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Un visiteur
4,0
Publiée le 6 février 2012
Pas mal révolutionnaire et un peu propagande, d'ailleurs c'est ce qui fera qu'il est parfois lourd. Mais sinon, il y a des magnifiques images, une super façon de filmé, une musique qui rend aussi attachant les marins du Potemkine et des pas mauvais acteurs. Le massacre d'Odessa est aussi très impréssionant.
Le film est à reserver soit au cinefile avertis, soit aux Historiens. Il illustre une période de l'Histoire Russe avec une technique exceptionnelle. Certe mais pour ceux qui ne sont pas dans la partie, lei film risque de paraitre diablement long.
C'est fort, très fort, trop fort même, pour que l'on puisse résister à cette identification de ces êtres humains révoltés; tout comme à la Révolution d'EISENSTEIN dans l'Histoire du Septième Art...
Véritable œuvre de propagande au service de la révolution d'Octobre Rouge, pour son époque le Cuirassé Potemkine est un très grand film. Reprenant les techniques avancées de son temps, il arrive à produire un film de qualité encore regardable assez facilement aujourd'hui et qui tente de faire découvrir la misère et la détresse des marins durant cette année 1917, et les morts sur les marches du palais, dus à l'armée impériale, le landau devenue mythique, tout cela forme un ensemble qui aura grandement contribué à la modernisation du cinéma.
Sans doute l'un des plus grands films de l'histoire du cinéma ; une puissance telle que l'on est sans cesse avec ses marins,Odessa et sa population,attentif a chaque péripéties qui pourrait leur arriver (comme dans la scene d'anthologie des escaliers d'Odessa Film de commande de l'URSS Le Cuirassé Potemkine fait jaillir avec joie le peu d'ame révolutionnaire éxistant peut-etre en chacun d'entre nous,en ce sens Eisenstein réussit sa "mission d'Etat" mais parvient surtout a créer un nouveau langage cinématographique, beau et épique.
Ce film est une grande fresque magnifique et magnifiante, à l'image d'un tableau de David. Vertigineux ! comme le légendaire landau s'engoufrant dans les abîmes, dont la puissance est celle d'un rouleau compresseur. Einsenstein avait prévu pour la fin de la première projection, en rapport avec la denière image du film, de faire crever l'écran avec une maquette grandeur nature du Potemkine, ceci n'a pas été exécuté mais dans un sens "le cuirassé" crève tout de même l'écran encore aujourd'hui. Et plus encore que d'autres de ses films même parlants (comme le bel Alexandre Nevsky). Pour la musique, je trouve que celle de Chostakovitch est trop champêtre pour servir autant le film que l'originale (Meisel). Il est important d'évoquer un peu le contexte politique de ce film. Historique ? certainement pas puisque le film est une métaphore de la révolution de 1905 et non une reconstitution. Alors propagande ? tourné en 1925, un peu après la mort de Lénine, le film certes consolide les bases historiques du régime mais, d'une part il ne sert pas la propagande stalinienne puisque le film serait plutôt au contraire trotskiste, et d'autre part il ne trahit pas fondamentalement les réalités historiques. Alexandre III détourna bien le malaise social sur les juifs dont la citoyenneté ne fut admise que par la révolution bolchevique (voir la scène -certes idéaliste- du lynchage du "méchant" après sa tentative du "mort aux youpins"). La politique tsariste de Nicolas II était belle et bien impitoyable à l'intérieur (et pitoyablement colonialiste au Japon)... Donc dans les grandes lignes le film n'est pas à proprement parler, à mon avis, de la propagande. Par-contre, il est clair que si l'on tient compte des camps de concentrations (mis en place dès 1920 en URSS) le film n'est pas d'une pertinence politique révolutionnaire...
Il y a des chefs d'oeuvres du cinéma qui sont faits pour ne pas être vus ! Je m'explique : ce film a une réputation mythique avec notamment sa scène du berceau dévalant les escaliers mais en voyant ce film j'ai eu l'impression de voir un vieux film de propagande communiste. Ce film est certes un document intéressant sur une époque mais on est loin du chef d'oeuvre si souvent évoqué...
"En dépit" de sa propagande, son histoire orientée pour le communisme et son idéologie imposée, Le Cuirassé Potemkine est un grand film, réalisé d'une manière exceptionnelle, Sergeï Eisenstein fait des grands plans, beaux, esthétiques et surprenants pour 1925. On retient notamment les travellings ou les plans d'ensemble en plongée. Certains diront que c'est un film historique mais c'est surtout un film à l'histoire exagérée, rendant plus que monstrueuse l'ancienne autorité russe, avec cette scène de l'escalier, longue et ennuyante.
Tout simplement fabuleux!!! début un peu long certes. mais alors quelle esthétique chez Eisenstein! il nous montre ici son véritable génie. Impressionnant! des scènes remarquables (la viande avec les vers, l'enfant tué dans les escaliers) et cultissime (le landeau dans l'escalier). Einsenstein nous fait vivre ainsi des émotions que l'on n'aurait pas cru pouvoir vivre au début du film. Certes, la fin est un peu attendue lorsque l'on sait dans quel cadre ce film a été réalisé. Mais petite mention spéciale pour ceux qui dénigrent ce film car il est de propagande communiste : n'oubliez pas qu'il est facile de critiquer en 2008 des idéologies qui n'avaient alors pas encore montré leurs limites en 1920. Il ne faut bien sur pas voir la propagande dans ce film, mais bien la beauté des séquences et comme l'a dit le critique précédent : c'est avec ce genre de chef d'oeuvre que l'on comprend pourquoi le cinéma est un art!
Pour une cuillère de soupe... J’ai trouvé ce film très didactique. Fait avec peu de moyens : des décors passe-partout ; des maquettes dans une bassine ; des regards en coin ; des visages très typés ; des plans-séquences qui sont ré-utilisés. Mais beaucoup, beaucoup de figurants. J’ai souris aux expressions des lions de pierre et aux escaliers d’Odessa qui m’ont semblé interminables à descendre et la tension monte sur la fin avec la musique qui s’accélère. J’ai été impressionnée par le landau qui descend les escaliers et par la seule touche de couleur : le rouge du drapeau hissé par les marins. D’ailleurs, le scenario comporte quelques incohérences, notament avec le drapeau rouge qui a remplacé le blanc à croix rouge que l’on revoit plus loin dans le film.
Sorti en 1926, le cuirassé Potemkine est un excellent film de propagande russe, avec un rythme infernal et une violence sans nom, ce film pourrait presque être un documentaire plus qu'une fiction. La scène du massacre dans les escaliers du peuple est juste mythique ! Ce film même s'il est un film de propagande reste un des chefs-d'oeuvre de l'époque et du cinéma russe !
Film de propagande communiste certes, mais qui n'a pas volé son statut. La première partie du film notamment est fantastique dans la mise en scène, la musique... Un film que l'on regarde aujourd'hui d'un oeil critique, en conscience de ce qu'il représente historiquement.
L'un des éléments majeurs de ce film à la postérité inestimable, c'est son contexte. Celui-ci a été commandé par la Commission d'Etat russe en 1925 pour célébrer le vingtième anniversaire de la Révolution de 1905, premier mouvement de révolte mené par le peuple russe contre le régime tsariste. Le régime montrait des signes de faiblesse qui ont favorisé l'ascension de mouvements d'opposition, ce qui a incité le régime à être plus répressif. Eisenstein avait donc pour but de scénariser et adapter au cinéma la symbolique insurrection du cuirassé Potemkine de 1905. C'est donc un an après la mort de Lénine, en 1925, en pleine mise en place de la nouvelle politique économique, que ce film va être réalisé pour encenser le parti au pouvoir.
Le film est, dans sa motivation première, un film de propagande. Le film a clairement pour but de glorifier les mouvements de révolte qui ont été à l'origine de la chute du régime tsariste. Néanmoins, le cinéma permet plus de libertés et Eisenstein a décidé d'y mettre tout son talent. Ce film est innovant car, déjà, il parle de révolte. Ensuite, le réalisateur livre un film au rythme effréné, aux temps morts quasi-absents, étouffés par une succession rapide des scènes, en corrélation avec la montée des tensions et l'explosion du mouvement de révolte. Les plans cultes font partie intégrante du film, notamment la fameuse scène du landau qui dévale l'escalier monumentale d'Odessa en plein affrontement entre la garde de la ville et la foule.
Le tout est puissant, très idéologique mais on ne tombe pas dans la propagande lourde et manichéenne. Un classique à voir pour tous les curieux !
Un très bon film. Pour l'époque, ce film est déjà très bien filmé. Et l'histoire est superbe. On comprend aussi pourquoi le film à été censuré à l'époque.
Le nombre de figurants sur certaines scènes, pour l'époque, a suffi à me scotcher pour toujours. Les efforts humains déployés pour faire un tel film sont impressionnants, et visibles à l'écran.