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    Le Cuirassé Potemkine
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    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 226 abonnés 7 515 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 septembre 2010
    Une mutinerie éclate à bord du Potemkine (un navire de guerre). Ce qui aurait du être qu'un évènement mineur va en réalité prendre des proportions incontrolables, en s'étandant à toute la ville. En un rien de temps, la petite protestation devient une véritable insurection dans les rues d'Odessa.
    Le Cuirassé Potemkine (1925), qui fut très longtemps considéré comme étant "le plus grand film de l'histoire du cinéma" est aussi l'une des oeuvres les plus amblématiques de la filmographie du réalisateur.
    Le cinéaste met en scène ici une impressionnante révolte, tant du niveau logistique que technique (la mise en scène et le montage). Interprété par des acteurs amateurs (des habitants d'Odessa), l'oeuvre de Sergei Mikhailovich Eisenstein prend vie avec une telle force et une telle crédibilité, que l'on a l'impression d'être au coeur du chaos. Un film très novateur et que l'on est pas près d'oublier (et notamment la célèbre scène du landau, maintes fois reprises au cinéma par Hollywood).
    Alolfer
    Alolfer

    127 abonnés 1 149 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 août 2024
    Film russe cultissime du Cinema muet, "Le Cuirassé Potemkine" est un classique à découvrir pour l'Histoire du 7e Art. Malgré un début léger, le film prend de l'ampleur et toute sa magie fait surface lors de la 2e moitié du film. Un bijou de mise en scène pour son époque et des personnages très expressionnistes pour montrer l'importance de cette révolution de 1905 en Russie. Sa scène mythique de l'escalier fait partie des meilleurs scènes du Cinéma tout confondu ! Un Classique
    Flying_Dutch
    Flying_Dutch

    69 abonnés 770 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 décembre 2011
    La force de ce film de propagande soviétique réside dans ses procédés cinématographiques révolutionnaires pour l'époque, la maîtrise du récit et ses séquences à la fois épiques et terribles. Eisenstein marque l'histoire du cinéma grâce à ce film qui est certainement la pièce maîtresse de sa filmographie qui marque les esprits encore aujourd'hui et qui inspire toujours.
    Tupois Blagueur
    Tupois Blagueur

    66 abonnés 1 162 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 novembre 2014
    S'il est une chose que l'on doit reconnaître au "Cuirassé Potemkine" c'est sa puissance visuelle. Construit comme un film de propagande pour glorifier la prise de pouvoir du peuple et se ressentant comme tel, le long-métrage muet de Sergueï Eisenstein demeure à bien des égards un summum du genre, avec toutes ses qualités et ses défauts (inhérents à ce genre). Certaines scènes sont impressionnantes et symboliques (citons par exemple spoiler: la mort de Vakoulintchouk, la descente de l'escalier interminable sur le port d'Odessa par la garde tsariste se soldant par le massacre de centaines de citoyens et l'attente de la bataille avec l'escadron du tsar qui finalement n'aura pas lieu
    ), et le film sait se montrer incisif dans son message de fond malgré un traitement lourdaud et pas très fin. Il en résulte un film dont la portée politique et philosophique reste encore aujourd'hui exemplaire. Un classique à voir au moins une fois dans sa vie.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 6 octobre 2010
    J'ai eu franchement peur de m'ennuyer devant ce film, et je me trompais. Aucun temps mort, très intéressant, et bien entendu cette scène des escaliers poignante... Après, film de propagande ou non, je n'en ai fichtrement rien à faire.
    Yohan Marques
    Yohan Marques

    23 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 décembre 2011
    Si "La Grève", premier film de Eisenstein, avait pu paraitre quelque peu théorique, voire expérimental; "Le cuirassé Potemkine" assume une veritable construction narrative. Ca en fait du coup, aux yeux de la majorité, l'oeuvre la plus emblématique de son auteur ainsi que l'un des films les plus analysés et décortiqués de l'histoire du cinéma. Comme dans son film précédent - que pour ma part je préfère- le cinéaste parvient littéralement à faire rugir l'image et on se demande (pas longtemps) ce que cela aurait apporté de plus que le film soit parlant. A cela, il faut ajouter la richesse de chaque plan, l'incroyable enchainement narratif où chaque objet présent parvient à faire sens, prend une valeur symbolique immédiate. Le montage, d'un dynamisme et d'une rapidité inouïe pour l'époque, vient d'ailleurs accentuer le déluge de signifiants, caracteristique de tous les cinémas de propagande. D'un point de vue purement formel, le style Eisenstein incarne la modernité eternelle et l'audace indépassable. En dépit des milliers de pages qui ont été écrites sur ce film, le décortiquant jusqu'à la nausée et la plus totale abstraction, "Le cuirassé Potemkine" est tout le contraire d'un film intellectuel, c'est au contraire une oeuvre purement viscérale, comme le cri des opprimés, comme peut l'être un appel à la révolte. Eisenstein était un fanatique illuminé, c'est justement pour cette raison que son cinéma était si grand...
    Acidus
    Acidus

    721 abonnés 3 709 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 avril 2012
    Surement l'un des film de propagande le plus connus du grand public, "Le cuirassé Potemkine" mérite le coup d'oeil ne serait-ce que pour sa mise en scène soignée. Si certaines scènes sont vraiment poignantes (le début de la mutinerie, la fameuse scène de l'escalier à Odessa), d'autres sont des plus soporifiques (l'exposition du cadavre d'un des marins sur les quais, l'arrivée de l'escadron). Comme tout film de propagande, on n'échappe pas à la vision volontairement manichéenne des évênements de 1905. On retrouve donc les méchants tsaristes face au gentil peuple prolétarien. C'est aspect et excusable et, après tout, "Le cuirassé Potemkine" s'inscrit parfaitement bien dans son époque et il reste un incontournable du cinéma.
    OSC4R _
    OSC4R _

    74 abonnés 55 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 septembre 2022
    Je viens de comprendre : Triangle of Sadness c’est un hommage au cuirassé Potemkine. En même temps les matelots communistes ça court pas les rues. Les ports.

    C’est haletant. Le montage est encore très actuel. Les plans sont bien trouvés. Mais comme beaucoup de films muets, c’est redondant au sein des séquences.

    Et puis y’a la fameuse scène des escaliers.
    konika0
    konika0

    27 abonnés 778 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 juillet 2016
    Juste à côté de la Joconde et de la Pyramide de Khéops, il y a Le Cuirassé Potemkine. Ni plus, ni moins. J'ai eu l'occasion de le revoir il y a peu et la claque est la même que la première fois. Eisenstein a littéralement et tout simplement inventé la virtuosité moderne au cinéma. L'histoire nécessite certes une contextualisation historique et le film est à prendre pour ce qu'il est, un objet de propagande soviétique mais une fois passée cette mise au point, on ne peut qu'admirer la richesse des plans, la profondeur des contrastes, le travail d'orfèvre sur la lumière et cette manière bluffante de montrer l'action et la tension (quel montage dynamique!). Les portraits sont à tomber et on se laisse emporter par ces traits si expressifs. A noter que le film est de surcroît plutôt « facile » à regarder si on le compare aux autres œuvres du maître soviétique. Bref, n'aie pas peur, ce film est aussi pour toi.
    dragon_ryu
    dragon_ryu

    14 abonnés 487 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 août 2009
    Le film est intéressant dans l'ensemble pour voir mis à exécution les théories du montage de Eisenstien par le maitre lui-même. Le chapitre des marches d'odessa est un grand moment de cinéma aussi, un bout de péloche qui ne vieillira jamais, une vrai science du découpage et du montage, et seul passage du film où Eisenstein se permet des travellings. Le reste n'a rien de transcendant, on arrive à croire sans mal que le montage "coup de poing" (comme il le définit lui-même) du réalisateur pouvait faire grand illusion à l'époque de la sortie du film, mais de nos jour il en faut un peu plus pour suivre un film sans s'ennuyer, le spectateur n'ayant pas pour but d'analyser une œuvre à l'aune de sa création mais de jouir directement de l'histoire qu'on lui raconte. Alors certes Eisenstein est un technicien hors norme, un outil indispensable à la propagande communiste on en doute pas, mais il lui manque un vrai sens de la narration pour permettre à son film de traverser les âges sans douleur.
    Shawn777
    Shawn777

    587 abonnés 3 469 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 novembre 2017
    Pour son deuxième long-métrage, Sergueï Eisenstein s'attaque à la mutinerie du cuirassé Potemkine de 1905 vingts ans plus tard, soit en 1925. On y suit donc la révolte de l'équipage du Potemkine dans une version certes romancée mais néanmoins "choquante". Je n'avais pas réellement aimé son précédent film, "La Grève", j'ai donc eu un peu peur au début et puis finalement, je l'ai apprécié. La réalisation est très bonne, nous offrant de très bonne scènes mais on retiendra surtout et bien-sûr la célèbre scène de l'escalier qui dure assez longtemps et qui est assez choquante, bon plus tellement maintenant, mais qui marque tout de même les esprits. Ce n'est pas le meilleur film muet que j'ai vu mais il a tout de même une place très importante dans cette catégorie. Le film est clairement de la propagande mais c'est bien le premier qui met le peuple en tant que héro et c'est une très bonne chose, surtout dans le contexte social de l'époque. D'ailleurs le film montre bien les différences sociales qu'il pouvait y avoir et surtout la violence que les soldats n'hésitaient pas à employer. Le rythme est quant à lui très bon car on ne s'ennuie pas et c'est d'ailleurs peu commun pour l'époque d'avoir un rythme aussi rapide notamment à l'aide de plans se succédant très vites. "Le Cuirassé Potemkine" n'est certes pas à mon goût le meilleur film de tous les temps comme certaines peuvent le penser mais apporte indéniablement une certaine culture cinématographie.
    SYNEPHIL
    SYNEPHIL

    47 abonnés 1 134 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 juillet 2020
    Il parait que s'il y a bien un film que tout cinephile (ou etudiant en ciné) qui se respecte se doit d'avoir vu ,c'est celui ci.Au dela de l'aspect purement technique (montage ,cadrage ,lumieres ,ombres...) clairement novateur pour l'epoque ,je trouve personnellement que ce film vaut surtout pour la force du propos developpé ,certes l'on se trouve devant une oeuvre de commande voir meme de propagande mais la sincerité des acteurs comme celle des images meritent le respect.Pour accompagner ce magnifique temoignage illustrant le principe de "l'union fait la force" ,cette oeuvre muette beneficie d'une musique absolument envoutante digne d'un opera ,grace a elle ,le cineaste imprime le rythme a des sequences dont la + celebre reste evidemment celle du landau dévalant les escaliers (reprise dans Brazil et les Incorruptibles) sous le feu nourri de l'armée Tsariste.La qualité des images a quand meme souffert du temps.
    Jack G
    Jack G

    5 abonnés 175 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 février 2020
    Figure emblématique de l’avant-garde russe cinématographique, Le Cuirassé Potemkine est aujourd’hui considéré comme une prouesse artistique, en dépit de sa fonction de propagande au service de l’idéologie soviétique.
    En 1925, la Commission d’Etat de l’Union Soviétique commande un film à Serguei Eisenstein pour commémorer le vingt-cinquième anniversaire de la révolution manquée de 1905. Depuis la Révolution de 1917, le pouvoir communiste cherche à transformer le septième art encore nouveau, qu’il perçoit autant comme une forme d’art que comme un outil de propagande pour servir sa cause. Vladimir Lénine, héros de la révolution russe, le déclare lui-même : « […] pour nous, de tous les arts, le plus important de tous ». Inspirés par les plans des films hollywoodiens, des réalisateurs soviétiques réinventent le cinéma, et en particulier le montage, pour donner un nouveau souffle au discours révolutionnaire.
    Au premier plan de ces nouveaux cinéastes russes, Serguei Eisenstein a réalisé son premier film en 1923, un court-métrage intitulé « Le Journal de Gloumov » et diffusé au cours d’une représentation théâtrale. Fidèle aux questions sociales, il devient l’un des artistes les plus prolifiques pour l’Union Soviétique, formulant des écrits de théorisation sur le cinéma et peignant même des affiches et des bannières à la gloire de l’idéologie bolchévique. En 1924, il réalise « La Grève », son premier long-métrage, où la défense du prolétariat et la critique du pouvoir tsariste sont au cœur de cette œuvre engagée et propagandiste. Sa maîtrise technique et la portée pédagogique de « cette première esquisse de Potemkine » (Georges Sadoul) attirent l’attention du pouvoir central, qui lui commande donc une œuvre censée rendre hommage à la révolution manquée de 1905.
    Initialement prévue pour s’intituler « L’Année 1905 », cette nouvelle production était censée incarner une forme de fresque historique pour raconter le rendez-vous manqué des bolcheviks avec le Grand Soir. Mais le court délai (quatre mois pour pouvoir diffuser le film le 21 décembre au Bolchoï) et les conditions météorologiques exécrables poussent Eisenstein à abandonner le scénario initial pour se concentrer sur la mutinerie du Potemkine. Après la répression sanglante du pouvoir tsariste connue sous le nom de « Dimanche rouge », le 9 janvier, la révolte s’étend et éclate le 14 juin à bord du cuirassé Potemkine, stationné dans le port d’Odessa, sur la mer Noire. Peu après, influencée par les marins mutins, la population de la ville s’insurge à son tour.
    Grâce à la NEP initiée en 1921 par Lénine, même s’ils doivent participer à la propagande soviétique, les cinéastes profitent d’une liberté artistique qui ne concerne pas les autres formes d’art. Ainsi, Eisenstein s’écarte de la fidélité historique pour livrer une version romancée d’un événement idéalisé.
    Toutefois, Le Cuirassé Potemkine voit l’apogée des prouesses techniques d’Eisenstein et de l’application concrète de ses théories sur le montage, ce qu’il appelle « le nerf du cinéma » et qui est selon lui plus important que l’image et le récit. La violence de la révolte est appuyée par des plans rapides et des plans ordonnés permettent parfois de commenter l’action, comme avec l’enchainement de trois images représentant respectivement un premier lion endormi, un deuxième qui se réveille et un troisième qui se dresse, symbolisant ainsi le soulèvement du peuple face à ses oppresseurs tsaristes. Influencé par l’effet Koulechov, Eisenstein perçoit le montage comme un discours, en enchainant des plans et des images pour fournir un message voulu. Son talent artistique s’illustre dans la scène emblématique de l’escalier, qui a par la suite influencé Brian De Palma dans Les Incorruptibles. Au cours de ce massacre inventé pour les besoins dramatiques du film, la présence de plusieurs scènes filmées en travelling avant est une technique exceptionnelle pour l’époque, même si elle n’est pas inédite. Toutefois, la présence de symboles forts (le landau qui descend l’escalier ou la mère portant son enfant mort) et l’usage de plans représentant alternativement le peuple opprimé et des visages empreints d’émotions sont autant d’outils percutants pour amplifier la puissance dramatique de ce discours orienté.
    Malgré sa vocation de propagande, le film rencontre un important succès dans l’Union soviétique, quitte à imposer une représentation faussée de la réalité historique dans la mémoire collective russe. A l’étranger, le film est longtemps interdit dans de nombreux pays occidentaux pour cause de « propagande bolchevique » et « incitation à la violence de classe », et il faut attendre les années 1950 pour une sortie officielle aux Etats-Unis.
    Considéré par beaucoup comme étant le meilleur film de propagande de l’histoire, cette dénomination est aussi son talon d’Achille. Malgré des qualités artistiques et techniques indéniables, on ne peut oublier la désinformation portée par Eisenstein et l’Union soviétique, ainsi qu’une grande liberté historique, préférant une vision romancée, lyrique et exaltée d’une révolte et d’une répression meurtrières.
    GodMonsters
    GodMonsters

    1 299 abonnés 2 645 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 janvier 2011
    Un grand film du cinéma muet ! La musique est magistral, la réalisation est innovante (surtout les plans en plongés)... mais la meilleure qualité de l'œuvre est selon moi son montage, je sais pas combien il y a de plans dans ce film, mais il doit y a n'avoir beaucoup. A découvrir !
    hyrule
    hyrule

    73 abonnés 1 480 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 juillet 2011
    Un bon film, quoique parfois un peu long. Même s'il est maintenant un gran classique du cinéma, il était bel et bien à la base un outil de propagande soviétique. Certaines scènes sont tout de mêmes restées cultes comme les escaliers d'Odessa, une scène merveilleusement filmée et très bien montée.
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