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Max Rss
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1,0
Publiée le 16 mai 2019
Le cinéma de Godard a le don de me laisser de marbre ou pire encore : de me gonfler prodigieusement. Jusqu'à présent seul "Pierrot le fou" ne m'a pas fait cet effet. Cette "Bande à part", renvoyant automatiquement à "Jules et Jim" (que j'ai détesté), m'a procuré les deux sensations. Même si cette fois il y a une histoire : celle de ces trois minables qui tentent un coup à leur image, elle n'en demeure pas moins chiante comme pas possible. Il faut quand même attendre plus d'une heure avant qu'il ne se passe quelque chose. Je veux bien admettre que quand ça se remue, c'est de bonne facture, mais ça n'efface aucunement l'ardoise. Et le trio d'acteurs ne fait pas d'étincelles. Finalement, la seule vraie satisfaction viendra, encore une fois, de la qualité de la photo et de la réalisation.
Bande à part = 1/3 de Jules et JIM, 1/3 de Pierrot le Fou et 1/3 de Une femme est une femme avec un zeste de Tirez sur le pianiste. Pourquoi avoir fait ce film ? c'est un mystère pour moi car je le trouve passablement ennuyeux et peu novateur. En fait j'ai eu l'impression que Sami Frey jouait Godard, que Brasseur jouait Truffaut et que Anna Karina était à la fois les femmes que les deux réalisateurs pouvaient convoiter en commun, à la fois le cinéma lui-même. A mes yeux seule cette vision métaphorique sauve le film, ainsi que des dialogues parfois franchement amusants et Karina toujours d'une fraicheur magnifique. Sinon, ce n'est vraiment pas un grand Godard ni même un grand Michel Legrand, avec une musique aussi décousue que le film lui-même.
Autre fleuron de la Nouvelle Vague, "Bande à part" fut réalisé en 1964 en hommage aux séries B hollywoodiennes toujours avec cette même volonté de rupture avec les conventions du cinéma classique. "Bande à part" n'est cependant emballant qu'à moitié. Plus ou moins inspiré, il ne s'agit certainement pas du long métrage le plus truffé d'idées de son auteur. Il se partage en grands passages fantaisistes ou l'on voit nos trois personnages improviser une danse ou même une course en plein musée du Louvre. Cette fantaisie, ryhtmée par les envolées poétiques du cinéaste en voix off restent agréables mais hélas trop peu nombreuses. A la place se substituent trop souvent de longs passages d'ennui largement évitables. A noter que Quentin Tarantino, fervent admirateur du film, lui rendra hommage à ses débuts en baptisant sa maison de production du nom de "Band a Part".
pour se reposer du travail de titan qu'il a fait sur le mepris, sorti un an avant, Godard a la super idée de tourner un petit film tout simple.
Bande a part sera un hommage au classiques des films americains tres pulp, d'ailleurs il tournera par la suite pierrot le fou d'apres le roman de lionel white, le roi de la culture pulp mais surtout le film phare de la nouvelle vague.
Bande a part suit les tagi-aventures de deux jeunes paumes qui sechent l'école et qui font les 400 coups, les roles sont joués par les tres jeune claude brasseur et sami frey deja geniaux, mais il rencontre anna karenina, ils en tombent tous les deu amoureux a la maniere de jules et jim.
ils vont decider de braquer la maison d'anna grace a son aide mais bien sur, rien ne se passera comme prévu...
Bande à part c'est l'histoire de deux gars et une fille qui veulent faire un coup, un coup qui risque de rapporter gros mais tout ceci ne risque pas de se passer comme prévu . Ici Jean Luc Godard offre une vision décalé d'une jeunesse paumée, entre cupidité et amour .
Le tout est tourné de façon poétique mais aussi décalé . C'est drôle et touchant et surtout bien réalisé dans des cadrages en or . On retrouve aussi un casting bien sympa avec Claude Brasseur et la charmante Anna Karina et son petit accent . Il y a des scènes mythique comme celle du bar avec la minute de silence et la danse coupée par une voix off (très laide) qui dévoile les sentiments des personnages .
On ressent bien que ce film a inspiré le cinéma Américain et qu'encore aujourd’hui il peut servir d'exemple ( Tarantino ne s'en ai jamais caché qu'il s'était inspiré de ce film et l'aimait ) . Du Godard qui n'y ressemble pas et ne devient donc pas une grosse lourdeur, pas de références cinématographique mais littéraire ici, un film qui risque de fortement réconcilier les gens n'ayant pas aimés les gros titre du réalisateur .
Un brin de folie qui à marqué le cinéma et qui mérite bien un visionnage .
En commençant par un mauvais jeu de mots, ce film est à part. Un film policier plein de bouffonnerie et de loufoquerie à mon sens. On suit le parcours imbécile de 3 jeunes gens qui décident de commettre un acte malveillant qui tournera mal finalement. Sur de beaux paysages parisiens, la voie de Godard renforce la bizarrerie du film. Mais tout ça est très bien fait, tout est travaillé et calculé: c'est juste de la comédie policière façon nouvelle vague.
Tous les Godard du début des années 60 sont des chefs d'œuvre, Bande à part ne déroge pas à la règle. Entre film noir, de gangster et comédie, le film est un enchevêtrement de scènes marquantes et inspirées, avec notamment une traversée du Louvre très drôle, et un madison improvisé et improbable dans un bar. Génial.
Au fond, Bande à part c'est le Jules et Jim de Godard, avec son trio infernal et amoureux. Dans lequel, de manière presque caricaturale, il est aisé de pointer les convergences et différences du cinéaste franco-suisse avec François Truffaut. Le film raconte quelques chose de construit, chose notable chez Godard, mais de moyennement captivant, et vaguement inspiré d'un roman américain. Un ersatz de film noir, à la française, ou de série B, qui ne privilégie pas l'action mais l'intériorité, assez creuse hélas, de ses trois héros, que commente avec emphase et prétention la voix off du réalisateur. La traversée du Louvre est amusante mais bien brève et la seule scène qui mérite d'être admirée est celle de la danse dans le café où l"élégance de Sami Frey fait merveille. Anna Karina joue une ravissante idiote mais on lui pardonne car il s'agit d'un rôle de composition (pour la bêtise, pas pour la beauté) et Claude Brasseur semble un peu absent. Certains passages (le cours d'anglais) s'étirent en longueur sans raison alors que d'autres sont escamotés. Bref, ce n'est pas avec Bande à part que les pro et anti Godard peuvent se réconcilier. Les plus neutres y trouveront quelques moments agréables et le restant franchement sans intérêt.
Les sujets de Godard, fourmillant de digressions et d'instants incongrus, ne sont jamais aisés à résumer. "Bande à part" n'échappe pas à la règle même si la réalisation de Godard prend ici une forme plus classique, plus fluide , par rapport à ses mises en scène récentes. Claude Brasseur et Sami Frey sont deux petits "voyous" de banlieue -ni des méchants ni des crapules, plutôt des oisifs- projetant, grâce à la complicité d'une jeune fille au pair (Anna Karina), de dévaliser un pavillon. Le film n'est pas précisément un film policier (Godard le qualifie de western de banlieue) et il est surtout le récit de l'errance de deux jeunes hommes indifférents au monde (et à ses mauvaises nouvelles) à travers un paysage urbain gris, décor adéquat d'une société morose.
A certains égards, les interprètes de Godard, le trio qu'ils forment, pourraient être les "Jules et Jim" du cinéaste. Pour autant, je me suis assez peu intéressé aux propos et aux attitudes plus ou moins évidents de personnages plus "sentimentaux" et moins impertinents qu'à l'habitude -si tant est que Godard a des habitudes...Leur histoire, leur personnalité sont d'un intérêt relatif et j'ai été davantage attentif à certaines scènes insolites, spoiler: tels ce madison entamé par les trois acteurs ou cette courte et étonnante visite du Louvre
Un film "à part", surtout pour l'époque, c'est sûr ! Tout à fait avant-gardiste. Et on aime ou on n'aime pas. Je n'ai pas vraiment aimé : trop froid, trop cru, trop plat à mon goût… Je reconnais pourtant qu'il est fait usage des quelques idées très créatives, et certaines scènes, ici où là, sont parvenues à me faire rire.
Du Godard pur jus avec sa manière propre de filmer et de raconter une histoire (qui n'est pas sensationnelle au passage). Des dialogues bizarres et Anna Karina adorable et parfaite dans ce genre de rôle.
Si la société de production de Quentin Tarantino s'appelle A band apart, c'est en hommage direct à ce film de Jean-Luc Godard, sorti en 1964. C'est dire à quel point l'auteur d'À bout de souffle a influencé des cinéastes du monde entier. Ce film parfois un peu abscons nous fait suivre l'histoire d'un trio de petits malfrats incarnés par Anna Karina (superbe), Sami Frey et Claude Brasseur. Quelques séquences fulgurantes, comme la minute de silence au cours de laquelle le réalisateur a coupé chaque moindre son, ou encore la course folle des trois compères dans le musée du Louvre.