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Flibustier
3 abonnés
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5,0
Publiée le 17 septembre 2012
Un film superbe, très bien filmé. Une histoire certes propagande, mais elle racontait le bon communisme, celui de Lénine, celui de Marx, le communisme en tant qu'idéologie, et non celui qui a été appliqué (le soviétisme) dont beaucoup font l'amalgame. Encore pour un film datant de 1926, il est très bien réalisé, et le génie est Eisenstein est présent du début à la fin. Parfait. Un chef-d'oeuvre.
Aller hop ; on s'envoie le cuirassé potemkine ; non pas avec un plaisir dévorant, mais plutôt avec une certaine interrogation de "qu'est ce que c'était, le cinéma d'avant ?". Que les puristes me pardonnent, mon initiation ne fait que commencer et je ne suis pas encore un des leurs.
On prépare le visionnage, seul, (c'est hélas le lot de ceux qui n'ont rien de mieux à proposer qu'un film en noir et blanc un vendredi soir), et on se renseigne un peu avant, histoire de se remettre un peu dans le contexte. Enfin, on démarre
La première remarque qui vient, c'est : "ah ouais... C'est vieux" je songe au fait que mon arrière-grand-mère avait 10 ans ! Et très vite je me dis que quand même, si elle a été le voir elle avait vraiment dû s'éclater !
Au départ, je m'attendais à me faire chier pour la bonne cause. Quelques instants, j'ai douté. Puis, plus le film a avancé, moins mes yeux lorgnaient l'heure. Au final, non seulement ce fut bien, mais ça m'a donné envie de continuer cette exploration du old-cinéma. Prochaine étape, le voyage dans la lune (là, mon arrière-grand-mère n'était même pas née !)
Surement l'un des film de propagande le plus connus du grand public, "Le cuirassé Potemkine" mérite le coup d'oeil ne serait-ce que pour sa mise en scène soignée. Si certaines scènes sont vraiment poignantes (le début de la mutinerie, la fameuse scène de l'escalier à Odessa), d'autres sont des plus soporifiques (l'exposition du cadavre d'un des marins sur les quais, l'arrivée de l'escadron). Comme tout film de propagande, on n'échappe pas à la vision volontairement manichéenne des évênements de 1905. On retrouve donc les méchants tsaristes face au gentil peuple prolétarien. C'est aspect et excusable et, après tout, "Le cuirassé Potemkine" s'inscrit parfaitement bien dans son époque et il reste un incontournable du cinéma.
Un chef d’œuvre tout simplement! Un symphonie du montage où Eisenstein montre une fois de plus qu'il en était le maître et qu'il y avait tout compris. Certaines scènes sont de véritable monument notamment celle de l'escalier d'odessa!
Le film Le Cuirassé Potemkine de Serguei Eisenstein est sublime . Ce chef-d'oeuvre commence une fois de plus par une citation tout comme La Grève de Lénine , une fois de plus très belle s'inscrivant parfaitement dans le contexte histoire soviétique du début du vingtième siècle : " La Russie vit un moment historique . La Révolution a éclaté et prend de l'envergure embrasant de nouvelles contrées et de nouvelles couches de population . Le prolétariat est à la tête des forces combattantes de la révolution ." . Dans cette phrase , c'est l'occasion de mettre en avant une fois de plus cette notion de hiérarchie , de différences entre les classes sociales . Le film de Eisenstein dépeint le soulèvement général des matelots . Là où ce chef-d'oeuvre est véritablement fort , c'est la manière dont le thème de la camaraderie est abordé , traité par le cinéaste : en effet , ici , la camaraderie c'est aussi le fait d'être ensemble pour pouvoir aussi affronter le supérieur et assumer ses opinions ensemble . L'abus , la soumission sont bien là ce qui s'oppose à la citation dans l'une des assiettes que trouve le matelot "Donne nous notre pain quotidien" . D'autres scènes encore bouleversent en particulier la mort de Vakoulintchou , tué par un officier supérieur lors de la scène de l'émeute , très impressionnante . Il y a le rejet de la religion , du Seigneur avec cette idée du pouvoir qui est attribué aux soumis . Il y a cette idée du pouvoir au peuple incarné par les matelots qui prennent l'allure de héros véritables . La longue séquence se déroulant à Odessa est particulièrement tout comme celle de la mort de Vakoulintchou assez choquante , profondément émouvante notamment cette mère portant son enfant , gravement blessé et agonisant , vers les marches . C'est la colère du peuple , l'indignation contre la violence qu'on leur inflige . La scène de fin est épique et symbolique : on comprend alors toute cette fraternité qui permet de rendre les hommes plus forts , plus profonds et sans doute plus libres . Un chef-d'oeuvre .
Considéré comme une oeuvre phare du septième art "Le Cuirassé Potemkine" n'en reste pas moins un film ennuyeux , désuet d'inventivité ( prenons en compte l'époque ) et répétitif à souhait. Même si certaines scènes reste cultes ( celle de la poussette qui tombe dans les escaliers ) , la mise en scène qui ne fait que ce répéter en boucle , finit par lasser le spectateur.
Pas mal révolutionnaire et un peu propagande, d'ailleurs c'est ce qui fera qu'il est parfois lourd. Mais sinon, il y a des magnifiques images, une super façon de filmé, une musique qui rend aussi attachant les marins du Potemkine et des pas mauvais acteurs. Le massacre d'Odessa est aussi très impréssionant.
La force de ce film de propagande soviétique réside dans ses procédés cinématographiques révolutionnaires pour l'époque, la maîtrise du récit et ses séquences à la fois épiques et terribles. Eisenstein marque l'histoire du cinéma grâce à ce film qui est certainement la pièce maîtresse de sa filmographie qui marque les esprits encore aujourd'hui et qui inspire toujours.
Si "La Grève", premier film de Eisenstein, avait pu paraitre quelque peu théorique, voire expérimental; "Le cuirassé Potemkine" assume une veritable construction narrative. Ca en fait du coup, aux yeux de la majorité, l'oeuvre la plus emblématique de son auteur ainsi que l'un des films les plus analysés et décortiqués de l'histoire du cinéma. Comme dans son film précédent - que pour ma part je préfère- le cinéaste parvient littéralement à faire rugir l'image et on se demande (pas longtemps) ce que cela aurait apporté de plus que le film soit parlant. A cela, il faut ajouter la richesse de chaque plan, l'incroyable enchainement narratif où chaque objet présent parvient à faire sens, prend une valeur symbolique immédiate. Le montage, d'un dynamisme et d'une rapidité inouïe pour l'époque, vient d'ailleurs accentuer le déluge de signifiants, caracteristique de tous les cinémas de propagande. D'un point de vue purement formel, le style Eisenstein incarne la modernité eternelle et l'audace indépassable. En dépit des milliers de pages qui ont été écrites sur ce film, le décortiquant jusqu'à la nausée et la plus totale abstraction, "Le cuirassé Potemkine" est tout le contraire d'un film intellectuel, c'est au contraire une oeuvre purement viscérale, comme le cri des opprimés, comme peut l'être un appel à la révolte. Eisenstein était un fanatique illuminé, c'est justement pour cette raison que son cinéma était si grand...
Film de propagande communiste certes, mais qui n'a pas volé son statut. La première partie du film notamment est fantastique dans la mise en scène, la musique... Un film que l'on regarde aujourd'hui d'un oeil critique, en conscience de ce qu'il représente historiquement.
Pour son deuxième film après "La grève", Einsenstein a pour mission de célébrer la révolution de 1905 à travers un de ses évènements tragiques. Découpé en cinq actes distincts le film n'échappe bien sûr pas au manichéisme propre à ce type de cinéma. Eisenstein qui n'emploie pas encore d'acteurs professionnels parvient parfaitement à rendre la suprématie des masses sur les destins individuels. Le collectif est systématiquement mis en avant même si la révolution a besoin de martyrs pour s'emballer et prendre sa véritable mesure. Trop de caricatures atténue la force du message et en se sophistiquant, l'art de la propagande cinématographique fera par la suite bien des progrès. Reste les images fortes et les magnifiques plans proposés par la caméra d'Eisenstein. La scène des escaliers d'Odessa où la foule venu rendre hommage au Potemkine est massacrée par les cosaques n'a pas usurpé sa réputation et 80 ans après elle garde toute sa force."Le cuirasse Pontemkine" est incontestablement ce que l'on peut appeler un film historique réalisé par un grand artiste mettant son talent au service d'une cause qui le dépasse, faisant de lui le complice sans doute involontaire d'une vision tronquée de l'histoire ce qui lui donnera un statut particulier dans le palmarès des grands réalisateurs du XXème siècle.
Classique du cinéma muet orchestré par un des grands pionniers du cinéma, Potemkine reste encore aujourd’hui impressionnant au vu de la maitrise d’Eisenstein à tous les niveaux de fabrication. Ecriture super efficace, et on ne peut plus communiste dans l’esprit vu qu’il n’y a pas de réel personnage principal, le héros de l’histoire, c’est le peuple dans son ensemble. Mise en scène d’une maîtrise totale où le cinéaste peut frapper l’imagination du spectateur en un seul plan. Montage inventif capable de créer des séquences inoubliables (comme la fameuse scène du landau dévalant l’escalier). Film majeur qui ira même jusqu’à influencer certains grands noms hollywoodiens de l’époque.
Film très vieux, un des rares films soviétiques qui atteint le statut de film culte. Cela est pourtant mérité car malgré l'âge de cette oeuvre, la réalisation et la qualité de l'image restent de très bonne facture. Enfin, la musique, parfaite, colle parfaiteent à chaque scène.
Un film capital dans l'histoire du cinéma . Le cuirassé a définitivement démontré l'importance du montage, tout comme griffith avait clairement défini la structure d'un film tel que nous le connaissons de nos jours. De plus , certaines scènes sont passées à la postérité , comme celle fameuse des escaliers, auquelle brian de palma rendra hommage dans les incorruptibles.