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    Le Cuirassé Potemkine
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    150 critiques spectateurs

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    Charlotte28
    Charlotte28

    123 abonnés 1 994 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 septembre 2019
    Un film de propagande peut être revêtu de qualités esthétiques et techniques! Ici l'épique dynamique s'allie à une vision idéologique pour transposer avec force un épisode historique symbolique pour toute une nation. Certaines scènes marquantes font même preuve d'une grande modernité tant dans leur traitement que dans leur rythmique. Reste que l'émotion ne m'a pas atteinte malgré l'efficacité du reste de la partition. Monument emblématique du cinéma à découvrir!
    Jahro
    Jahro

    55 abonnés 684 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 janvier 2019
    Pas facile à noter, ce Cuirassé Potemkine, œuvre d’art ultime, qui maquille les faits au nom d’une idée, qui soigne sa technique pour le compte d’un message. Commandé pour les vingt ans d'un fait historique, la révolte de 1905, début proclamé du règne communiste, il assume sa nature propagandiste. En substance, on y voit des marins unis contre leur commandement, accusé de sévices et de malnutrition : « Ensemble, tout est possible », se dit le faible, et le miracle a lieu. C’est la victoire des opprimés, le retour en grâce des rabaissés ; et c’est aussi le triomphe de la pensée unique. Gare à ceux qui se mettent en travers. Les traîtres finissent à la baille, ou pris par la foule, condamnés à une mort certaine, hors-champ, loin d’une caméra subitement pudique. A vingt-six ans, le jeune Eisenstein a déjà sa théorie. Il parle de « montage des attractions », un dogme qui veut que le cinéma ne retienne que les plans forts. Alors il applique. Aligne les scènes chocs, appuie les symboles, s’attarde sur des détails pour dresser une grande toile expressionniste grimée en réalisme socialiste. Le rythme est soutenu, suivant la bande-son martiale aux résonances de notre Marseillaise, cet emblème mondial du soulèvement populaire. On assiste ainsi à une forme étonnante de modernité, qui décrit un fond totalement dépassé. Mais c’est un témoignage fort, d’un peuple, d’un temps, et peut-être avant tout d’un grand cinéaste.
    tyrionFL
    tyrionFL

    22 abonnés 384 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 mai 2018
    C'est un autre cinéma, un avant le cinéma moderne et malgré sa vieillesse et son ton un peu trop appuyé sur la propagande, la première partie constituant l'insurrection des matelots du cuirassé est vraiment intéressante avec des idées de mise en scène malgré leur rigidité vraiment ambitieux pour l'époque et plutôt regardable en plus de proposer " des faits historiques" d'avant octobre 1917 ( mais ce sont des faits ou de la fiction il faut savoir car 1905 ça me paraît trop éloigné de la date réelle de la révolution soit 1917) .
    Cependant, même remis dans son contexte la seconde partie n'est là que pour chanter les louanges du régime communiste et c'est trop appuyé voire forcé, c'est présent dans les scènes à bord du cuirassé mais la seconde partie ne se base que sur l'éloge de la révolution .
    Grand classique oui mais il est trop daté et dépendant de son contexte pour être réellement apprécié aujourd'hui
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 3 décembre 2017
    Sergueï Eisenstein réalise « le cuirassé Potemkine » en 1926. Il nous raconte l’histoire d’un équipage d’un cuirassé qui se révoltent contre les officiers pour cause de malnutrition et prennent le contrôle du navire durant la révolution russe en 1905.

    « le cuirassé Potemkine » est considéré comme le meilleur film de propagande de tous les temps.
    Ce film est très intéressant car malgré son aspect muets, l’ambiance de la musique et son montage va crée une tension, un suspense, qui va monter en crescendo est qui donne un aspect très intéressant.
    Eisenstein va démarquer sont film des autres films muets de cette époque grâce à ces travellings ou encore son montage saccadé, en avance sur son temps.
    spoiler:
    Les mouvements de foule sont parfaitement maîtrisés comme la scène de la fusillades des escaliers d'Odessa .
    Que le film soit en noir et blanc ne choque pas le spectateur cela donne un aspect historique sur le sujet
    spoiler:
    Le discour de Staline au début et à la fin du film est très intéressent car ca donne un coté documentaire au film Aujourd'hui « la cuirassé Potemkine » par son rythme rapide et ces scènes d’action bien filmé est un exemple sur la cinématographie .
    pierrre s.
    pierrre s.

    425 abonnés 3 302 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 novembre 2017
    90 ans plus tard, le film d'Eisenstein a tout de même bien vieilli. Evidement tout n'est pas parfait, et parfois on s'ennui... Mais le montage et la mise en scène restent intéressant car très novateur et font aujourd'hui encore de certaines scènes (la mutinerie sur le bateau, les escaliers) de grands moments de cinéma.
    Shawn777
    Shawn777

    581 abonnés 3 464 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 novembre 2017
    Pour son deuxième long-métrage, Sergueï Eisenstein s'attaque à la mutinerie du cuirassé Potemkine de 1905 vingts ans plus tard, soit en 1925. On y suit donc la révolte de l'équipage du Potemkine dans une version certes romancée mais néanmoins "choquante". Je n'avais pas réellement aimé son précédent film, "La Grève", j'ai donc eu un peu peur au début et puis finalement, je l'ai apprécié. La réalisation est très bonne, nous offrant de très bonne scènes mais on retiendra surtout et bien-sûr la célèbre scène de l'escalier qui dure assez longtemps et qui est assez choquante, bon plus tellement maintenant, mais qui marque tout de même les esprits. Ce n'est pas le meilleur film muet que j'ai vu mais il a tout de même une place très importante dans cette catégorie. Le film est clairement de la propagande mais c'est bien le premier qui met le peuple en tant que héro et c'est une très bonne chose, surtout dans le contexte social de l'époque. D'ailleurs le film montre bien les différences sociales qu'il pouvait y avoir et surtout la violence que les soldats n'hésitaient pas à employer. Le rythme est quant à lui très bon car on ne s'ennuie pas et c'est d'ailleurs peu commun pour l'époque d'avoir un rythme aussi rapide notamment à l'aide de plans se succédant très vites. "Le Cuirassé Potemkine" n'est certes pas à mon goût le meilleur film de tous les temps comme certaines peuvent le penser mais apporte indéniablement une certaine culture cinématographie.
    Ti Nou
    Ti Nou

    491 abonnés 3 491 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 août 2017
    Après "La grève", Eisenstein réalise un deuxième film de propagande communiste. La structure et le fond y sont quasiment identiques : révolte des prolétaires puis répression violente par la force policière. Il y ajoute du suspense (le final) et des séquences spectaculaires (la mythique scène de l’escalier).
    Cyril J.
    Cyril J.

    26 abonnés 625 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 mai 2017
    En 1905, harassés des mauvais traitements, de la nourriture putréfiée, des conditions de vie abominables et des abus de droit arbitraires de vie et de mort par les officiers, les marins se révoltent en une sauvage mutinerie à bord du Potemkine, navire de guerre Russe croisant sur la mer Noire. Leur exemple fait tache sur la côte et engendre un immense mouvement populaire à Odessa, bientôt réprimé par un atroce et sanglant massacre perpétré par l’armée du Tsar, sur son gigantesque escalier qui porte aujourd’hui le nom du film. Cette pré-révolution Russe se conclura en mer, face à l’escadre marine régulière.
    Ce film russe muet d’1H10 de 1925, d’une époque ouvrant le cinéma en général, propulsé par la Révolution de 1917, annonce, à travers l’œillère de la communauté d’un bâtiment militaire, le renversement légitime d’une caste privilégiée oppressante et de sa puissante complice religieuse.
    Flagrant est d’observer l’éclate technique d’alors, aux caméras toute neuves jouant à explorer les éléments déchainés, l’expressivité des visages, les mouvements de foule, et les mini-plans symboliques, accompagné même à un moment de quelques notes de la Marseillaise. Malgré son dépouillement technique et son rythme lent et simple, la lourdeur douloureuse de tout un peuple qui bouillonne, la colère qui gronde et l’imminente attente explosive de l’insupportable sont parfaitement clairs, ainsi que les inévitables sangs et larmes conséquents.
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    193 abonnés 2 507 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 mars 2017
    Le Cuirassé Potemkine est sans doute un des meilleurs films politiques du cinéma.
    Le scénario, malgré le filtre politique évident, fait preuve par moment d'un certain réalisme lorsqu'il décrit les conditions de vie des soldats.
    Le film, malgré le caractère muet et en noir et blanc, arrive à transmettre avec brio des émotions très fortes.
    Comme beaucoup de films de l'époque, il est assez court, et du coup, on ne s'y ennuie pas trop.
    Si évidemment le film a pris un coup de vieux (le film est presque centenaire), il faisait à l'époque d'une certaine prouesse technologique remarquable.
    Bon film d'époque, que l'on peut apprécier indépendamment de ses opinions politiques.
    Roger Cola
    Roger Cola

    32 abonnés 96 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 janvier 2017
    Depuis le temps que je regarde Le Cuirassé Potemkine au point de pouvoir réciter presque par coeur chaque carton, deux questions me viennent à l'esprit : comment un film de propagande soviétique a-t-il pu marquer l'histoire du cinéma au fer rouge ? Et pourquoi fait-il parti de mes favoris ? Pour la deuxième question, j'avoue que la réponse n'est pas des plus limpides. Pour la première par contre, il y a plusieurs réponses. Il s'agit avant d'une prouesse de montage, en parfait opposé de ce qui se faisait aux Etats-Unis et particulièrement à Hollywood: le film ne se comporte pas de personnages principaux mais "seulement" des foules, faisant de plus en plus de gros plans sur les visages, montrant ainsi l'esprit de révolte qui grandit au sein du peuple. Un souffle épique renversant, avec cette musique, cette violence et sa symbolique (on a tous déjà vu cette incroyable scène du landau qui dévale l'escalier d'Odessa), un film indispensable à toute vidéothèque et quiconque opte pour des études de cinéma (au même titre que nombre d'autres films d'Eisenstein, au hasard Ivan le Terrible ou Octobre). Sur ce, je vais finir d'user mon DVD, qui est devenu tranchant comme un rasoir à force de tourner dans le lecteur.
    Wagnar
    Wagnar

    80 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 septembre 2016
    Un film magnifique. Un chef-d'oeuvre. La scène paroxystique de la répression cosaque sur l'escalier (dite "des marches d'Odessa) qui est universellement connue, mais le film abonde en séquences dramatiques de cette puissance. Eisenstein fait se succéder des images contrastantes, accumulant plans de détails et plans serrés. Le film est, à l'instar d'Octobre, une splendide démonstration de sa maîtrise du montage. Mais le style du film ne doit pas faire oublier combien son histoire est intéressante.
    Matis H.
    Matis H.

    20 abonnés 162 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 septembre 2016
    Qu'il est difficile de parler d'un monstre sacré du cinéma russe, et du cinéma tout court, comme Eisenstein. Exercice encore plus difficile quand il s'agit de la première oeuvre qu'on découvre du cinéaste. Pourtant, et bien qu'il n'y est pas beaucoup à dire pour expliquer l'intérêt du film, je vais tenter de produire un avis à peu près construit. Car "Le Cuirassé Potemkine", sorti en 1925, est une complexe à traiter, et pourtant incroyablement simple dans son exécution. Le film est révolutionnaire dans son approche du cinéma, tout en le récit d'une révolution, communiste qui plus est, qui se révèle être, et de manière parfaitement assumé, un film de propagande.

    Dans "Le Cuirassé Potemkine" la révolution est traduite par la mise en scène de Eisenstein, les gros plans sur les visages des opprimés, naissance même de la révolte, laisse peu à peu place, à partir de la mort du marin Vakulinchuk, à la révolte populaire. Les plans larges et les choix de cadres du cinéaste traduise parfaitement cet état de fait, il va jusqu'à mettre des caches sur les bords du cadres pour que seul la foule soit visible. Eisenstein expose en quelques idées de mise en scène, par ailleurs magnifiquement mis en image par la photographie, tout le propos du film et sa charge, certes propagandiste mais toutefois, révolutionnaire.

    Mais si il est un incroyable metteur en scène, ce en quoi Eisenstein est le plus doué c'est le montage. Ce dernier traduit l'état d'urgence du long métrage, avec une intensité crescendo, qui trouvera son point d'orgue lors de la scène des escaliers, dont le passage du landau reste, encore aujourd'hui, d'une intensité rare.

    Cependant, le film n'est pas exempt de défauts, certains passages perdent en intensité, mais difficile de conserver un tel niveau durant tout son long, mais le plus important reste l'aspect de propagande du film. Sa mise en en scène est parfaite, mais le traitement est beaucoup plus grossier, compréhensible pour un film de ce genre mais néanmoins problématique. L'"ennemi" du peuple fait preuve d'une représentation des plus cliché, voir maladroite, à l'image de ces femmes passant devant un cadavre sans broncher.

    "Le Cuirassé Potemkine" est une oeuvre magistral tant dans sa mise en scène que dans son montage. Malheureusement ce, grand, film révolutionnaire fait preuve d'un manichéisme embarrassant, surtout face à la qualité de traitement, des idéaux ou des personnages, plutôt subtil durant le reste du film. Reste cependant un métrage incroyable, d'un intensité démesuré, et au souffle épique et contestataire indéniable.
     Kurosawa
    Kurosawa

    581 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 août 2016
    Film sur une révolution et film révolutionnaire, "Le Cuirassé Potemkine" marque par son urgence, incarnée dans sa courte durée et dans un montage hyper dynamique, qui dit la violence d'un sentiment d'insurrection historique, d'abord marqué par la mort du marin Vakulinchuk. À la disparition tragique de l'individu s'ensuit donc la révolte du groupe, une masse de citoyens qui tente d'échapper à l'autorité tsariste : c'est à ce moment précis qu'Eisenstein construit la défense d'une idéologie communiste en opposition à l'absolutisme, source de chaos dans la célèbre scène des escaliers - et donc celle du landau - où la vitesse du défilement des images mime l'horreur instantanée et incontrôlable du moment. Film d'action spectaculaire grâce à un montage novateur et percutant, propagande communiste assumée et hantée, "Le Cuirassé Potemkine" est un moment de cinéma important même si son final abrupte, qui laisse de côté son discours politique, est relativement décevant.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 141 abonnés 5 120 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 août 2016
    Un film audacieux et grand spectacle qui présente différents tableaux assez forts et denses et qui possède un rythme impressionnant. La digue grouillant d’hommes, la terrible scène des escaliers évidemment, les mouvements de foule, mais aussi les moments d'attente et de répit qui annoncent de sombres heures donnent à ce film un éclat assez tragique surtout par rapport à son sujet: la révolution.
    Thibault F.
    Thibault F.

    51 abonnés 822 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 juin 2016
    Attention, il est difficile de juger un film qui dispose d'une telle aura, d'une telle ampleur. Ne vous fiez pas à la notation qui peut paraître stricte et injuste. Le cuirassé Potemkine de Serguei Eisenstein dispose d'une réalisation efficace offrant, à travers 5 actes, une vision propagandiste de la mutinerie du cuirassé qui trouve refuse à Odessa. Pan historique, Eisenstein, dans toute sa brutalité et sa beauté, parvient à ressusciter, à capter, des moments intenses notamment la fameuse scène du landau qui dévale les escaliers qui semblent infinis. Pour autant, à l'exception de ce 4ème acte, je n'ai été guère impressionné par le reste du scénario notamment le 1er acte sur la viande avariée. Peu passionnant, ce film se dévore pour sa réalisation, sa technique vraiment époustouflante et pour son moment anthologique que le cinéma a décidé de retenir. Le reste ne parvient pas à se démarquer... Mais cela reste compréhensible au vu de cette descente d'un peuple opprimé face à l'armée impériale. Sympathique !
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