Je ne suis pas un fin connaisseur, mais je suis resté ébahi devant ce chef d'oeuvre, et je comprends pourquoi il est apprécié des vrais cinéphiles. J'ai été surpris par tant de maitrise technique en 1925. Il y a tout dans ce film, un scénario excellent (même si à la base c'est une commande pour la propagande), un rythme soutenu, de la suggestion, beaucoup d'émotions, grâce à un génie derrière la caméra. Certaines scènes sont stupéfiantes, mythiques (les escaliers). Il faut l'avoir vu !
Film sur une révolution et film révolutionnaire, "Le Cuirassé Potemkine" marque par son urgence, incarnée dans sa courte durée et dans un montage hyper dynamique, qui dit la violence d'un sentiment d'insurrection historique, d'abord marqué par la mort du marin Vakulinchuk. À la disparition tragique de l'individu s'ensuit donc la révolte du groupe, une masse de citoyens qui tente d'échapper à l'autorité tsariste : c'est à ce moment précis qu'Eisenstein construit la défense d'une idéologie communiste en opposition à l'absolutisme, source de chaos dans la célèbre scène des escaliers - et donc celle du landau - où la vitesse du défilement des images mime l'horreur instantanée et incontrôlable du moment. Film d'action spectaculaire grâce à un montage novateur et percutant, propagande communiste assumée et hantée, "Le Cuirassé Potemkine" est un moment de cinéma important même si son final abrupte, qui laisse de côté son discours politique, est relativement décevant.
Film de propagande, et, par conséquent, pur document historique, "Le Cuirassé Potemkine" n'en est pas moins un chef d'oeuvre du cinéma muet. 85 ans après, on ne peut qu'être étonné de la modernité de certains éléments du cinéma d'Eisenstein, notamment le montage, ou également un des premiers travellings au monde. Passons outre le message politique (il faut le remettre dans son contexte), et constatons que les 73 minutes de ce film se suivent sans quasiment aucun temps mort : à voir absolument.
S'il faut avouer que dans l'absolu ce "Cuirassé Potemkine" est mal construit et ne dispose pas d'un réel scénario, en tout cas manquant clairement de rigueur, l'important n'est pas là, mais bien dans le pouvoir des images qu'a magnifiquement su faire ressortir Eisenstein ici. En effet, on ne peut être qu'impressionné par l'impact que ces dernières ont sur le spectateur, tant elles s'avèrent fortes, violentes et surtout remarquablement novatrices, notamment la fameuse scène de l'esclaier qui inspira par la suite Brian De Palma et ses "Incorruptibles." Bref, si on peut ne pas être totalement sensible ou concerné par l'oeuvre, il n'en demeure pas moins que cette dernière reste encore très importante aujourd'hui.
Considéré comme une oeuvre phare du septième art "Le Cuirassé Potemkine" n'en reste pas moins un film ennuyeux , désuet d'inventivité ( prenons en compte l'époque ) et répétitif à souhait. Même si certaines scènes reste cultes ( celle de la poussette qui tombe dans les escaliers ) , la mise en scène qui ne fait que ce répéter en boucle , finit par lasser le spectateur.
Un chef d’œuvre tout simplement! Un symphonie du montage où Eisenstein montre une fois de plus qu'il en était le maître et qu'il y avait tout compris. Certaines scènes sont de véritable monument notamment celle de l'escalier d'odessa!
J'en entends déjà s'insurger contre cette note si basse, et m'insulter pour cela. Ouais, ce film a une mise en scène vraiment incroyable pour son époque, mais c'est tout. Derrière ça moi tout ce que j'y ai vu c'est une œuvre de propagande simpliste et manichéenne (j'avais l'impression de voir le pendant soviétique de Rocky IV, alors je ne vois pas pourquoi je déglinguerais l'un sur sa morale niaise et insupportable et pas l'autre) et surtout chiant à en mourir, à un tel point que j'ai subi le film comme une longue punition alors qu'à la base je m'attendais à quelque chose d'exceptionnel, et pour un film qui dure un peu plus d'une heure c'est un comble. Et aucun personnage auquel se rattacher, suivant le parfait modèle communiste, les personnages sont noyés dans la masse et n'existent plus en tant qu'individu propre (sauf un qu'on voit tellement peu qu'au final on s'en fiche). Donc à part pour voir à quel point on a fait un grand pas depuis, je ne vois pas en quoi ce film dont je n'ai tiré aucun plaisir ni aucune émotion est un incontournable.
Deuxième Eisenstein, deuxième choc! Bien plus puissant que la Grève, car le cinéaste n'à pas commis les mêmes erreurs que dans le précédant. Bien que le premier personnage reste la foule, le film se regarde plus facilement grâce aux divers personnages du début du film, que l'on reconnait au millieu de la foule. Tout a été déjà dit sur la mise en scène exeptionnelle, le montage révolutionnaire, sur les scènes de l'escalier et de l'escadron, qui font surement partit des scènes culte de beaucoup de cinéphile, alors pourquoi s'y attarder. S'y vous avez aimé le film ou si le personnage d'Eisestein vous intrigue, je vous conseille de lire le bouquin de Dominique Fernandez sur la vie du cinéaste. Au premier abord il peut surprendre, mais on y trouve beaucoup d'élément qui nous indique que malgré que ce soit des oeuvres de commande, ils sont beaucoup plus personnels qu'il n'y parraissent. Alors si vous ne l'avais pas encore vu, pressez-vous, il vous donnera une autre image du cinéma, plus théorique qu'artistique.
génial ce que l'on pouvait faire déjà à cette époque. Bien que le film soit en accord avec la propagande communiste, il montre avec force la détresse et la révolte du peuple avec pour symbole les marins du cuirassé Potemkine. La fameuse scène de rafle sanglante dans les escaliers avec notamment le landeau dévalant les escaliers est tout le symbole de ce chef d'oeuvre du cinéma muet. En revanche caméra plutôt statique, les métaphores sont nombreuses et l'image très significative, mais la mise en scène reste figée et peu vivace.
un film de 1925 plus impressionants que tout les blockbusters actuels réunis. Lorsque l'on voit le nombre de figurants de la sequence de l'escalier on se dit qu'il fut un temps ou l'on savait comment utilisé l'argent. Un film qui met ko,un chef d'oeuvre.
Un film superbe, très bien filmé. Une histoire certes propagande, mais elle racontait le bon communisme, celui de Lénine, celui de Marx, le communisme en tant qu'idéologie, et non celui qui a été appliqué (le soviétisme) dont beaucoup font l'amalgame. Encore pour un film datant de 1926, il est très bien réalisé, et le génie est Eisenstein est présent du début à la fin. Parfait. Un chef-d'oeuvre.
A partir d'un film de commande demandé par le pouvoir communiste,Eisenstein réalise un film monumental qui fera date sur le plan technique,sur le fond le message reste quelque peu manichéen bien que chargé d'émotion. A Odessa,en 1905 une révolte éclate à bord du cuirassé Potemkine en raison des conditions iniques qui sont imposés aux marins. La mutinerie sera réprimée mais la révolte gagnera Odessa,il en résultera la fraternisation de la population avec les marins,un moment sublime. En fait,le véritable héros du film,c'est le peuple omniprésent,toujours glorifié,faisant l'Histoire. Mais il faut bien sûr évoquer la technique révolutionnaire,le montage,la theâtralisation et le stylisme à sensation et suspense,avec en point d'orgue la fusillade sur les escaliers d'Odessa et le landau qui dévale les marches. De Palma entre autres rendra hommage à Eisenstein avec un remake extraordinaire de virtuosité dans Les incorruptibles en 1987. Il ne faudrait pas que le désenchantement provoqué par tout ce que l'on a appris sur la Russie vienne jeter une ombre sur la qualité des trouvailles esthétiques et techniques aujourd'hui étudiées dans les écoles de cinéma du monde entier. Le génie d'Eisenstein mérite mille fois mieux que celà.
En une heure ce film vous raconte la révolte potemkine d'une manière prenante et superbement réalisé avec des choix artistiques et un montage excellent. La scène de l'escalier est une vraie claque cinématographique. Mais malgré qui soit court le film reste plein de longueurs, un poil ennuyeux, et puis c'est surtout un film de propagande qui raconte pas grand chose. La musique est lourde et l'action traîne un peu. Bon film de révolte mais surtout artistiquement.
Ce film, malgrès qu'il soit en noir et blanc et muet garde de son intérêt même à notre époque, probablement le meilleur Eiseinstein. Une scène mythique, celle du landeau descendant les escaliers de la ville d'Odessa. A noter, ce film fait partie de la propagande russe de Lénin, Eiseinstein a eu un budget illimité pour réaliser ce film. Il a su en faire bon usage. Tous les cinéphiles digne de ce nom se doivent naturellement de voir ce chef-d'oeuvre.