L’étrangleur est le deuxième film de Paul Vecchiali, qu’il réalise quatre ans après Les Ruses du Diable (1965).
Paul Vecchiali propose dans son autobiographie, et plus particulièrement dans le tome 5 intitulé les aléas de la sieste, un texte qui corrobore l’état d’esprit dans lequel il se trouvait lors de la préparation de ce film. En voici un extrait : "Pelotonné dans le fauteuil, je laissais vaquer mon imaginaire qui, entre deux siestes abruptes, affinait les personnages, leur rapport, cimenté la structure. Le soir qui suivi ma dernière dérive, je sus que le film était prêt. Il persisterait en travers de ma route, exigeant et létal."
Paul Vecchiali a toujours considéré qu’il lui était primordial de réaliser L’Etrangleur. Non pas uniquement parce que son sujet l’intéressait, mais aussi parce que le film est nourri de choses étranges et étrangères à lui et qu’en réalité, le réalisateur est passionné par l’inconnu.