Dans le cadre de son thème, "Écrans gourmands", le 31° Festival du Premier film d'Annonay ne pouvait pas passer à côté de ce fameux "Festin de Babette". C'est un vrai régal, presque au sens propre comme au sens figuré de le revoir sur grand écran. De plus, gourmandise suprême, Stéphane Audran avait été invitée et était bien présente, toujours aussi belle et sublime. La première partie du film que j'avais oubliée était très intéressante à revoir car elle dépeint bien la société danoise de l'époque.
Il y a des longueurs. Seules les 30 dernières minutes sont un véritable délice pour les yeux et les papilles : Babette prépare un festin pour 12 personnes et derrière l'écran, l'on ne peut qu'assister à l'extase d'un général et de son cocher dans les cuisines. Le reste du film ne laissant pas de réel souvenir mémorable. Concernant le jeu des acteurs et de la déco, rien à redire. Mais le film ne vaut le coup d'oeil que pour le repas final, d'où ma note.
Un film peut-etre un peu trop surestimé mais une belle leçon d'humilité et le meilleur rôle de Stephane Audran en dehors des rôles chabroliens bien sûr qui restent son summum.
Un véritable régal !! Il y a des films qui ne devraient pas passer inaperçus. Le festin de Babette est splendide de simplicité mené par des acteurs, des paysages et une histoire tout bonnement fantastiques.. et quelle(s) leçon(s) de Vie ! En tous points similaire à notre société actuelle, nos relations, nos "privations" (citation du film : "n'oubliez pas, nous avons perdu le sens du goût..") nos rigidités.. tout y est magnifiquement retracé. A voir, et si je peux vous conseiller : en VO sous-titrée absolument !!
Merveilleux mais plat plutôt énervant. Très difficile à juger parce que, honnêtement, l'histoire est à coucher dehors. Les enjeux sont tellement faibles qu'on se demande si l'histoire mérite de passer à la postérité.
Par contre, l'univers est béton, le non dit comme le phrasé sont bétons, la narration est énorme.
Du cinéma de sainte nitouche où la nullité de l'histoire est aussi bien que l'univers proposé, ce qui paradoxalement rend l'ensemble cohérent et plutôt chouette.
Un des films les plus intéressants, attachants, et émouvants qu'il m'ait été donné de voir! Formellement, on peut voir un film très "scandinave", avec ses images pâles et certains acteurs très hiératiques, rigides. Mais le réalisateur et sa troupe ont, en réalité, insuflé une ironie incroyable et une subtilité heureusement très perceptible. La beauté du geste de Babette ne fait que mettre en valeur l'hypocrisie de cette communauté, qui prétend avoir de grands principes et, en réalité est égoïste à l'extrême (le pasteur), méchamment près de ses sous et profiteur (les soeurs), sans gratitude (les autres). L'intrigue est très simple et, pourtant, grâce au montage, on ressent presque un suspens, on a envie de savoir à chaque moment ce qui va se passer... Et puis la fameuse scène tant attendue du repas, point d'orgue de tout le film, par son mélange d'humour, ses images appétissantes, sa générosité, et l'amertume de certains comportements. Un fim d'anthologie, un point c'est tout.
Un film très joli, mais qui ressemble surtout à un documentaire sur la vie des protestants au 19ème siècle. Le film est long et ennuyeux au début, mais quand vient enfin l'heure de manger au bout d'1h20 de film ça devient enfin intéressant et drôle, spoiler: les mets servis mettent l'eau à la bouche, les répliques du général et les réponses des autres invités sont à mourir de rire. Une autre scène pas mal est celle du cauchemar des deux vieilles, qui est très bien réalisée. Les chants des protestants sont très beaux. Sinon la VF est éclatée, les dialogues sont dignes de petit ours brun et l'histoire se résume en une phrase. Joli, amusant, mais pas mémorable. Trop long et trop lent.
Excellent film ! C'est durant un cours d'histoire que la prof avant les vacances de Noël de l'année dernière nous proposa de regarder " Le festin de Babette ", le dernière jour le professeur me prête le DVD pour que je puisse regarder la fin ... j'étais perplexe car c'était vraiment de l'ennui pour moi, mais chez moi j'ai à nouveau regarder ce film et puis à la fin et bien j'ai pleuré xD tellement c'était bon ... et bon !
Un très joli film ponctué de nombreux chants religieux, divisé par deux parties distinctes : la première lente, sans vraiment de paroles, où on peut comptempler le charme discret des deux jeunes femmes, très prudes et chastes; et la deuxième, totalement différente, beaucoup plus animée, colorée et qui met l'eau à la bouche. Les acteurs jouent avec beaucoup de justesse, et la fin est vraiment sublime. Un film simple.
Le festin n'était pas comme ils le pensaient un "sabbat de sorcières" mais plutôt un révélateur de joie et de sentiments au coeur de cette petite communauté. Une grande douceur pénètre ce film dont l'issue heureuse est une source de bien-être et de félicité pour l'avenir et même l'au-delà. Très beau
Sur un rythme épousant la lenteur de la vie rigoriste de la petite communauté danoise renfermée sur son principe d'une piété reniant tout bonheur terrestre, l'intrigue questionne la pertinence d'une moralité récusant toute volupté et celle d'opposer l'épanouissement sensoriel à l'ambition d'une vertu respectable. A la froideur de cette âpre atmosphère s'opposent les unions inaccomplies d'un homme regrettant la promesse d'une vie en heureuse compagnie et d'un artiste privé de sa muse jusqu'à ce que le plaisir de bouche procuré par générosité rappelle aux mornes convives l'essentiel de l'enseignement qu'ils sont censés porter. Malgré l'apparence d'une morale naïve, simpliste, le récit interroge nos desseins vains, nos passions égoïstes, nos envies réfrénées, pour manifester une possible sérénité apportée par un épicurisme de qualité, un art sincère, un amour animique. D'une touchante candeur.
Ce film était un souvenir d'enfance. Tous les deux mois je le voyais programmé sur la sept puis sur arte. Avec un critique élogieuse. Ce soir je l'ai regardé. Une grosse claque dans ma face. Mais pas dans le bon sens du terme. Un ovni d'austérité. On a l'impression d'arriver au 6eme épisode d'une série dont on a raté les 5 premiers. Qui sont les personnages ? Pourquoi s'intéresser à eux ? Pourquoi une telle platitude ? Pourquoi une telle indigence de scénario, de mise en scène, de dialogue ? Une catastrophe. Un naufrage. Pas de festin mais une gueule de bois après un mauvais repas