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Attigus R. Rosh
194 abonnés
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3,5
Publiée le 9 mars 2017
Le Cuirassé Potemkine est sans doute un des meilleurs films politiques du cinéma. Le scénario, malgré le filtre politique évident, fait preuve par moment d'un certain réalisme lorsqu'il décrit les conditions de vie des soldats. Le film, malgré le caractère muet et en noir et blanc, arrive à transmettre avec brio des émotions très fortes. Comme beaucoup de films de l'époque, il est assez court, et du coup, on ne s'y ennuie pas trop. Si évidemment le film a pris un coup de vieux (le film est presque centenaire), il faisait à l'époque d'une certaine prouesse technologique remarquable. Bon film d'époque, que l'on peut apprécier indépendamment de ses opinions politiques.
Difficile de rester insensible à cette fresque révolutionnaire que nous présente Einsenstein. Entre des scènes d'anthologie (l'escalier d'Odessa est à la limite du jouissif) et des musiques enivrantes, "Le Cuirassé Potemkine" émerveille véritablement. Dommage en revanche qu'il ne fasse pas plus réfléchir, privilégiant une magnificence visuelle à une véritable profondeur à son propos.
C'est un autre cinéma, un avant le cinéma moderne et malgré sa vieillesse et son ton un peu trop appuyé sur la propagande, la première partie constituant l'insurrection des matelots du cuirassé est vraiment intéressante avec des idées de mise en scène malgré leur rigidité vraiment ambitieux pour l'époque et plutôt regardable en plus de proposer " des faits historiques" d'avant octobre 1917 ( mais ce sont des faits ou de la fiction il faut savoir car 1905 ça me paraît trop éloigné de la date réelle de la révolution soit 1917) . Cependant, même remis dans son contexte la seconde partie n'est là que pour chanter les louanges du régime communiste et c'est trop appuyé voire forcé, c'est présent dans les scènes à bord du cuirassé mais la seconde partie ne se base que sur l'éloge de la révolution . Grand classique oui mais il est trop daté et dépendant de son contexte pour être réellement apprécié aujourd'hui
Mitigé. Partagé entre la grande admiration pour certaines scénes ( celle de la révolte ) et certains plans ( celui où le berceau roule dans les escaliers ) et la confusion pour un montage énergique, on sort quand même confus. On a l'impression que la caméra d'Eisenstein et d'Aleksandrov condense l'espace dans lequel elle s'exprime. Cependant cette condensation a de bons côtés, "Kniaz Potiomkin" ( 1925 ) donne ainsi de l'importance à autre chose qu'aux visages, tout le corps des acteurs expriment. Ce sont même les corps entiers qui expriment ( beaucoup de scènes de cohue ). Le point le plus étrange du film reste le montage. Parfaitement théorico-académique, l'exemple type du montage de "Kniaz Potiomkin" ( 1925 ) reste celui-ci : les machines tournent + la mer défile + les cheminées fument résultat le cuirassé avance. L'hégémonie et le parfait respect du montage dans le cinéma russe prend ici toute son ampleur. A utiliser cette technique, les plans défilent sans arrêt, si bien qu'on se perd parfois dans les scènes intenses, accompagnés toute de même d'une musique de génie signée Edmund Meisel. En bref, "Kniaz Potiomkin" ( 1925 ) est une grande oeuvre russe, à n'en pas démordre, avec une histoire prenante, une montée en puissance extrêmement bien menée, surtout pas ennuyeux mais que j'ai trouvé parfois fouilli dû au montage trop riche. Ayant la réputation d'être l'un des meilleurs films de tout les temps, j'ai été légerement déçu. Je ne le conseille pas moins pour autant.
Plus tenté par le film culte que par l'histoire en elle même, j'ai donc regardé ce film peut être avec moins d'entrain que d'autres films, mais m'attendant cependant au grand film qui m'avait été promis. Résultat: il est vrai que la fameuse scène de l'escalier et du landau est formidable. Il y a aussi d'autres scènes remarquables, mais à mon avis certaines scènes inutiles apportent des longueurs au film qui ne dure pourtant que 1h10min, ce qui est peut être encore plus nuisible à un film muet qu'à un film parlant étant donné que la quasi totalité du film repose sur l'image (et la musique en second plan).
Pas vraiment le temps de s'ennuyer en 5 actes d'un total d'une heure dix. Les images et les musiques sont riches (choix multiple concernant la bande-son). Film de propagande, certes, mais tout de même bourré de qualités. La scène de l'escalier est particulièrement réussie.
Aller hop ; on s'envoie le cuirassé potemkine ; non pas avec un plaisir dévorant, mais plutôt avec une certaine interrogation de "qu'est ce que c'était, le cinéma d'avant ?". Que les puristes me pardonnent, mon initiation ne fait que commencer et je ne suis pas encore un des leurs.
On prépare le visionnage, seul, (c'est hélas le lot de ceux qui n'ont rien de mieux à proposer qu'un film en noir et blanc un vendredi soir), et on se renseigne un peu avant, histoire de se remettre un peu dans le contexte. Enfin, on démarre
La première remarque qui vient, c'est : "ah ouais... C'est vieux" je songe au fait que mon arrière-grand-mère avait 10 ans ! Et très vite je me dis que quand même, si elle a été le voir elle avait vraiment dû s'éclater !
Au départ, je m'attendais à me faire chier pour la bonne cause. Quelques instants, j'ai douté. Puis, plus le film a avancé, moins mes yeux lorgnaient l'heure. Au final, non seulement ce fut bien, mais ça m'a donné envie de continuer cette exploration du old-cinéma. Prochaine étape, le voyage dans la lune (là, mon arrière-grand-mère n'était même pas née !)
Film important pour l'histoire du cinéma, notamment sur le plan technique, Le Cuirassé Potemkine, malgré les années, reste un film à voir. Même si sur le fond, cela reste un film de propagande avec son lot d'images tendancieuses qui manquent évidemment d'impartialité, sur le plan cinématographique, certaines séquences sont tout simplement admirables par leur ingéniosité et leur esthétisme. La musique qui accompagne la version de 1976 est également de très bonne qualité, privilégiant les percussions et les cuivres, avec une certaine sophistication rythmique. Une scène à retenir : l'escalier d'Odessa avec le massacre de la population par l'armée tsariste, un moment assez marquant par sa violence diabolique.
Un film magnifique. Un chef-d'oeuvre. La scène paroxystique de la répression cosaque sur l'escalier (dite "des marches d'Odessa) qui est universellement connue, mais le film abonde en séquences dramatiques de cette puissance. Eisenstein fait se succéder des images contrastantes, accumulant plans de détails et plans serrés. Le film est, à l'instar d'Octobre, une splendide démonstration de sa maîtrise du montage. Mais le style du film ne doit pas faire oublier combien son histoire est intéressante.
Il y a des films qui ont marqué leur époque mais qui ne parviennent pas à traversé les âges. Bien qu’il soit considéré comme film culte, le Cuirassé Potemkine n'est plus que l'ombre de lui-même. Il faut reconnaître que la réalisation est correcte avec des plans soignés, une belle utilisation de la lumière et une belle musique mais le scénario n'est franchement pas bon, avec beaucoup trop de longueurs, je ne parlerai pas de l'écriture des personnages vu qu'elle est inexistante, des incohérences majeures (surtout à la fin), comme dit plus haut une réalisation correcte mais qui en fait parfois des caisses, des acteurs franchement pas géniaux,un montage qui ne m'a fait ni chaud ni froid. Je suis tout de même content d'avoir vu ce film, car il a sa place dans l'Histoire en général et celle du cinéma mais ce n'est pas le chef-d'oeuvre intemporel dont on m'a tant vendu les mérites.
Film propagandiste décrivant la rébellion de l’équipage du cuirassé à Odessa en 1905 et, cependant, incontestable chef-d’œuvre du cinéma muet avec des images saisissantes et/ou sublimes, des gros plans, une mise en scène de qualité, des scènes magistrales (le massacre dans le grand escalier d’Odessa , la poussette…) et un émouvant final, en totale contradiction avec l’Histoire.
Second film d'Eisenstein après La Grève, il continu ici son oeuvre de politique de propagande et réalise un film pour l'Etat qui le commande pour célébrer le vingtième anniversaire de la Révolution de 1905. Tout d'abord un chef d'oeuvre historique qui est pour moi comme un témoignage de l'insurrection des marins contre leurs supérieurs, insurrection qui se répand dans la ville avant d'être tristement et magnifiquement réprimée par la police Tsariste. Ce film est avant tout un film historique phénoménale. Si l'on ajoute à cela le fait qu'Eisenstein fût un maître et un précurseur dans l'art du montage ( invention du "montage intellectuel", du "montage des attractions", du travelling avant/arrière combiné au travelling latéral, de l'art de filmer des foules, des masses de jambes, des masses de bras ). De plus, on peut citer une scène culte qui laissera toujours une trace dans le cinéma : la scène du landau ( reprise plus tard par exemple par Brian De Palma dans "L'Impasse" ). En conséquence ce film est incontournable car il met en place de nombreuses règles de montages en transgresse d'autres et en innove certaines. Sa postérité fût et demeure très grande, ( qu'elle fût directe ou indirecte ). C'est un très beau moment d'Histoire. Que Viva Eisenstein !
Ce film muet a fait date dans le cinéma russe. Epopée historique, ce film est une succession d'images étonnantes ainsi qu'un formidable témoignage social. Eisenstein, grand cinéaste, résiste à l'épreuve du temps.
"Le cuiassé potemkine" est sans doute le film Russe le plus connu de l'histoire du cinéma Soviétique.C'est un grand classique aujourd'hui. Il parle de la revolution de 1905 et de la mutinerie de marins sur un bateau. La scène du massacre sur l'escalier reste monumentale. Un film qui avait eu la très bonne idée de dénoncer toutes ces conditions hostiles en URSS.
Après plusieurs tentatives, je suis enfin arrivé au bout de ce qu'il est de bon ton de considérer comme un chef d'œuvre. Certes Eisentein a innové dans le montage, le traveling arrière, certes il a bien descendu les escaliers mais a surtout fait un film de propagande (comme ça c'est fait sous d'autres régimes politiques). Ce film est destiné aux archéologues du cinéma pour autant qu'ils aient le courage de subir ce préchi-précha (muet).