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    Le Cuirassé Potemkine
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    150 critiques spectateurs

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    keating
    keating

    52 abonnés 582 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 avril 2009
    Référence culturelle incontournalbe, "le cuirassé Potemkine" en devient presque impossible à se considérer intrinsèquement, en faisant abstraction de toutes les influences et de tous les hommages visuels qu'il a engendré. Film de propagande révolutionnaire réalisé en 1925, ce Cuirassé est un enchantement tant du point de vue de sa forme révolutionnaire entre autre par le montage, que de sa qualité artistique qui en fait un grand film épique. Difficile de ne pas revenir sur cette technique incroyablement neuve de montage qui isole des objets sans grand intéret pris séparément, mais qui créent un effet surprenant sur le spectateur lorsqu'ils sont filmés les uns à la suite de l'autre (les statues de lion avant l'explosion). Le ryhtme du film d'Eisenstein n'a pas fini d'être étudié dans les écoles de cinéma. Les montages en parallèle sont également une nouveauté d'une modernité étonnante. Et surtout, Eisenstein marque les esprits par la création d'images d'une grande puissance. Comment oublier la scène du landau ? Comment ne pas vibrer lorsque l'un des marins a une vision de la pendaison sur les mâts du cuirassé ? C'est là qu'on se rend compte que l'on a affaire à une épopé, un mythe des temps modernes, une véritable tragédie en 5 actes où le légendaire se mèle à l'Histoire. Avec comme nouveauté la dimension collective du film, qui ne place pas de héros individuel au dessus de la foule (communisme oblige). "Le cuirassé Potemkine", une oeuvre essentielle dans l'histoire du cinéma, et une oeuvre indispensable pour ses qualités intrinsèques aussi !
    Thibault F.
    Thibault F.

    52 abonnés 822 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 juin 2016
    Attention, il est difficile de juger un film qui dispose d'une telle aura, d'une telle ampleur. Ne vous fiez pas à la notation qui peut paraître stricte et injuste. Le cuirassé Potemkine de Serguei Eisenstein dispose d'une réalisation efficace offrant, à travers 5 actes, une vision propagandiste de la mutinerie du cuirassé qui trouve refuse à Odessa. Pan historique, Eisenstein, dans toute sa brutalité et sa beauté, parvient à ressusciter, à capter, des moments intenses notamment la fameuse scène du landau qui dévale les escaliers qui semblent infinis. Pour autant, à l'exception de ce 4ème acte, je n'ai été guère impressionné par le reste du scénario notamment le 1er acte sur la viande avariée. Peu passionnant, ce film se dévore pour sa réalisation, sa technique vraiment époustouflante et pour son moment anthologique que le cinéma a décidé de retenir. Le reste ne parvient pas à se démarquer... Mais cela reste compréhensible au vu de cette descente d'un peuple opprimé face à l'armée impériale. Sympathique !
    Shephard69
    Shephard69

    333 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 mars 2015
    Un film propagandiste plutôt facile d'accès car l'œuvre est beaucoup moins prégnante de symbolisme que "Nosferatu" de Murnau par exemple. Même si la mise en scène a vieilli, le discours reste encore relativement moderne. Un récit qui pousse assez loin la réflexion, un manichéisme fortement présent, un chef d'œuvre à la portée hors du commun. Stupéfiant.
    Spiriel
    Spiriel

    37 abonnés 318 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 janvier 2008
    Eisenstein a réalisé Le cuirassé Potemkine pour mettre en pratique ses idées sur le cinéma et les exposer aux autres. Son film est tellement réussi que la relation réalisateur/spectateur devient professeur/élève. Il révèle la puissance du cinéma en élargissant violemment les possibilités de mise en scène. Plutôt que par des mouvements de caméra, il traduit la nervosité de la situation par des plans fugaces, plus ou moins rapprochés, d'ensemble ou gros plan. Il va jusqu'à découper ses intertitres pour donner de la nuance dans la façon de dire les paroles. Il étudie minutieusement la position des caméras pour donner la sensation de vitesse du cuirassé (près de l'eau) et rendre la flotte "ennemie" impressionnante, sans parler bien entendu du dernier plan, qu'on a tellement l'habitude de voir aujourd'hui. Bref, le film est très fort, révolutionnaire et à part dans le cinéma, mine d'inspiration de mise en scène inépuisable, mais attention au malentendu : Eisenstein n'en profite pas pour développer ses personnages ou son histoire, il n'en avait de toute façon pas la liberté. Le film relit l'insurrection de 1905 en changeant l'Histoire de façon à ce que les russes se retrouvent dans la camaraderie, alors qu'en réalité ils ont été massacrés (évènement qui est, indubitablement, une des origines de 1917).
    Indispensable, mais pas pour voir une chouette histoire.
    Roger Cola
    Roger Cola

    32 abonnés 96 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 janvier 2017
    Depuis le temps que je regarde Le Cuirassé Potemkine au point de pouvoir réciter presque par coeur chaque carton, deux questions me viennent à l'esprit : comment un film de propagande soviétique a-t-il pu marquer l'histoire du cinéma au fer rouge ? Et pourquoi fait-il parti de mes favoris ? Pour la deuxième question, j'avoue que la réponse n'est pas des plus limpides. Pour la première par contre, il y a plusieurs réponses. Il s'agit avant d'une prouesse de montage, en parfait opposé de ce qui se faisait aux Etats-Unis et particulièrement à Hollywood: le film ne se comporte pas de personnages principaux mais "seulement" des foules, faisant de plus en plus de gros plans sur les visages, montrant ainsi l'esprit de révolte qui grandit au sein du peuple. Un souffle épique renversant, avec cette musique, cette violence et sa symbolique (on a tous déjà vu cette incroyable scène du landau qui dévale l'escalier d'Odessa), un film indispensable à toute vidéothèque et quiconque opte pour des études de cinéma (au même titre que nombre d'autres films d'Eisenstein, au hasard Ivan le Terrible ou Octobre). Sur ce, je vais finir d'user mon DVD, qui est devenu tranchant comme un rasoir à force de tourner dans le lecteur.
    Santu2b
    Santu2b

    249 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 octobre 2007
    "Le Cuirassé Potemkine" réalisé en 1926 est sans aucun doute l'uns des films les plus célèbres du cinéma mondial. Sergueï Eisenstein de par son coté novateur est parvenu à donner un souffle à la fois surpuissant et épique à son oeuvre. Cette dernière narre la mutinerie de l'équipage marin du cuirassé Potemkine en 1905 suite aux méthodes cruelles des officiers. Cet événement fût perçu comme précuseur de la révolution d'octobre 1917. De par sa forme, le film est un chef d'oeuvre incontestable. Non seulement sa reconstitution est impressionnante et la musique excellente mais Eisenstein a également marqué le cinéma grace à ses innovations techniques. La scène du massacre est superbe et le fameux plan du landau dévalant les marches filmé en travelling avant en plongée est une prouesse révolutionnaire pour l'époque. Mais dans le fond ce que l'on pourra regretter est un message de propagande assez douteux. Retenons que le coté artistique.
    kray
    kray

    50 abonnés 1 266 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 juillet 2011
    Un film capital dans l'histoire du cinéma . Le cuirassé a définitivement démontré l'importance du montage, tout comme griffith avait clairement défini la structure d'un film tel que nous le connaissons de nos jours. De plus , certaines scènes sont passées à la postérité , comme celle fameuse des escaliers, auquelle brian de palma rendra hommage dans les incorruptibles.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 8 novembre 2013
    Un film est une source fiable pour un historien. Il raconte les troubles d'une époque et permet de mieux travailler le côté psychologique de la population à tel époque, d'une idéologie à une autre époque. Enfin le film est une excellente source, qu'il soit bon ou mauvais. "Le cuirassé Potemkine" en est un excellent exemple. Une pépite signée Eisentsein, qui devait réaliser sept film concernant le bien de la révolution russe (tout ceci financer par l'Etat bien évidemment). Seulement trois sont sortis: "Octobre" en 1924, "Le Cuirassé Potemkine" en 1925 et "La grève" en 1927. Trois chef-d'oeuvre placé au panthéon des films qui ont influencé le cinéma. "Potemkine" retrace une époque, où les films étaient utilisés de manière propagandiste pour "éduquer" la population au lieu des discours barbants habituels. Et Eisenstein a réfléchi comment rendre les gens intéressé. En les dégoûtant? En rendant les plans rapides et dynamiques? Réussi à ce niveau, avec des plans d'une moyenne de trois secondes, un peu comme les films actuels, et des angles de caméras innovantes pour l'époque. Bien qu'il y aie une multitude de faux raccords et des plans qui n'ont pas beaucoup de rapport entre eux, il y aune ligne rouge réfléchie tout au long du film. C'est intelligent et historique, une pépite. Le message passé est plus intéressant et moins choquant que "The Birth Of A Nation", qui est un film ultra-raciste. Enfin, ce film soviétique est une chef-d'oeuvre et mérite d'être vu juste pour voir la mentalité en Russie (et dans le reste du monde) à cette époque.
    cylon86
    cylon86

    2 510 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 avril 2011
    S'il n'y avait qu'un film russe à voir dans sa vie, ce serait celui-là. Eisenstein a un sens du montage impressionnant et d'une modernité bluffante pour l'époque (voir la célèbrissime scène des escaliers d'Odessa). L'ensemble est très efficace malgré un petit coup de vieux.
    jamesluctor
    jamesluctor

    134 abonnés 1 704 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 septembre 2010
    Ce film muet se révèle incroyablement prenant, dans la manière qu'il a de nous associer à l'équipage du Potemkine. On partage leur dur quotidien durant les premières minutes, puis arrive la mutinerie. On sent bien l'influence communiste dans la pellicule (bien sur par les fréquents cartons formant les dialogues, mais aussi par les symboles et les poses des personnages, facilement observables). Le foisonnement des symboles lors de la répression des émeutes dans Odessa se révèle passionnant, et on sent vraiment l'essence d'un patriotisme fort tout au long du film (particulièrement lors des hommages rendus aux défunts). L'athéisme est particulièrement bien représenté (une figure classique du chrétien qui se révèle lâche et opposée à la révolution), et le dénouement inattendu pour moi (mais en un sens logique, le film n'ayant que peu de budget) confirme le statut icônique de cette pellicule, véritable symbole de l'union solidaire de la russie (sur la pellicule en tout cas). On comprend qu'il ait laissé son nom dans les annales du cinéma.
    Mosse.
    Mosse.

    97 abonnés 445 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 juin 2009
    "Le Cuirassé Potemkine" est le second long métrage du jeune ( à l'époque ) Sergei Mikhailovich Eisenstein, né en 1898. Après avoir été metteur en scène de théâtre, il s'est tourné vers le cinéma en s'inspirant de Dziga Vertov, créateur du "cinéma oeil". Dans son premier long métrage, "La Greve", tourné en 1924, Eisenstein expérimente déjà sa théorie du montage. Il s'est également engagé dans une entreprise gigantesque : faire sept films collectifs (il signe avec Grigori Aleksandrov Le Cuirassé Potemkine), qui retraceront l'histoire de la révolution russe. Mais ils ne seront pas tous tournés ni réalisés dans l'ordre chronologique. Après "Le Cuirassé Potemkine", il enchaînera sur "Octobre" (1927), le dernier film de la série.
    Dans "Le Cuirassé Potemkine", Sergei Mikhailovich Eisenstein livre une vision personnelle de l'Histoire qui va dans le sens de l'idéologie du Parti Communiste.
    La séquence la plus célèbre de ce film est celle des escaliers, qui dure six minutes. L'armée tire sur la population solidaire des marins mutinés et fait un massacre. Un landau avec un enfant à l'intérieur dévale les escaliers d'Odessa où a eu lieu la répression. Dans "Les Incorruptibles", Brian De Palma fait explicitement référence à cette séquence, lors de sa célèbre scène de gunfight dans la gare. Pareil dans "Brazil", de Terry Giliam, la scène finale rend également hommage au film.
    J'ai beaucoup aimé ce film, très symbolique et plein de sens historique.
    La scène culte des escaliers, je pense l'avoir déjà vue avant, mais elle à toujours autant d'impact dans mon esprit, superbe montage, magnifique musique,...
    Un film qui a pris de l'âge ( 1926 tout de même! ) mais qui est toujours aussi intéressant historiquement.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 1 mai 2010
    C'est marrant quand même : le modèle hollywoodien créé par un réalisateur soviétique. Vieux mais quelques scènes resteront cultes. C'est une bonne illustration de la montée du communisme et de la fin venante du régime du tsar.
    MemoryCard64
    MemoryCard64

    42 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 janvier 2016
    Après avoir vu des extraits d'Ivan le terrible et d'Alexandre Nevski, je me suis dit qu'il était grand temps d'attaquer la filmographie d'Eisenstein, je regarde donc son œuvre la plus connue... Et je constate qu'elle n'est pas aussi extraordinaire que semblent l'être les deux autres films. Le principal problème est que l'ensemble n'est vraiment pas subtil : ça crie, ça pleure, et vas-y que je montre les visages en gros plans histoire de bien appuyer l'émotion... Non quoi. C'est pénible. En plus de cela, c'est manichéen à l'outrance. Que le capitaine soit détestable je veux bien le croire, mais que l'ensemble des tsaristes deviennent automatiquement des ennemis cruels qui massacrent des civils, c'est un peu facile. Alors, je vois venir le fameux "C'est un film de propagande", mais justement, la propagande ça gagne à être subtil, voire insidieux, pour faire croire au spectateur qu'il a raison de penser comme le film, sans qu'il sente qu'on est en train de lui bourrer le crâne. Formellement par contre, c'est très intéressant. Eisenstein est visiblement très porté sur le montage. Il privilégie les cuts aux mouvements de caméra, ce qui fait que chaque scène est très découpée, et donc rythmée. Par ailleurs, le réalisateur possède façon très particulière de mettre en scène les figurants. Dans les plans d'ensemble, ils forment une masse informe mais puissante. Ils sont filmés d'une manière particulière, presque comme du bétail, peut-être est-ce pour traduire l'idée que l'individu a besoin du troupeau pour exister ? En somme, le fond est présenté de manière assez grossière, ce qui n'empêche pas d'apprécier une forme très travaillée et originale. Ce n'est pas un coup dans l'eau, mais on est loin du touché-coulé.
    Cyril J.
    Cyril J.

    26 abonnés 625 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 mai 2017
    En 1905, harassés des mauvais traitements, de la nourriture putréfiée, des conditions de vie abominables et des abus de droit arbitraires de vie et de mort par les officiers, les marins se révoltent en une sauvage mutinerie à bord du Potemkine, navire de guerre Russe croisant sur la mer Noire. Leur exemple fait tache sur la côte et engendre un immense mouvement populaire à Odessa, bientôt réprimé par un atroce et sanglant massacre perpétré par l’armée du Tsar, sur son gigantesque escalier qui porte aujourd’hui le nom du film. Cette pré-révolution Russe se conclura en mer, face à l’escadre marine régulière.
    Ce film russe muet d’1H10 de 1925, d’une époque ouvrant le cinéma en général, propulsé par la Révolution de 1917, annonce, à travers l’œillère de la communauté d’un bâtiment militaire, le renversement légitime d’une caste privilégiée oppressante et de sa puissante complice religieuse.
    Flagrant est d’observer l’éclate technique d’alors, aux caméras toute neuves jouant à explorer les éléments déchainés, l’expressivité des visages, les mouvements de foule, et les mini-plans symboliques, accompagné même à un moment de quelques notes de la Marseillaise. Malgré son dépouillement technique et son rythme lent et simple, la lourdeur douloureuse de tout un peuple qui bouillonne, la colère qui gronde et l’imminente attente explosive de l’insupportable sont parfaitement clairs, ainsi que les inévitables sangs et larmes conséquents.
    Matis H.
    Matis H.

    21 abonnés 162 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 septembre 2016
    Qu'il est difficile de parler d'un monstre sacré du cinéma russe, et du cinéma tout court, comme Eisenstein. Exercice encore plus difficile quand il s'agit de la première oeuvre qu'on découvre du cinéaste. Pourtant, et bien qu'il n'y est pas beaucoup à dire pour expliquer l'intérêt du film, je vais tenter de produire un avis à peu près construit. Car "Le Cuirassé Potemkine", sorti en 1925, est une complexe à traiter, et pourtant incroyablement simple dans son exécution. Le film est révolutionnaire dans son approche du cinéma, tout en le récit d'une révolution, communiste qui plus est, qui se révèle être, et de manière parfaitement assumé, un film de propagande.

    Dans "Le Cuirassé Potemkine" la révolution est traduite par la mise en scène de Eisenstein, les gros plans sur les visages des opprimés, naissance même de la révolte, laisse peu à peu place, à partir de la mort du marin Vakulinchuk, à la révolte populaire. Les plans larges et les choix de cadres du cinéaste traduise parfaitement cet état de fait, il va jusqu'à mettre des caches sur les bords du cadres pour que seul la foule soit visible. Eisenstein expose en quelques idées de mise en scène, par ailleurs magnifiquement mis en image par la photographie, tout le propos du film et sa charge, certes propagandiste mais toutefois, révolutionnaire.

    Mais si il est un incroyable metteur en scène, ce en quoi Eisenstein est le plus doué c'est le montage. Ce dernier traduit l'état d'urgence du long métrage, avec une intensité crescendo, qui trouvera son point d'orgue lors de la scène des escaliers, dont le passage du landau reste, encore aujourd'hui, d'une intensité rare.

    Cependant, le film n'est pas exempt de défauts, certains passages perdent en intensité, mais difficile de conserver un tel niveau durant tout son long, mais le plus important reste l'aspect de propagande du film. Sa mise en en scène est parfaite, mais le traitement est beaucoup plus grossier, compréhensible pour un film de ce genre mais néanmoins problématique. L'"ennemi" du peuple fait preuve d'une représentation des plus cliché, voir maladroite, à l'image de ces femmes passant devant un cadavre sans broncher.

    "Le Cuirassé Potemkine" est une oeuvre magistral tant dans sa mise en scène que dans son montage. Malheureusement ce, grand, film révolutionnaire fait preuve d'un manichéisme embarrassant, surtout face à la qualité de traitement, des idéaux ou des personnages, plutôt subtil durant le reste du film. Reste cependant un métrage incroyable, d'un intensité démesuré, et au souffle épique et contestataire indéniable.
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