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Jean-luc G
66 abonnés
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4,0
Publiée le 21 novembre 2015
Le film relate l'opposition entre le pasteur protestant castrateur et puritain et une artiste soucieuse de donner du bonheur via un festin culinaire et parisien! En parallèle, l'évocation de 2 voir 4 destins brisés dans leur jeunesse. L'un d'entre eux, devenu colonel, joue le passeur entre deux mondes aux antipodes l'un de l'autre. L’intérêt vient principalement de la bonne transposition de la nouvelle de la baronne Blixen et du jeu en retenue de Stéphane Audran.
Excellent film tout en nuances, qui montre que le Danemark à l’époque était un pays pauvre et où le plaisir ne faisait pas loi. On peut y voir aussi l'amitié profonde qui se lie entre des femmes puritaines et une parisienne. L'Europe est déjà là!
Un film très décevant malgré un scénario prometteur. Là où en attendait une charge féroce et une dénonciation virulente de l'hypocrisie ambiante nous n'avons là qu'une fable trop retenue se terminant de façon grotesque.
Le film n'est pas inintéressant, les acteurs sont plutôt bons mais... je me suis profondément ennuyée... il ne se passe rien, on reste en surface, l'histoire est un peu décousue et pas toujours très claire (surtout au début)... en tous cas, j'ai trouvé qu'il n'avait rien du chef-d'oeuvre qu'on m'avait vanté...
Très très jolie dégustation en pleine campagne danoise qui va vous faire saliver les papilles. Il faut attendre une bonne heure avant d’assister à cette merveilleuse représentation de la gastronomie française car Gabriel Axel nous plonge tout d’abord de fort belle manière dans ce petit village en pleine période de croyance luthérienne où l’on croise des personnages hauts en couleur. Jusqu’à l’arrivée de ce gradé militaire qui va succomber aux talents de notre chère cuisinière qui aura investi tous ses gains à la loterie pour faire voyager sa douzaine d’hôtes le temps de ce succulent festin accompagné de vins divins…
Il y avait matière avec le scénario de départ à faire quelque chose d'intéressant, malheureusement non seulement c'est d'une lenteur inimaginable et d'une lourdeur assez pénible, mais c'est complètement raté. Après une très longue exposition dans laquelle on ne sauvera qu'une assez amusante leçon d'opéra, vient le temps du repas et on se dit que tous ces culs bénis hypocrites vont enfin se lâcher, ben non, ils ne pipent pas un mot sur la qualité des plats, mais sortent en oubliant leurs querelles et en dansant en rond autour d'un puits ! C'en est affligeant de naïveté !
Un incontournable du cinéma, pour traiter véritablement, des rapports entre morale et plaisirs, tout en sobriété : mais finalement, le film n'en est-il pas rendu plus beau et captivant ? Comment ne pas résister aux attraits d'une telle esthétique ou s’entremêle paradoxalement simplicité et sophistication, dans un film où le problème de fond soulevé demeure traité : Doit-on opposer la morale et la recherche des plaisirs ?
Dans le cadre de son thème, "Écrans gourmands", le 31° Festival du Premier film d'Annonay ne pouvait pas passer à côté de ce fameux "Festin de Babette". C'est un vrai régal, presque au sens propre comme au sens figuré de le revoir sur grand écran. De plus, gourmandise suprême, Stéphane Audran avait été invitée et était bien présente, toujours aussi belle et sublime. La première partie du film que j'avais oubliée était très intéressante à revoir car elle dépeint bien la société danoise de l'époque.
Un conte plein de pudeur sur les plaisirs simples de la vie qui donne, à travers la gastronomie, beaucoup de chaleur à l’austérité d’un petit village danois. Oscar du meilleur film étranger.
Un mot qui revient dans la plupart des critiques est celui d'humanité. C'est, à mon sens, ce qui caractérise le plus le Festin de Babette. Dans une petite communauté religieuse dont les membres ne se nourrissent que du prêchi-prêcha du patriarche, la servante de deux vieilles filles va faire revenir cette humanité grâce à un repas. Et quel repas ! Une récompense merveilleuse pour les gourmands qui n'auront pas succombé à l'atmosphère empesée et grise du début du film. Pour le spectateur, comme pour les personnages, après une longue période de disette, les émotions jaillissent enfin ! Le contraste est saisissant entre ces 2 cultures : d'un côté, cette communauté protestante, austère, dévote, qui pratique le partage a minima et, pour certains avec hypocrisie et, de l'autre, cette femme modeste qui donne tout, sans compter et avec flamboyance. Un film émouvant à voir absolument.
Un navet académique. Long comme un jour sans pain et émaillé de réflexions sentencieuses sur la Vie, l'Amour et Le Temps Qui Passe. Aucune idée de cinéma - l'espèce d'austérité de la mise en scène n'est en fait que vacuité. La photo est moche. Tout est téléphoné et plein de bons sentiments. Je préfère largement voir un épisode de Top Chef !!!
Un film peut-etre un peu trop surestimé mais une belle leçon d'humilité et le meilleur rôle de Stephane Audran en dehors des rôles chabroliens bien sûr qui restent son summum.