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DaftCold
19 abonnés
213 critiques
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1,5
Publiée le 29 janvier 2019
Mais quel film ennuyeux ! Le propos amené aurait pu être tellement plus intéressant, mais ici la narration se perd dans des détails, des personnages inutiles.... D'ailleurs, utiliser une personne qui raconte son histoire comme narration, ça a déjà été fait, c'est souvent très réussi et très efficace. Ici, ça sent la facilité scénaristique. Aucune idée de comment introduire son histoire... Et d'ailleurs vu la phrase finale, ça manquait également d'idee pour conclure ce long métrage que je ne conseille pas dutout.
Ne vous fiez pas au synopsis, il ne s’agit en rien d’un film d’espionnage mais sur la vie d’étudiants au sein d’un collège anglais huppé et strict dans les années 30. Malgré une belle reconstitution d’époque et un solide casting, ce film se révèle trop ennuyeux pour être captivant.
Je ne vais sans doute pas me faire des amis mais, en dépit de certaines audaces scénaristiques ou formelles, j'ai trouvé ce film particulièrement ennuyeux, traînant en longueur dans un récit à la finalité largement éventée dès le départ. Tout se passe dans une atmosphère mélancolique et languissante, et si les comédiens sont effectivement brillants, ils ne parviennent pas à tirer plus que cela leur épingle du jeu, le film alignant les séquences cousues de fil blanc.
Le ton du film est donné dès le générique: le voile se lève doucement sur un lac tranquille et calme qui recèle peut être en profondeur des secrets inavouables. Le film en soi est une belle étude de mœurs. On pense tout de suite au "cercle des poètes disparus" mais également à Robert Altman. Le rigorisme des collèges anglais fascine car il est une société secrète en miniature et les étudiants qui s'aiment et qui découvrent leur homosexualité sont en même temps le reflet d'une tradition sévère mêlée d'un éveil à l'amour tendre et naïf. Vraiment intéressant.
Excellent drame qui a l'élégance de ne jamais arracher une larme, mais n'en est pas moins bouleversant. L'histoire magnifique de deux étudiants dans une prestigieuse et élitiste école anglaise qui veulent un peu de reconnaissance de la part des autres mais le premier est communiste convaincu, et le second est homosexuel encore en recherche de soi... Et les buts des deux étudiants vont être mis à mal, ils vont devoir lutter ensemble pour finalement prendre une décision importante (spoiler: quitter la course à la gloire que prône la fac pour se concentrer sur soi, être enfin la personne qu'on est et non celle que les autres attendent ), une morale grandiose. Ce qui frappe en premier dans Another Country est la justesse, le naturel extraordinaire avec lesquels les deux acteurs principaux (Rupert Everett et Colin Firth) interprètent leur personnage. Il faut savoir qu'il s'agit du premier grand rôle de Everett (très jeune) et l'un des premiers de Firth (qui a rarement fait mieux après tant il est doué ici). Everett crève littéralement l'écran, et pour cause : il ne joue presque pas, il est homosexuel et a les mimiques naturelles de ce que notre société aime bien catégoriser de "efféminé", pour ma part je dirai " sensible et charmant ". Il est touchant au possible, crédible, son duo avec Firth (réitéré par la suite) est merveilleux de complicité... Que demander d'autre ? Un film parfois violent en émotions sans larme pour faire réfléchir et avancer les mentalités, des acteurs brillants, une histoire intelligente, des plans travaillés en symbolique... Another Country est un chef-d'œuvre de finesse dans une histoire touchante.
En raison de son conservatisme formel, "Another Country" ne parvient à convaincre ni dans sa description d'une société britannique des années 1930 rigide et hypocrite, ni dans ses motifs psychanalytiques sous-jacents (l'homosexualité et le reniement de la nation justifiés par l'absence du père ?)
L'auteur du scénario, Julian Mitchell, a adapté sa propre pièce de théâtre. La trame s'inspire d'une histoire vraie, celle d'espions britanniques (Guy Burgess, Anthony Blunt, Donald MacLean...) passés à l'Est au début des années 1950. Dans le film, le personnage principal s'appelle Guy Bennett, un nom qui ressemble à celui de l'un des protagonistes de cette histoire. Si ce personnage est bien un espion, le film n'en est pas pour autant un film d'espionnage. Le réalisateur ne prend d'ailleurs pas la peine d'expliquer les circonstances dans lesquelles Bennett a retourné sa veste, ce qui est un peu frustrant. Another Country est avant tout un tableau social de l'Angleterre des années 1930 : description d'un monde rigide, intolérant, hypocrite et sournois, qui bride les libertés individuelles et pousse certains à se révolter contre leur pays, via l'engagement politique (avec les communistes) ou la trahison patriotique. Le propos est un poil démonstratif et le style manque probablement de corps et d'audace pour vraiment marquer les esprits, mais l'ensemble est plutôt élégant et bien aiguisé. À noter aussi la belle prestation de Rupert Everett.
Contrairement à la plupart des commentaires, je trouve que ce film montre aussi le CHARME de ces collèges britanniques d'élite du début du XXème siècle : décors et musique superbes, cadre de vie grandiose, personnages liés par mille intrigues, dialogues pertients... Et aussi d'ailleurs une relative tolérance pour l'homosexualité (largement pratiquée et explicitée, sans que cela choque les condisciples) à condition qu'elle reste secrète pour ne pas donner de l'école une image de lupanar. Hypocrisie ? Civilisation.
Une mention spéciale pour les personnages de James Harcourt et Fawler, interprétés par deux acteurs captivants (la voix française de Fawler est ridicule par rapport à sa voix originale).
Rappelant quelque peu l'univers du film Le Cercle des poètes disparus, Histoire d'une trahison mêle à la fois vie dans un pensionnat masculin, rébellion et homosexualité. Mais il s'agit d'avantage d'un film sur le refus de la différence et la volonté d'élitisme à tout prix d'un peuple... Un film qui montre comment un jeune homme s'est vu renvoyé de son établissement pour avoir été un homosexuel assumé, revendiquant ses convictions. Cet homme qui trahira son pays par la suite... Sujet très fort, servi par un Colin Firth déjà excellent si jeune et surtout, un Rupert Everett qui tient là un très grand rôle alors que sa carrière était encore au plus haut.
Le cinéaste Marek Kanievska a réalisé avec «Another Country» une condamnation efficace de l'hypocrisie et du mépris qui règnent dans le milieu estudiantin anglais. Les images sont très soigneusement composés même si elles ont tendance à donner un esthétisme un peu trop froid à l'ensemble coupant ainsi toute émotion venant d'un sujet qui ne demandait qu'à en procurer. L'interprétation, en particulier Rupert Everett dans le rôle principal, est quand à elle impeccable. Malgré sa trop grande froideur, ce film est incontestablement mené avec soin et intelligence.
Très beau film ou les difficultés de vivre son homosexualité dans les collèges anglais du début du XXè siecle. Ruppert Everett magnifique et de jeunes acteurs au tout début de leur carrière (Colin Firth, Cary Elwes). Vu à sa sortie en 1985, un film qui n'a pas pris une ride. Magnifique
Drame psychologique à l'angle de vue bien souvent changeant -notamment sur le monde des gays, mais il ne s'agit pas que de cela et l'ensemble présente tant de ces personnages finalement guère aimables sinon simplement civils justifiant d'autre part cette prise de position et enfin comment ne pas aimer la menace de Bennett " Si un seul des coups de la badine me touche... "; valable.
Peut-on rêver meilleur pamphlet, meilleure dénonciation d'un système aussi dur et aussi intolérant que celui des élites anglais de l'Entre-deux guerres ? Décors dépeignant la haute société, musique triste et mélancolique, plans longs et travaillés, photographie remarquable, le film ne manque pas de nous plonger totalement dans le milieu qu'il décrit. Le spectateur se retrouve directement dans le vif du sujet, avec dès les premières minutes une scène d'homosexualité très vite suivie du suicide d'un des jeunes. Désormais, tout le film tourne autour de deux autres personnages : un jeune étudiant gay et son meilleur ami, communiste convaincu. La description des personnalités des protoganistes est bonne, ni trop longue ni trop courte, l'évolution de chaque personnage se fait lentement, sans surprendre ni toutefois lasser le spectateur. Les jeunes Rupert Everett et surtout Colin Firth confirment leur présence exceptionnelle, entourés de seconds rôles extrêmement convaincants. C'est donc avec plaisir qu'on retrouve Cary Elwes dans la peau d'un jeune étudiant anglais perdu et naïf, et surtout Robert Addie, bluffant de crédibilité dans son rôle de chef de section, brutal et impitoyable. On regrette la fin, qui arrive un peu vite, sans laisser trop au spectateur le soin de s'imaginer les réelles circonstances de la trahison. Néanmoins un grand film, trop méconnu en France.
C'est un film touchant qui dénonce l'intolerance et l'absurdité d'une société que Guy Bennett finira par trahir. Des sujets encore d'actualité, on aurai aimer en savoir plus long sur cette histoire.
Un très beau film sur la vie d'une université prestigieuse de l'Angleterre post-victoriene...Un film sur la tolérance, filmé avec grace et élégance. A voir ABSOLUMENT