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Sonia K.
18 abonnés
157 critiques
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0,5
Publiée le 11 février 2018
Très laborieux, ce film est plus barbant qu' inquiétant; est comme "maître du suspens", Hitchcock l' est autant que je suis pape. le rythme est lent et l' énigme tourne autour du pot sans être jamais convaincante; spoiler: difficile de croire à cette histoire où une femme avale et pardonne tous les bobards de son mari, puis devient d' un seul coup pleine de soupçons . Quant au dénouement il plombe définitivement le faible intérêt que l' a puisse porter à ce film. Ne sachant comment terminer son film Hitchcock s' en est débarrassé en un temps trois mouvement en inventant une fin aussi peu crédible que le reste du film: c' est peu dire! Un vrai navet abracadabrant comme bien souvent Hitchcock nous en a infligés.
Malgré une production hollywoodienne l'histoire reste très britannique, c'est pour cette raison que Hitchcock choisit des acteurs majoritairement britannique, notamment il choisit Cary Grant qui est alors vu comme un acteur de comédie. Ce dernier choix est d'autant plus judicieux que Hitchcock veut qu'il soit coupable ! Ainsi la grande réussite du film réside dans le fait que tout le film est construit comme si le doute de Lina était tangible et on a pourtant la douloureuse sensation que Lina se fait une fois de plus berner ! Hitchcock lui-même dira tout et son contraire, finalement le fait que le Code Hays censure et interdit le suicide comme le meurtre impuni ouvre une autre opportunité et Hitchcock s'y engouffre avec vice et délice. On peut aussi y voir que le réalisateur interroge le spectateur sur la fragilité des soupçons et des interprétations de ce qu'on peut voir comme des indices par exemple sur les coïncidences qui n'en sont peut être pas. En effet, quand Johnnie semble coupable il y a un voile qui s'impose, et quand une lueur d'espoir ou un signe d'innocence arrive la lumière surgit, littéralement et/ou avec en plus une musique adéquate comme la valse quand arrive l'ami que Lina croyait mort. Un grand film. Site : Selenie
Fille de bonne famille, Lina rencontre le fringant Johnnie, un play-boy qui la séduit rapidement. Après l'avoir épousé, elle se rend compte que son mari est adepte du mensonge, voire davantage... Etonnant film que "Suspicion", qui démarre comme une charmante comédie romantique, pour muer en thriller psychologique sur la confiance dans le couple. L'intérêt du film est surtout la relation entre ses deux protagonistes, tous deux très bien interprétés. Joan Fontaine en grande amoureuse naïve qui va commencer à se méfier jusqu'à la paranoïa, et Cary Grant, à contre-emploi en séducteur cynique et manipulateur qui cache très bien son jeu. Si l'intrigue peine parfois décoller, elle a le mérite de multiplier les pistes, tandis qu'Hitchcock livre une mise en scène solide, avec quelques plans audacieux.
Le début est d'une banalité confondante: romance classique autour d'une jeune femme encore effarouchée et d'un élégant jeune homme très sûr de lui. Mais le développement du film centré autour du "doute" est un chef-d'œuvre de tâtonnements et d'insinuations perverses dans la tête de la femme et dans celle du spectateur qui ne sait pas qui croire...
Ce Hitchcock commence comme une bluette idyllique et un peu mièvre entre une femme naïve et un play-boy. Puis, petit à petit, le film change de registre lorsque des soupçons de vol voire de meurtre vont peser sur le mari qui refuse de grandir et d’accepter des responsabilités.
Un thriller sentimental paranoïaque, à l’atmosphère oppressante mais non dénué d’humour très british, servi par une mise en scène au diapason qui fait monter la tension (avec évidemment la scène mythique du verre de lait), et porté par l’interprétation pleine d’ambiguïté de Gary Grant et celle très subtile de Joan Fontaine.
Joan Fontaine et Cary Grant, un couple exquis, avec aux commandes Hitchcock l'irremplaçable ! La grande classe de ses films n'a jamais été égalée. Thriller tout en finesse, écrit intelligemment, avec un suspense qui nous tient en haleine jusqu'au dénouement final.
Quand l'amour devient cauchemar ; entre mensonges, doutes et intimidations, une femme soupçonne alors son mari (d'abord charmant puis plus inquiétant) de vouloir la supprimer. Coupable, non coupable? Une thématique récurrente chez le maître du suspense et de l'intrigue psychologique, ici toutefois assez naïve et au goût d'inachevé. 1ère collaboration entre C. Grant et A. Hitchcock quant J. Fontaine enchaîne sa deuxième après Rebecca et décroche avec Soupçons, l'oscar de la meilleure actrice, alors âgée de 24 ans.
Outre le fait qu’il ait permis à Joan Fontaine d’obtenir l’Oscar de la meilleure actrice, Soupçons est surtout connu pour une scène brillante de malicespoiler: : celle du verre de lait à l’intérieur duquel Alfred Hitchcock eut l’idée de placer une lampe afin de fixer l’attention du spectateur dessus . Cette séquence est en fait le moment de suspense le plus clair du film. En effet, après un début à l’ambiance romantique rappelant celui de Rebecca (où le principal rôle féminin était également tenu par Joan Fontaine), tout le reste du film est surtout une alternance entre moments de soupçons et passages les désamorçant partiellement. Cela vient peut-être du fait que le tournage s’est déroulé en grande partie alors que la fin n’avait pas été décidée et qui aboutira à une conclusion pas réellement convaincantespoiler: (en grande partie due au fait que les producteurs ne voulaient pas que Cary Grant puisse jouer un meurtrier) . Si le mystère et le doute sont présents, il serait mensonger de dire que Soupçons est un film au suspense insoutenable : on peut le considérer plus comme un drame sur l’effritement de la confiance dans un mariage suite à de multiples mensonges. Cependant, le long-métrage reste très plaisant à suivre notamment grâce à ces comédiens que sont Joan Fontaine, Cary Grant (qui commence une collaboration qui se poursuivra avec Les Enchaînés, La Main au collet et La Mort aux trousses) et Nigel Bruce. Sans être une pièce majeure de la filmographie du Maître du suspense, Soupçons reste une œuvre divertissante qui contient une des plus grandes idées de réalisation d’Alfred Hitchcock.
Débutant telle une comédie romantique où deux êtres a priori incompatibles tombent sous leur charme réciproque, le récit se change en thriller lorsque perce la menace funeste planant au-dessus des potentiels partenaires économiques du mari mais conserve son analyse psychologique très pertinente, tant du nonchalant, fainéant, irréfléchi hédoniste (un Cary Grant tout en nuances) que de l'élégante, sensible, incertaine bourgeoise (touchante Joan Fontaine) en montrant les malentendus et les divergences idéologiques entre eux. Jouissant d'une réalisation jouant des contrastes, l'atmosphère se modifie en focalisation interne, nous entrainant dans les inquiétudes de l'héroïne spoiler: - jusqu'à une fort habile fin ouverte! Cyniquement plaisant!
Un chef d'oeuvre comme il y en a pas mal dans sa filmographie du maitre Sir Alfred Hitchcock !! "Soupçons" commence comme une romance entre Lina et Johnnie auquel la vie est belle jusqu'au jour ou l'héroine, comme le titre l'indique, à des soupçons sur son mari qu'il n'a pas d'argent alors qu'il fait plein d'achats, qu'il n'a pas de travail voulant monter une société et qu'il est fanatique de romans policiers, je ne vais pas plus loin mais on se pose des questions. J'ai adoré ce long métrage produit à l'époque par le studio de la RKO en 1941, on est fasciné en le regardant aujourd'hui que cela vieillit parfaitement bien. En le visionnant, on voit le travail minutieux du maitre pour les décors, les lumières, des plans énigmatiques voir quelques fois vertigineuses, un scénario qui ménage du suspense, tout y est. Et puis, on a deux grands acteurs qui tiennent l'affiche de "Soupçons", Cary Grant comme on l'a rarement vu au cinéma dans un type de role à contre emploi on peux le dire et Joan Fontaine superbe. La filmographie de Hitchcock est longue mais c'est toujours un plaisir d'y creuser là dedans.
Film qui a beaucoup vieilli mais où on retrouve la patte du roi incontesté de la suggestion. Beau numéro d’acteurs entre Joan Fontaine (dont j’ai appris qu’elle était la soeur de Olivia de Haviland) et le jeune d’alors Cary Grant. Toute une époque.
Un film qui date tant sur la forme, les décors, les dialogues et leur tonalité que sur le montage. Pour tout dire ce film a très mal vieilli, et n'offre guère de surprise ni d'engouement, y compris la fin décevante qui laisse le spectateur sur sa faim
John (Cary Grant) et Lina (Joan Fontaine) tombent amoureux et décident très vite de se marier. Rapidement, la jeune femme se rend compte que son mari lui ment sur ses dépenses, son métier, son attrait pour le jeu. Chaque fois qu’elle pense le confondre, il trouve une parade et se rattrape à ses yeux. Mais après quelques indices qui lui mettent la puce à l’oreille, la jeune femme commence à se demander si les petites magouilles de son mari ne prendraient pas un tournant bien plus inquiétant et dangereux pour elle. On est bien dans la tête de Lina, on partage ses doutes, petit à petit, sur son mari. On ne s'ennuie pas, il y a un maintien du rythme par la succession de petits événements. On se demande tout le long du film si on est face à un homme dangereux ou face à une femme un peu paranoïaque, c’est prenant. spoiler: La fin est simplement un peu décevante, trop rapide, un peu simple, c’est dommage car le suspens était monté crescendo.