peut être en raison du fait que c’est le film de gangster mais qu’il ne sublime pas le genre. Il reste une référence pour l’action et aussi pour des jeux tels que GTA.
Comme tout le monde j'ai entendu parler de ce film "culte" , ce qui m'a décidé à le voir. J'ai été quand même assez décu. Al Pacino se contente de 2 expressions de visage pendant 2h49, tandis que Michelle Pfeiffer s'ennuie et nous le montre, alors que les autres sont inexistants ( F.Murray Abraham et ses 3 lignes de texte ) . Vraiment étonnant , au bout de 2h de film, Pacino en mode Parrain; lèvre inférieure en avant...
Surtout , le problème de ces grandes fresques c'est que tout est survolé sans souci de vraisemblance. Ainsi, à peine Montana a-t-il le temps d'essuyer 3 assiettes que la mafia locale le recrute . A peine a-t-il gagné la confiance du parrain qu'il le bute... Sans compter qu'à sa première erreur, 30 gangsters rappliquent dans la nuit pour le descendre... Je m'attendais à plus de psychologie, plus de finesse. Je ne le regarderai pas 2 fois
Ce n'est que trop tard que je le visionne mais mieux vaut tard que jamais. Des le debut, on sent le classique et l'ambiance reste tout au long du film. Le bon vieux film de gangster et certainement un precurseur pour certains aspects. Je trouve cependant personellement qu'il manque quelque chose pour en faire un chef d'oeuvre complet.
Un excellent film de gangster culte et violent avec de très bons acteurs, une BO juste géniale, une excellente mise en scène, des plans d'une grande maîtrise et une histoire captivante.
D'une intensité sans faille, Scarface est un monument du film de gangster tout comme Al Pacino est un monument du cinéma tant son jeu est saisissant. Et s'il tient le rôle central du film, il n'aurait pas autant d'impact s'il n'était entouré de pointures aussi immenses que lui, il faut le souligner. La mise en scène est excellente, laissant assez peu de place à la musique et aux effets de style proprement dits pour accorder un maximum d'attention aux personnages et aux échanges qu'ils ont entre eux (les dialogues sont d'ailleurs excellents). Il en résulte une impression de réalisme, comme si la vérité nous était présentée toute nue, sans fard, faisant de chaque scène un moment de tension où l'on sent que tout pourrait basculer du tout au tout. Enfin, en parlant de réalité, ce film va bien au-delà du "simple" film de gangster comme on a pu en voir par ailleurs du fait qu'il incarne au travers de l'histoire de Tony Montana une critique sociale qui entremêle plusieurs niveaux de lecture : le principe communément admis de l'argent comme finalité absolue, symbole de réussite et source de reconnaissance sociale, l'implication des politiques dans les affaires sales de corruption, les consommateurs de drogues dures qui jouent les offusqués en découvrant le revers de la médaille, la maladie et la misère de leurs pairs... Bref, toute l'hypocrisie de nos sociétés contemporaines est étalée là sous nos yeux, avec pour porte d'entrée le portrait d'un homme sorti de nulle part qui vise ce qu'il assimile à de la réussite sociale et fait tout ce que la société toute entière attend de lui pour y parvenir.