Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
4,0
Publiée le 8 mai 2010
"Le cuiassé potemkine" est sans doute le film Russe le plus connu de l'histoire du cinéma Soviétique.C'est un grand classique aujourd'hui. Il parle de la revolution de 1905 et de la mutinerie de marins sur un bateau. La scène du massacre sur l'escalier reste monumentale. Un film qui avait eu la très bonne idée de dénoncer toutes ces conditions hostiles en URSS.
C'est marrant quand même : le modèle hollywoodien créé par un réalisateur soviétique. Vieux mais quelques scènes resteront cultes. C'est une bonne illustration de la montée du communisme et de la fin venante du régime du tsar.
Un chef d'oeuvre d'Eisenstein, qui refuse le star système et préfère tourner une foule plutot que des personnages en particulier, la mise en scène est brillante et nous fait carrément penser à un documentaire, des images chocs à qui des réalisateurs comme Brian De Palma rendent hommages (la scène de l'enfant dans son landeau qui dégringole l'escalier au centre de la fusillade), un film historique qu'il ne faut surtout pas oublier..
Difficile de rester insensible à cette fresque révolutionnaire que nous présente Einsenstein. Entre des scènes d'anthologie (l'escalier d'Odessa est à la limite du jouissif) et des musiques enivrantes, "Le Cuirassé Potemkine" émerveille véritablement. Dommage en revanche qu'il ne fasse pas plus réfléchir, privilégiant une magnificence visuelle à une véritable profondeur à son propos.
un chef d'oeuvre inégalable... Le cuirassé Potemkine est un film choc, engagé et boulversant. Réalisé a la perfection de maniere tres novatrice avec une mise en scene tres recherchée, si le film n'était pas muet, on lui donnerais sans hésiter 10 ans de plus ! La photographie et la maniere dont le film est filé en général est vraiment tres interessante, et le montage est exceptionnel pour un film de l'époque ... techniquement on sent le travail incroyable qu'il y a eu pour ce film culte, et le résultat est a la hauteur ... d'ailleurs artistiquement on touche également la perfection .. le film dure malheureusement pas tres longtemps, mais au moins il a le mérite de ne pas trainer du tout, on est dans l'histoire des le début et on reste scotché jusqu'a la fin ! Les acteurs sont tres bons, la musique saisissante. Avec parfois des scenes difficiles mais réalistes..l'un des films muet les plus réussis qu'il soit, a voir absolument et surtout pour la qualité de la mise en scene, j'insiste.
Ce film a un intérêt historique très clair et il ravira les cinéphiles désireux de voir les prémices du cinéma et ses premières oeuvres révolutionnaires. Mais par rapport à ce qui se fait maintenant, le rythme, le montage, la dynamique, le chemin suivi par le film, sont assez plats. La scène dans les escaliers d'Odessa est le moment central du film et culte à juste titre. La révolte des matelots est bizarre et la surreprésentation de l'héroïsme et du patriotisme qui l'accompagne est très lourde.
A ranger avec Citizane Kane dans la boîte des gros classiques à voir une fois pour pouvoir dire que c’est fait. Et si l’on comprend en le voyant pourquoi les cinéphiles en font une montagne, on comprend aussi pourquoi Le Cuirassé Potemkine est infiniment moins vu que n’importe quel Chaplin, dont l’oeuvre garde toute la puissance d’origine grâce à une narration en béton armée. Que demande le peuple ? ‘’La liberté !’’ Et sinon ? ‘’Le montage !’’ Alors voilà : Eisenstein applique dans ce film sa théorie du ‘’montage des attractions’’ qu'il a explicité dans la revue Lef dès 1923. Selon lui le montage doit produire des chocs en mettant en rapport des éléments a priori indépendants les uns des autres et doit aboutir à ‘’un cinéma coup de poing’’. Le dynamisme du film ne provient pas de mouvements de caméra, Eisenstein utilisant majoritairement des plans fixes. Parmi les procédés mis en oeuvre par le réalisateur, citons les montages parallèles, les changements de rythme qui procèdent d'un découpage complexe avec une alternance de plans rapides et longs associée à une variation de la valeur des plans, et enfin l'opposition entre des séquences totalement muettes et d'autres accompagnées de musique. Le savant dosage de liaisons et de ruptures fait de ce film un véritable poème symphonique. Toute l'originalité d'Eisenstein est d'avoir poussé aussi loin et aussi tôt la sophistication du montage.
Un bon film, quoique parfois un peu long. Même s'il est maintenant un gran classique du cinéma, il était bel et bien à la base un outil de propagande soviétique. Certaines scènes sont tout de mêmes restées cultes comme les escaliers d'Odessa, une scène merveilleusement filmée et très bien montée.
Mon premier Eisenstein, j'en avais entendu parlé, mais pas qu'en bien, "intéressant mais chiant" revenait souvent. Mais ce Cuirassé Potemkine, tout film de propagande qu'il est, se trouve être un petit bijou, notamment dans la fameuse scène des escaliers, mais durant la scène finale aussi où l'on sent la tension monter crescendo, c'est juste magnifique de parvenir à une telle maîtrise. On assiste en plus à une démonstration technique à couper le souffle. On a encore beaucoup à apprendre des films de propagande soviétique.
C'est toujours un peu troublant de constater que le Cinéma existe depuis bien longtemps déjà. Et que le génie n'a pas d'âge. Car c'est bien de génie visuel qu'il s'agit là. Visuel, pas esthétique, bien que bon nombre de plans soient vertigineux par le choix de la lumière. Esenstein semble capter l'essence même du mouvement, et, par le montage, le spectateur ne devient que plus ivre d'images. Sur le navire d'Esenstein, il n'y a qu'une bonne raison de se rebeller : ne pas accepter la provocation que nous fait ce chef d'oeuvre précoce.
Je ne suis pas un fin connaisseur, mais je suis resté ébahi devant ce chef d'oeuvre, et je comprends pourquoi il est apprécié des vrais cinéphiles. J'ai été surpris par tant de maitrise technique en 1925. Il y a tout dans ce film, un scénario excellent (même si à la base c'est une commande pour la propagande), un rythme soutenu, de la suggestion, beaucoup d'émotions, grâce à un génie derrière la caméra. Certaines scènes sont stupéfiantes, mythiques (les escaliers). Il faut l'avoir vu !
S'il n'y avait qu'un film russe à voir dans sa vie, ce serait celui-là. Eisenstein a un sens du montage impressionnant et d'une modernité bluffante pour l'époque (voir la célèbrissime scène des escaliers d'Odessa). L'ensemble est très efficace malgré un petit coup de vieux.