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    Bande à Part
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    51 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 14 juillet 2018
    En commençant par un mauvais jeu de mots, ce film est à part.
    Un film policier plein de bouffonnerie et de loufoquerie à mon sens.
    On suit le parcours imbécile de 3 jeunes gens qui décident de commettre un acte malveillant qui tournera mal finalement.
    Sur de beaux paysages parisiens, la voie de Godard renforce la bizarrerie du film.
    Mais tout ça est très bien fait, tout est travaillé et calculé: c'est juste de la comédie policière façon nouvelle vague.
    AMCHI
    AMCHI

    5 780 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 8 juillet 2017
    Décidément Godard et moi ça ne marche pas, ça faisait un moment que je n'avais pas vu un de ses films (ni vraiment l'envie) cependant j'ai une occasion de découvrir Bande à Part qui fut un flop à sa sortie (environ 40.000 entrées) mais qui avec le temps s'est acquis une belle réputation pour autant j'ai trouvé tout cela ennuyeux à suivre.
    L'histoire est pas mauvaise (un hommage aux polars américains de série B) et les acteurs sont bons (Godard a spécialement tourné ce film pour sortir Anna Karina de la dépression en lui permettant entre autres de chanter ce qu'elle adorait) cependant le style du film, ce manque de vigueur, ce côté qui traîne inutilement malgré une fraîcheur indéniable qui se dégage de Bande à part ne m'ont pas plu.
    Bref encore une fois La Nouvelle Vague a du mal à me passionner.
    overlook2
    overlook2

    23 abonnés 163 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 août 2016
    Le film le plus aérien de Godard est pourtant teinté d’une bouleversante amertume : celle de du cinéma classique, perdu à jamais, qui se transforme ici en une succession d’improvisations endiablées par le trio principal, où sont convoqués le film noir, le western et même le muet (les œillades Griffithien d’Anna Karina). Constat amusé d’un impossibilité à retrouver cette grâce et cette pureté (et pourtant, il y aura bientôt « Pierrot le fou »…) ; constat aussi du fossé infranchissable qui semble se creuser entre masculin et féminin (tiens, tiens…), où la pulsion du désir et l’élévation romanesque semblent irréconciliables (Karina est amoureuse de Brasseur qui ne la comprend pas, et finira dans les bras de Frey qui la comprend mais ne l’aime pas). Pourtant, tous ces sujets, « Bande à part » les traite avec une déconcertante légèreté, préférant les morceaux de bravoure au cinéma sérieux. Et malgré quelques baisses de rythme, Godard nous en offre, des moments suspendus entre éblouissement et grâce enfantine : une minute de silence au troquet, une visite du Louvre sprintée, une éblouissante et soudaine danse partagée. Peu importe de leur résonnance désenchantée (la liquidation du passé, l’instant porté en aboutissement existentiel, l’abrutissement narcissique), tant qu’il y a l’ivresse… « Bande à part » ou comment danser au bord du volcan.
    Extremagic
    Extremagic

    67 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 janvier 2016
    Je préfère finalement beaucoup plus le cinéma narratif de Godard que ses films plus poético-théoriques. Finalement il ne se prive pas de l'être dans ses histoires d'amour, bien au contraire, et je trouve ce cinéma plus accessible et mois ennuyeux que ses autres films même se ceux-là peuvent se montrer plus intéressant intellectuellement et par certains aspects. De fait j'ai bien aimé ce Bande à part, pas autant qu'un A bout de souffle avec lequel il partage beaucoup de similitudes mais certaines scènes m'ont beaucoup plus plu ici que dans tout son premier film. Je pense entre autre à la scène du bar qui est de toute beauté, lorsque les deux se chamaillent de manière interposé en se montrant le plus galant possible et se snobant mutuellement et puis après avec cette danse sur cette musique, la minute de silence (idée de mise-en-scène géniale et typiquement godardienne) et puis la musique qui s'arrête pour que Godard vienne nous parler des personnages. Des scènes marquantes il y en a d'autres dans ce film, pas autant que celle-là mais on peut noter le cours d'anglais quand la prof lit intensément le texte et à chaque phrase semble se souvenir qu'il s'agit d'une dictée c'est très drôle, ou quand le type veut donner une clope à Odile qu'elle refuse mais qu'elle accepte 5 secondes après parce que c'est un autre qui vient la lui offrir. Toutes les interventions de Godard en tant que narrateur dans le film sont géniales, comme la première fois qu'il ouvre une parenthèse et qu'en fait il la referme de suite. Le texte est très bien écrit, bourré de poésie, j'ai vraiment adoré toutes ses interventions au sein du films. Le générique d'intro est également très original (comme souvent avec Godard). Bref, j'ai beaucoup aimé ce film, même si on pourrait aisément le catalogué de film mineur dans sa filmographie et qu'il n'y a en réalité que certaines scènes et passages bien particuliers qui m'ont réellement plu, le reste je pense que je vais l'oublier assez rapidement, il me semble relativement anecdotique.
    Mephiless s.
    Mephiless s.

    62 abonnés 697 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 novembre 2014
    Jean-Luc Godard nous livre un film assez poétique, très bien interprété par Claude Brasseur et Anna Karina. Certaines idées sont bien trouvées comme la minute de silence. Les dialogues sont également bien écrits, et j'aime bien le scénario.
    Benjamin A
    Benjamin A

    709 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 août 2014
    Frantz aime Odile, tout comme son pote Arthur mais c’est ce dernier, bien plus entreprenant et sûr de lui, qui fait les premiers pas. Les deux jeunes amis sont assez oisifs et lorsqu’Odile leur apprend qu’une vieille femme cache son magot dans un placard, ils vont préparer un coup…C'est le septième film de Jean-Luc Godard, tourné juste après « Le Mépris » alors que sa femme Anna Karina était en dépression. Le réalisateur phare de la nouvelle vague braque sa caméra sur ces jeunes un peu paumés et nous livre une histoire d’amour aussi belle et tendre qu’ironique avec un soupçon de mélancolie. Par moment drôle, il dresse le portrait d’une génération un peu naïve et attirée par l’argent. Les dialogues sonnent souvent justes et les personnages sont intéressants.Derrière la caméra, Godard fait les choses simplement mais de belles manières. La voix-off (qu’il assure) n’est jamais lourde et tous les cadrages semblent maîtrisés et justes, truffée d’idées et toujours axé sur le visuel au détriment de la parole. Certaines scènes sont mémorables à l’image de celle, totalement improvisée, au musée du Louvre. Il sublime Paris avec sa caméra, il insiste sur différents lieux et détails et c’est avec une certaine mélancolie qu’il nous montre la capitale.Les jeunes acteurs sont impeccables, que ce soit la femme de Godard, Anna Karina avec son inoubliable accent ou Samy Frey (comme souvent à cette époque, d’une incroyable présence) et Claude Brasseur en jeune voyous, amis aux caractères opposés.Un bon voire très bon Godard. Si dans ce que j’ai vu de sa filmographie (un peu plus d’une dizaine de films), l’ensemble est assez inégal avec de vrais pépites comme le contraire, celui-là fait partie des réussis. Il nous livre un récit tendre, nostalgique ou encore ironique, servi par de très bons comédiens.A noter que c’est un film qui aura eu une forte influence sur Quentin Tarantino qui déclara que ses personnages de « Reservoir Dogs » étaient influencé par ceux de « Bande à Part » et c’est le nom qu’il donna à sa boite de productions.
    Skipper Mike
    Skipper Mike

    85 abonnés 650 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 juin 2014
    Après la magnificence monolithique du "Mépris", Jean-Luc Godard offre un long-métrage plus léger et plus modeste, mais toujours innovant et d’une grande liberté. L’histoire rappelle un peu celle de "Jules et Jim" de François Truffaut, même si "Bande à part" se prend moins au sérieux. Le trio d’acteurs est en tout cas très charmant et donne vie à de nombreuses scènes inoubliables. La scène de danse, la minute de silence ou la course dans le Louvre sont autant de grands moments de cinéma. Encore une fois, Godard prouve qu’il est un grand cinéaste populaire en même temps qu’un créateur : il adopte le genre criminel mais en détourne les codes, prolonge ses ambitions et façonne un objet qui n’appartient qu’à lui.
    Grouchy
    Grouchy

    123 abonnés 1 033 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 10 avril 2014
    Quelle surprise ! une histoire de cambriolage chez Godard ? Mais serait-ce que cet imposteur du cinéma aurait compris qu'il fallait un minimum d'action dans ses films pour que les spectateurs ne décrochent pas ? Avec Columbia Pictures comme partenaire !? mais c'est qu'il a employé les grands moyens le Jean-Luc ! Allons-y, c'est parti pour la séance ! *Après projection*. Alors c'est ça votre braquage diabolique ? un film de pur amateurisme raté ( il y a du bon amateurisme n'oublions pas ) avec trois zouaves comme bandits de pacotille pour cambrioler une maison dont le mobilier se limite à une armoire ? Mais ... où est passé le budget ? dans les cafés et cigarettes que consomment les acteurs pendant leurs interminables discussions complètement creuses ? Non franchement, c'est devenu impossible d'établir une critique sérieuse d'un film de Godard quand on en a vu plusieurs. On peut avouer que Bande à Part ressemble aux petits films fauchés que font les jeunes quand ils s'ennuient, et c'est ce pourquoi il en est aberrant : un cours d'anglais où la prof fait une dictée d'un extrait de Shakespeare en français ( navrant ), une romance sans intérêt, un montage minable, des dialogues tellement pitoyables que Godard a utilisé la voix-off pour expliquer au spectateur ce qui ce passe ( savourons les moments où la voix-off empiète les dialogues ), un jeu d'acteur plus que passable, une bande-sonore qui confirme les compétences de l'équipe technique ... Il y a tellement à ajouter ! Dire que certains films sont exactement pareils que Bande à Part, sauf que leur aspect misérable prête à rire et est empreint de second degré, tandis qu'ici on ne fait qu'exprimer son sarcasme.
    Prad12
    Prad12

    91 abonnés 1 086 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 1 avril 2014
    Ben non...... faut dire que j'insiste....... mais encore une vaguelette qui essaie très mal de ressembler à un nouveau Jules et Jim........ n'est pas Truffaut qui veut et certainement pas Godard....... plat, prétentieux, un gros navet.... seul Claude Brasseur s'en sort mais pas dans le film........ enfin dans le documentaire car il faut aussi se taper la voix de Godard qui parle avec une patate dans la bouche et nous prend pour des abrutis qui ne comprenons pas ce qui se passe sur l'écran, affligeant.......
    Lotorski
    Lotorski

    17 abonnés 588 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 février 2014
    Un film "à part", surtout pour l'époque, c'est sûr ! Tout à fait avant-gardiste. Et on aime ou on n'aime pas. Je n'ai pas vraiment aimé : trop froid, trop cru, trop plat à mon goût… Je reconnais pourtant qu'il est fait usage des quelques idées très créatives, et certaines scènes, ici où là, sont parvenues à me faire rire.
    Truman.
    Truman.

    227 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 février 2014
    Bande à part c'est l'histoire de deux gars et une fille qui veulent faire un coup, un coup qui risque de rapporter gros mais tout ceci ne risque pas de se passer comme prévu .
    Ici Jean Luc Godard offre une vision décalé d'une jeunesse paumée, entre cupidité et amour .

    Le tout est tourné de façon poétique mais aussi décalé . C'est drôle et touchant et surtout bien réalisé dans des cadrages en or .
    On retrouve aussi un casting bien sympa avec Claude Brasseur et la charmante Anna Karina et son petit accent .
    Il y a des scènes mythique comme celle du bar avec la minute de silence et la danse coupée par une voix off (très laide) qui dévoile les sentiments des personnages .

    On ressent bien que ce film a inspiré le cinéma Américain et qu'encore aujourd’hui il peut servir d'exemple ( Tarantino ne s'en ai jamais caché qu'il s'était inspiré de ce film et l'aimait ) .
    Du Godard qui n'y ressemble pas et ne devient donc pas une grosse lourdeur, pas de références cinématographique mais littéraire ici, un film qui risque de fortement réconcilier les gens n'ayant pas aimés les gros titre du réalisateur .

    Un brin de folie qui à marqué le cinéma et qui mérite bien un visionnage .
    Mathias Le Quiliec
    Mathias Le Quiliec

    59 abonnés 378 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 juillet 2018
    Si vous aussi vous hésitez entre aller vous coucher ou regarder un film à 23h, Bande à part est là. Au début on regarde parce que c'est un Godard en N/B et que ça ne peux pas être un navet complet. Il y a une mise en scène sympatoche au début puis les personnages se dévoilent petit à petit donc on reste. Arrive les 45 dernières minutes, ça papote sévère pour rien dire, ça sent la romance foireuse de serie Z a 50 km. Le coup tarde a se monter, les acteurs discutent toujours pour vous bercer, vous vous endormez devant naturellement. Vous regardez la dernière demi heure le lendemain matin et ne regrettez pas ce départ anticipé. Fin de soirée raté quoi, merci Jean Luc
    Gonnard
    Gonnard

    240 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 2 novembre 2013
    Avec cet Ersatz de "Jules et Jim", Godard déçoit. Alors que l'on pouvait légitimement s'attendre à du grandiose, on se retrouve devant un polar de piètre qualité, assez soporifique et surtout sans âme. A aucun moment on ne ressent le même souffle tragico-épique qui parcourt l’œuvre de Truffaut. Les personnages n'ont pas vraiment d'envergure, la BOF ne présente rien d'emballant, l'intrigue se laisse suivre sans grand intérêt.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 11 novembre 2013
    le dénouement digne d'un roman noir (dont est d'ailleurs tiré le film) rappelle avec délice ce film extraordinaire et jouissif d'un certain François Truffaut, d'après roman de David Goodis, avec Charles Aznavour dans le rôle titre (Tirez sur le pianiste, pour les nuls). Bande à part est le nom de la boîte de prod de Quentin Tarantino
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 17 juillet 2013
    Inspiration d'innombrables films du même genre (The dreamers, Doom géneration), ce chef d'oeuvre de Jean Luc Godard, dépicte un trio infernal composé de deux amis inséparables, joués par Sami Frey et Claude Brasseur, à l'allure d'Arsène Lupin, gentleman cambrioleur, et d'Anna Karina, naïve et lunatique.

    Le trio, cette "Bande à part", trouve une harmonie temporaire, accompagnée une tension casi-palpable de ménage à trois toute à fait charmante.

    Représentés comme des laissés pour comptes de la société, ces marginaux sont dans une bulle, qui les pousse à errer dans les décors poétiques de la capitale toujours représentative de l'état d'âme des personnages, à la recherche d'excitation. Cette errance sans but, témoigne d'une recherche de sens a l'existence avec comme thème la question philosophique "Quel est le sens de la vie ?"

    Sans foi, ni loi, nos protagonistes enchaînent les débauches, accompagnée par une voix off, celle d'un narrateur omniscient nous 'décrit les sentiments des personnages' ajoutant ainsi de la profondeur, de la poésie et du romantisme, à la narration, qui rappèle fortement le style de narration d'un roman.
    L'humour de Godard est omniprésent, notamment dans la scène mythique du bar, où les 3 protagonistes danses le jazz, entrecoupé par la voix off :

    "Cette fois, c'est le moment d'ouvrier une deuxième parenthèse, de décrire les sentiments des personnages. Arthur regarde sans arrêt ses pieds. Mais il pense a la bouche d'Odile, à ses baisers romantiques. Odile se demande si les deux garçons ont remarqués ses deux seins qui remuent a chaque pas qu'elle faisaient.
    Franz pense a tout et a rien. Il ne sait pas si c'est le monde qui est en train de devenir monde, ou le monde, rêve."

    On ne peut s'empêcher de sourire face a ce réalisme, et du ton léger et moqueur mettant en abîme la fatalité de l'existence.
    En effet ces personnages semblent désabusés, victimes de la banalité du quotidien, qu'iles cherchent a fuir, par un anticonformisme et un refus de toutes conventions sociales, notamment le mariage.

    "en plus on lui rend service, elle va pas passer sa vie a faire la vaiselle pour de vieux"

    Ils dégagent une légèreté enfantine et naïve, une insouciance libre, ce sont de grands enfants rebelles, pour qui rien n'est sérieux.

    Godard s'amuse a créer un décalage entre l'image et le son, en associant une scene de violence avec un musique gai, afin d'alléger la dureté de la réalité, en s'en distanciant avec humour. Enfin, le metteur en scène aime nous distraire avec des histoires mi drôles, mi-sombres, au ton anecdotique, comptés par les personnages faisant une coupure dans la narration de l'histoire.

    Cependant, cette gaité cache peu un mal de vivre criant, et un dégout de l'existence même.
    Des dialogues sur l'amour et le temps qui passe, une incompréhension, face au tragique individualisme des gens et une solitude profonde, tout cela bercée d'une tendresse a fleure de peau nous rapproche des personnages qui pourraient sinon paraitre dénués d'humanité.

    "Je suis a bout de chagrin et de fatigue
    qu'est ce que que vous allez faire ?
    Et vous ?
    Moi, j'hésite entre le Nord et le Sud."
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