Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
5,0
Publiée le 25 juin 2011
Chef d'oeuvre incontournable. Eisenstein invente le film publicitaire en lui offrant la grâce et le sens artistique dont il manque cruellement aujourd'hui.
Film évidement à replacer dans son époque et ce qui saute au yeux ce sont le nombres de plans utilisés! Chaque scènes est découpés par de nombreux plans court ce qui donnent un aspect assez moderne à ce film. Le récit ne souffre d'aucune lenteur,tous s’enchaîne merveilleusement bien; après avoir vu ça on a presque envie de combattre pour la mère patrie !
Un très grand film muet avec une séquence devenue culte tant par sa force symbolique que par la façon innovante de filmer. Le point fort du film et de monter en puissance au fur à mesure pour déboucher sur une fin en apothéose le tout soutenue par une musique grandiose! Il fait même parti des films qui ont fait le plus monter ma pression cardiaque au plus haut point!
Pas vraiment le temps de s'ennuyer en 5 actes d'un total d'une heure dix. Les images et les musiques sont riches (choix multiple concernant la bande-son). Film de propagande, certes, mais tout de même bourré de qualités. La scène de l'escalier est particulièrement réussie.
Un grand film du cinéma muet ! La musique est magistral, la réalisation est innovante (surtout les plans en plongés)... mais la meilleure qualité de l'œuvre est selon moi son montage, je sais pas combien il y a de plans dans ce film, mais il doit y a n'avoir beaucoup. A découvrir !
Film de propagande, et, par conséquent, pur document historique, "Le Cuirassé Potemkine" n'en est pas moins un chef d'oeuvre du cinéma muet. 85 ans après, on ne peut qu'être étonné de la modernité de certains éléments du cinéma d'Eisenstein, notamment le montage, ou également un des premiers travellings au monde. Passons outre le message politique (il faut le remettre dans son contexte), et constatons que les 73 minutes de ce film se suivent sans quasiment aucun temps mort : à voir absolument.
Une mutinerie éclate à bord du Potemkine (un navire de guerre). Ce qui aurait du être qu'un évènement mineur va en réalité prendre des proportions incontrolables, en s'étandant à toute la ville. En un rien de temps, la petite protestation devient une véritable insurection dans les rues d'Odessa. Le Cuirassé Potemkine (1925), qui fut très longtemps considéré comme étant "le plus grand film de l'histoire du cinéma" est aussi l'une des oeuvres les plus amblématiques de la filmographie du réalisateur. Le cinéaste met en scène ici une impressionnante révolte, tant du niveau logistique que technique (la mise en scène et le montage). Interprété par des acteurs amateurs (des habitants d'Odessa), l'oeuvre de Sergei Mikhailovich Eisenstein prend vie avec une telle force et une telle crédibilité, que l'on a l'impression d'être au coeur du chaos. Un film très novateur et que l'on est pas près d'oublier (et notamment la célèbre scène du landau, maintes fois reprises au cinéma par Hollywood).
Le cuirassé Potemkine est un grand film, une vraie réussite. Ce film est bétonné sur le plan idéologique , sur tous les détails, sur son scénario et de point de vue technique avec la scène du berceau qui descend les marches sous les coups de feu.
Ce film muet se révèle incroyablement prenant, dans la manière qu'il a de nous associer à l'équipage du Potemkine. On partage leur dur quotidien durant les premières minutes, puis arrive la mutinerie. On sent bien l'influence communiste dans la pellicule (bien sur par les fréquents cartons formant les dialogues, mais aussi par les symboles et les poses des personnages, facilement observables). Le foisonnement des symboles lors de la répression des émeutes dans Odessa se révèle passionnant, et on sent vraiment l'essence d'un patriotisme fort tout au long du film (particulièrement lors des hommages rendus aux défunts). L'athéisme est particulièrement bien représenté (une figure classique du chrétien qui se révèle lâche et opposée à la révolution), et le dénouement inattendu pour moi (mais en un sens logique, le film n'ayant que peu de budget) confirme le statut icônique de cette pellicule, véritable symbole de l'union solidaire de la russie (sur la pellicule en tout cas). On comprend qu'il ait laissé son nom dans les annales du cinéma.
Quelle modernité pour un film qui a presque 90 ans! Le talent d'Eisenstein donne à l'image le pouvoir de dire ce que des scènes entières de dialogues ont encore du mal à exprimer aujourd'hui. Peu de films sont arrivés à ce degré de puissance de la mise en scène et de la direction d'acteurs. Film de propagande, certes, mais quel film, quelle puissance!
J'ai eu franchement peur de m'ennuyer devant ce film, et je me trompais. Aucun temps mort, très intéressant, et bien entendu cette scène des escaliers poignante... Après, film de propagande ou non, je n'en ai fichtrement rien à faire.
Le nombre de figurants sur certaines scènes, pour l'époque, a suffi à me scotcher pour toujours. Les efforts humains déployés pour faire un tel film sont impressionnants, et visibles à l'écran.
Je suis prêt à reconnaître les qualités de mise en scènes des réalisateurs, mais bon, ce film c'est pas possible quoi. C'est insupportable de mater 68 minutes de propagande, avec vraiment très peu de subtilité.
Les réalisateurs filment les masses. Il n'est plus question ici d'invidu, mais d'un groupe, où le sacrifice de certains pourront permettre la survie du groupe. Face à eux, l'autorité à la fois laïque (les commandants de l'armée représentant Nicolas II), ou religieuse (la représentation du prêtre venu sur le Cuirassée est digne des pires caricatures). Mais l'union fait la force, et tout finit pour le mieux grâce à ce peuple qui se retrouve ensemble.
Le cinéma est un outils à manier avec précaution. Certains n'ont pas hésiter à s'en servir pour faire du bourrage de crâne. Navrant.
ayant beaucoup entendu parler de ce film comme un chef d'oeuvre, j'ai été profondément déçu par sa nullité son insignifiance et sa pauvreté lorsque je l'ai enfin regardé. Passez votre chemin il n'y a vraiment rien à voir