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Un visiteur
3,5
Publiée le 22 septembre 2011
Hitchcock a fait de bien moins bons films que "Soupçons", et pourtant celui-ci est probablement le plus décevant. Pourquoi ? Car l'intrigue à la base du scénario est terriblement efficace : le personnage joué par Joan Fontaine a t-elle raison à propos de son mari ou se raconte t-elle des histoires ? On ne le saura qu'à la fin, et le scénario est à cet égard très bien construit. "Soupcçons" aurait très bien pu être un chef d'oeuvre. Malheureusement, une fois n'est pas coutume, la mise en scène d'Hitchcock est totalement plate, sans surprises, guère inspirée, si bien que n'importe quel autre réalisateur un peu futé aurait pu en faire autant. C'est déjà pas mal, certes, mais on était en droit d'attendre beaucoup mieux de la part du "maître du suspense". Alors que le scénario réserve de nombreuses surprises et retournements de situations, le film manque curieusement de rythme, et le spectateur s'ennuie un peu. Cary Grant est en revanche tout à fait convaincant en mari à la personnalité complexe.
Un Hitchcock qui a beaucoup vieilli dans son intrigue mais il reste le charme du noir et blanc, des années 40 et surtout du glamour et de la beauté du couple Joan Fontaine-Cary Grant.
Le film débute comme une comédie américaine des années 30 mais ensuite le registre change. Les faits et gestes de Cary Grant deviennent de plus en plus tendancieux. La mise en scène instaure un climat de suspicion autour du personnage de Grant. Scénario assez classique, la fin est surprenante.
Un homme dilettante rencontre une célibataire plutôt riche. Le film oscille entre la comédie et le thriller, c'est admirablement scénarisé. Est-il nécessaire de parler de la réalisation ? Hitchcock est aux manoeuvres. Un grand film sur la confiance, la paranoia naturelle. Les acteurs nous régalent et la maitrise dans le déroulement du film est grandiose. La scène du verre de lait est très connue, il fut éclairer de l'intérieur afin de créer encore plus de contraste avec le décors. Un film incontournable.
SOUPCON (1941): Gigolo, audacieux, une vraie nature pour le play-boy Johnnie Aysgarth (Cary Grant). Mais que cache vraiment cette personnalité? Face à toutes ces manipulations cachées, la belle Lina (Joan Fontaine), son épouse, se posera les pires questions. Soupçon, un titre bien approprié, les scènes se suivront et ne cesseront de faire peser le doute sur ce mari jovial, rempli d'assurance. Un jeu d'acteur rayonnant, parfois théâtrale, qui ne fera jamais dans la dramaturgie. Un suspense léger, sans frayeur, sans grande grande tension. Ce film n'est plus tout jeune, mais reste assez divertissant.
« Soupçons », sorti en 1941, est un film de suspense dans lequel Alfred Hitchcock ajoute une excellente touche glamour. John Aysgarth (Cary Grant) en grand séducteur épouse la charmante et riche Lina (Joan Fontaine qui remportera l'Oscar de la meilleure actrice pour son rôle). Cette dernière découvre peu à peu que son mari est un fieffé menteur, qu’il n’a pas d’argent et qu’il est peut-être responsable d’un crime. Le réalisateur britannique exploite avec habileté un scénario bien structuré ajoutant des scènes chargées d’angoisse (notamment celles du verre de lait et de la course en voiture le long des falaises vertigineuses). Bref, un grand classique.
Malgré une belle mise en scène et un très bon duo d'acteurs, ce film ne parvient pas à décoller. Peut-être à cause d'un scénario laborieux mettant du temps à démarrer et finissant de façon assez invraisemblable.
Un grand film de Hitch au début de sa carrière américaine. Le suspense doit beaucoup à la prestation de Gary Grant qui est ambigu on ne peut mieux. On a beaucoup reproché au maître la fin optimiste qui lui a été imposée par le code Hayes. Moi je ne trouve rien à y redire au contraire, Hitchcock retournant à merveille toutes les lois du genre. Joan Fontaine pour qui j’ai un faible depuis Rebecca , est troublante en fille de bonne famille qui subit les frasques de son mari alors qu’elle comprend très vite les dessous de son caractère. Nigel Bruce est très touchant en bon copain dévoué de Grant. Tout ceci est très subtil et mérite une très haute place dans la filmographie de maître Alfred.
Loin d'être le meilleur Hitchcock, très loin même. Mais malgré tout on reconnait bien la patte du réalisateur dans la mise en scène et dans la tension qui existe. Adaptation du roman de Francis Iles, "Soupçons" est néanmoins un modèle de scénario rondement mené, dont on ne peut absolument pas décoller les yeux, avec des rebondissements en tout genre mais malgré tout pas assez développé. 1h30 c'est trop court pour ce genre de thriller, et malheureusement certains points pourraient être éclaircis. Selon moi la fin n'est pas extra non plus mais ça c'est mon avis personnel.Si le film est aussi bon, c'est quand même grâce à la distribution avec Cary Grant, Joan Fontaine qui recevra en 1942 l'Oscar de la meilleure actrice.
Dans la filmographie d'Hitchcock, voici un film qui ne paie pas de mine à plusieurs égards: d'abord par la manière lente et insidieuse dont il instille le doute qui va habiter tout le récit, avec ces effets de lumière visant à accentuer l'angoisse au fur et à mesure; ensuite, par le jeu subtil et nuancé des acteurs (en particulier Joan Fontaine). N'en demeure pas moins que la trame très classique ne réserve pas de grands coups de théâtre, et la fin paraîtra un peu incongrue avec son petit côté "tout ça pour ça". Plutôt pas mal, mais le maître n'est pas à son meilleur.
Un bon suspense de plus pour ce cinéaste majeur, même si celui-ci est loin d'être mon préféré. Il est vrai que le cinéaste y pousse très loin son idée comme quoi un prétexte et un malentendu suffit à faire un film. Intéressant.
Dans "Soupçons", comme plus tard dans "Le Faux coupable", Hitchcock pousse le spectateur à s'interroger sur les apparences qui peuvent parfois se révéler trompeuses. Johnny veut-il vraiment tuer sa femme comme celle-ci le pense ou n'est-ce que son imagination qui lui fait croire des choses ? Grâce à l'interprétation magistralement ambigüe de Cary Grant, notre cœur balance de la même façon que celui de Lina. Dommage que la fin (imposée par le producteur) consiste en un retournement de situation absurde et qui apporte une conclusion bien moins intéressante que la fin irrévérencieuse prévue par Hitchcock. De même, se final dénature et ôte tout son sel au personnage de Johnny. Comme le dit si bien la voisine auteur de romans policiers, le méchant est toujours le héros de l'histoire, idée qui convient parfaitement aux films d'Hitchcock. Car si Lina (Joan Fontaine) est le personnage principal, Cary Grant est la vraie star du film. Il est éblouissant dans le rôle de Johnny, play-boy sans le sou et criblé de dettes à qui il prête son charme et sa nonchalance. Mais Grant s'éloigne ici de ses rôles comiques pour composer un personnage de plus en plus inquiétant à mesure que le film avance. Johnny alterne notamment les moments de charme ou il couvre son épouse de cadeaux et ceux ou il semble être une menace pour elle. Impression renforcée par la réalisation d'Hitchcock, Grant s'introduisant subrepticement dans le cadre à de nombreuses reprises, tel un homme aux aguets gardant à l'œil tout son entourage et prêt à intervenir à tout moment. De même lors des scènes de nuit, les ombres de la maison prennent la forme d'une toile d'araignée dans laquelle Lina semble prise au piège. Et malgré la fin dénaturée, "Soupçons" peut toujours compter sur le verre de lait le plus terrifiant de toute l'histoire du cinéma pour marquer les esprits.
Dans cette histoire, le spectateur est placé entre deux réalité possibles : le personnage de Johnnie est-il un criminel, avéré ou en puissance, où cette éventualité n'est-elle que le fruit de l'imagination paranoïaque de Lina ? Sur un excellent thème, Hitchcock livre une partition mitigée : quelques situations et dialogues savoureux, quelques plans ingénieux et expressifs, mais aussi un manque de crédibilité des comportements des personnages et quelques péripéties cousues de (gros) fil blanc. Si l'on peut prendre un certain plaisir nostalgique à sa vision, il s'agit quand même, dans la filmographie de Hitchcock, d'un film mineur (qui n'a pas très bien vieilli).
Du très bon Hitchcock, cela ne vaut pas vertigo qui est pour ma part son plus grand chef d œuvre, dans soupçons j ai apprécié la première collaboration avec l immense Carry grant qui joue un séducteur assez puéril, manipulateur et pas très clai au niveau des affaires, mais la plus grande satisfaction va au rôle féminin joue par la très belle joan fontaine, jouant une jeune femme issu d une famille très riche, ingénue et naïve, va tomber dans les bras de cette homme roué. Mais peu à peu elle va soupçonner fortement son amant et mari , de la supprimer pour capter son héritage. C est un jeu de manipulation, de faux-semblants, un film réussi grâce tout d abors à son arc narratif mais aussi aux prestations éblouissantes des ses interprètes.