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jerome s.
5 abonnés
84 critiques
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1,5
Publiée le 27 mars 2022
La colère qu'elle ressent au moment de sa transformation manque de puissance pour qu'on éprouve chez elle une envie de ce venger, son mari est serte un salaud mais pas assez pousser pour que ca colère impacte sa taille. Les effets spéciaux ne sont pas réussi avec des effets de transparence chez les géants et une équipe technique qui t'envoie des bout de bois et de la farine à la figure pour te faire croire à l'écroulement des bâtiments. Le plaisir reste présent mais n'éclipse pas les défauts du film.
L’intrigue se déroule dans une petite bourgade des États-Unis. Une femme tombe nez à nez sur une gigantesque sphère au beau milieu de la route. Elle prend peur et parvient à s’échapper. De retour en ville, personne ne semble vouloir la croire, ils la prennent tous pour une folle. Elle parvient à convaincre son mari de retourner sur les lieux afin qu’elle lui prouve sa bonne foi. Sauf que cette fois-ci, Nancy se fait capturer par un géant qui se trouvait à l’intérieur même de la sphère. Retrouvée quelque-temps plus tard saine et sauve, le médecin va rapidement constater qu’elle n’est plus tout à fait la même, en effet, elle ne cesse de grandir au fil des heures, au point d’atteindre 15 mètres (50 pieds).
Avec son affiche racoleuse qui ne représente absolument pas le film tel qu’il est réellement (l’affiche montre une femme géante, au-dessus d’une voie rapide, en train d’attraper des voitures à pleines mains, façon King Kong), L'Attaque de la femme de 50 pieds (1958) est une Série B comme il en existait tant d’autres dans les années 50, façon Roger Corman et dans la droite lignée de productions fauchées telles que Le fantastique homme colosse (1957), Le retour de l'homme colosse (1958) ou encore, le célèbre L'Homme qui rétrécit (1957).
Sous couvert de réaliser un film de science-fiction, Nathan Juran réalise aussi (et surtout) une métaphore (qui pourrait être vu comme un film préventif contre l’adultère). Un film féministe où une femme victime d’adultère va chercher à se venger de son mari infidèle, en profitant de sa taille hors norme.
Comme toujours avec ce genre de film, le faible budget impose au réalisateur d’avoir recours au système D en permanence. La sphère (avec le géant) ressemble à un banal ballon atmosphérique qui fait bip bip. Lorsque Nancy mesure 15m de haut, on ne la verra dans son entièreté seulement 10min avant la fin du film (tout le reste du temps, on ne verra que sa main, une main gigantesque en carton-pâte). Le faible budget impose aussi au réalisateur d’avoir recours à la "transparence" pour mettre en scène Nancy et la voir déambuler dans la petite bourgade (il en sera de même avec le géant). Bien évidemment, les effets paraissent désuets contrairement au film de Jack Arnold (L'Homme qui rétrécit - 1957) qui faisait évoluer son héro dans des décors gigantesques, lui donnant l’impression d’être minuscule.
Une Série B sympathique qui atteint tout juste 65min, beaucoup de blabla pour peu d’action au final (tout se concentre réellement lors des 10 dernières minutes).
Pour la petite anecdote, un remake éponyme verra le jour en 1993 (réalisé par Christopher Guest), ainsi qu’une parodie avec L'Attaque de la Pin-up géante (1995), réalisée par Fred Olen Ray et enfin, une comédie (grotesque & fauchée) avec L'attaque de la pom-pom girl géante (2012), réalisée par Kevin O'Neill.
L'Attaque de la Femme de 50 Pieds est un peu entre le film qui a très mal vieilli et le nanar, Rien que le titre du film et la thématique du film est un gros trip. L'intrigue est franchement bête (le film a la lucidité d'être très court, je ne crois pas que ça aurait été pertinent de vouloir faire un film de deux heures sur une intrigue aussi bancale). Dès le début, les effets spéciaux sont risibles de par leur côté complètement désuet. La « boule de feu géante » n'est qu'une vulgaire balle de ping-pong (ou de golf) filmée de très près et maintenue en l'air par des fils clairement visibles. Sur les effets spéciaux et sur de nombreux autres points, on est clairement plus proche du nanar que du film de science-fiction. Les combines pour compenser le manque de budget et de technologie (comme filmer seulement la main et jamais le corps entier des géants) sont certes amusantes mais frustrantes. D'ailleurs, on voit bien que ces mains de géant ne sont que des vulgaires statues de plâtre. Le « monstre » n'est véritablement visible dans son entièreté que quelques minutes avant la fin du film. Et même là, c'est dommage car c'est très mal fait (soit on voit à travers, soit les contours sont complètement flous). D'ailleurs l'animation de la femme géante qui se déplace est recyclée de manière très ostentatoire. Les acteurs jouent convenablement, mais sans plus. La fin (mort de la géante) est très décevante, elle meurt bêtement électrocutée sur un pylône. Bref, à voir au second degré si on veut ne serait-ce qu'un peu apprécier ce film ; mais sinon il faut bien reconnaître qu'il est mauvais en tout point.
Si vous n'avez jamais eu l'occasion de voir "L'Attaque de la femme de 50 pieds", faites tout pour vous le procurer. Réalisé en 1958, il s'agit d'un film véritablement culte qui ne cessera d'être parodié, au point qu'un remake vit le jour dans les années 1990. Son auteur Nathan Juran fut à l'origine directeur artistique notamment pour John Ford avant de se tourner vers la réalisation. Avec "Simbad", "L'Attaque de la femme de 50 pieds" est l'une des plus incontestables réussites. Loin d'être un nanar, le film fait eu contraire figure de très bon long-métrage de série B. En à peine une heure, le cinéaste se montre des plus efficaces, maîtrisant impeccablement son sujet. Sur le plan technique, le film n'a rien à envier aux meilleures productions de l'époque ; si certaines choses ont naturellement vieilli, les effets spéciaux sont épatants. Bien joué dans l'ensemble, l'intrigue est dominée par une pulpeuse Alison Hayes dont on savoure la vengeance. Est-ce un film avant-gardiste ? Sans doute pas. Mais il y a quelque chose de jouissif à observer le féminisme incarné par une femme géante.
spoiler: Un peu comme l'attaque des clones, la dite attaque se produit environ dans les dix dernières minutes du film Outre les effets spéciaux (qui ont sûrement causé beaucoup de soucis au moment de faire ce film), j'ai trouvé dommage que l'extraterrestre n'est pas été développé plus que ça au niveau du scénario. (peut-être es-ce justement lié au défi que présentait la mise en scène de géants dans ce film). Nous retenons surtout une histoire d'adultère et de vengeance mêlée à une énigme d'ovni. Ce qui est dommage, c'est que nous aurons rien d'autre (pour celles et ceux qui attendent des combats à la godzilla, passez votre chemin, ce n'est tout simplement pas un film d'action). Tout ce termine très vite avec un bon rythme entre l'enquête et les trahisons. Le point positif est que vous ne vous ennuierez pas. J'aurais juste une dernière question à propos de l'extraterrestre: Pourquoi est-il habillé comme au moyen-âge ????????
Le film ne dure qu'une heure et déjà on s'ennuit, Les effets spéciaux sont trés faible et les acteurs encore plus. Le mélange spychologie et science fiction ne prends pas. Pourtant une belle rouquine de 30 mètre de haut c'était prometteur.
Le film se regarde avec un grand plaisir. Malgré des effets pas très spéciaux mais assez spécial concernant la technique de prise de vue, la force du film se situe plus dans son pouvoir nostalgique. Ces oeuvres perdus dans des scénarios minimalistes, mais qui dénote une volonté suprême de bien faire, sans se jouer de la crédibilité du spectateur. Biensûr on peut reprocher au film d'être has-been ou cheap, mais il suciste bien plus la curiosité, et l'étonnement.
BOOM... BOOM.. Chef d’œuvre de l’horreur qui ne brille certes pas par sa finesse mais plutôt actuel et avec une créature qui ne risque pas de croiser son destin et la frayeur de ces habitants de la ville: indispensable.