Derniers Avis sur Les Morts-vivants

Il s'agit du premier film de zombies jamais réalisé. Pourtant, si ce film a posé les bases d'un genre, on ne va pas crier au chef-d'oeuvre pour autant. Il a beaucoup vieilli. En effet, les zombies en question ne sont que des gros bonshommes aux yeux exorbités et le jeu des acteurs est figé. Néanmoins, on trouve dans ce film des idées particulières et originales qui font le charme de ce film : le lieu fatal, ou encore le lieu de rencontre avec le maître vaudou, un moulin à sucre où les zombies travaillent.

Premier film de zombie j'ai ete decu parce que le son n'etait pas bon et que les zombie n'attaque pas ici ce sont des morts vivant.Ce film est bien grace au genre qu'il a creer et bien des annees apres des films de zombie continue a se creer.

First zombie movie ever in 1932, very nice chef-d'œuvre that I like it ! Ça ne fait pas peur puisque c'est l'origine de ces corps livides errants dit les morts-vivants pire que l'au-delà sur la terre ferme, ils viennent du voyage maritime venus des Antilles par cette magie sorcellerie vaudou transformés.

Ce n'est pas encore les amateurs de chair fraîche ces bons vieux zombies, on n'est pas loin dans le temps fun satirique du maître de l'horreur Romeo Romeo.

Le maître vampire de légende série B, Bela Lugosi parfaitement proche de son costume comme la navette-land d'anthologie du cinéma bis de monsieur Ed Wood, une histoire du colonialisme avec ses esclaves serviteurs.

Ce film a plus de 90 ans et reste tout à fait digeste ! Nous sommes à l'aube du cinéma parlant et la Universal Monsters Legacy Collection commençait ! Bela Lugosi, plus connu pour sa prestation dans le rôle de Dracula, tournera également le premier film de zombie ! Eh oui, ce moment est historique car le genre va naître grâce à ce film et, on le sait aujourd'hui, il continue de ravir les foules actuellement ! George A. Romero est souvent injustement associé à la création du genre alors que ce « White Zombie » nous arrive 36 ans avant le chef-d'oeuvre « Night of the living dead ». Alors certes, il y a un « avant » et un « après » Romero qui popularise le genre mais le premier film, on le doit à Victor Halperin. Ce « White Zombie » impose une structure qui inspirera plusieurs décennies ! La présence du vaudou va peu à peu s'effacer mais reviendra anecdotiquement pour l'excellent « L'emprise des ténèbres » de Wes Craven.
Ici, Bela Lugosi interprète le maître d'une troupe de zombies qu'il utilise pour satisfaire ses désirs macabres et/ou sexuels. Une jeune femme fraichement mariée sera sa prochaine victime mettant ainsi en place une intrigue tragique.
Si le gore est tout à fait absent de l'oeuvre, le côté malsain est bien présent. Le personnage de Bela Lugosi est particulièrement cruel ! Les zombies, à défaut de sang et de décomposition faciale, ont ce regard vide et fixe qui vous glace le sang. On peut imaginer l'impact que le film pouvait provoquer chez nos ancêtres ! Aujourd'hui, il reste fascinant et se contemple toujours avec nostalgie !

Les critiques et les geeks ont tendance à désigner George Romero comme le créateur des films de zombies. S’il est bien évident qu’il a popularisé le genre et imposer un style qui a marqué les esprits (au point de faire des émules aujourd’hui encore), il est un peu injuste d’oublier que "Les morts-vivants" ("White Zombie" en VO) avait ouvert le bal dès 1932 ! Totalement oublié de nos jours, "Les morts vivants" a, pourtant, été le premier film à montrer des zombies aux spectateurs et peut se targuer d’avoir, à son casting, le légendaire Bela Lugosi en grand méchant. Autant le dire tout de suite, le film a beaucoup vieilli et porte les stigmates de sa date de sortie. La réalisation de Victor Halperin est souvent incertaine (montage discutable, musique pas forcément mise en valeur…), le rythme pêche souvent (en raison, notamment, de séquences trop étirées et de longs silences), certains effets de mise en scène sont à la limite du risible (les découpages d’écran, les yeux hypnotiques qui apparaissent…) et les personnages soufrent d’un manque d’écriture coupable. Le scénario n’est, du reste, pas un modèle d’originalité puisque sa structure est très « inspirée » par les productions horrifiques de l’époque, à commencer par le "Dracula" de Tod Browning. On retrouve, donc, le couple innocent (et un peu falot) en proie aux velléités (vaguement sexuées) d’un monstre sanguinaire (ici, un maître vaudou qui contrôle les zombies) et à l’intervention salutaire d’un vieil érudit (un missionnaire familiarisé aux légendes haïtiennes) qui connaît son sujet et spoiler: permettra de vaincre la Mal
, le tout dans une ambiance gothique où le jour ne se lève jamais. La seule touche d’originalité réside dans le rôle ambigu du propriétaire terrien Beaumont (Robert Frazer) dont les motivations, les méthodes et spoiler: le sort peu enviable
apportent une vraie plus-value à l’histoire. Pour autant, "Les morts vivants" ne manque pas de charme, en raison, notamment de cette ambiance familière qui rappelle les productions horrifiques de Universal (malgré des moyens plus limités) et l’exotisme de l’intrigue qui nous transporte à Haïti, soit un terrain de jeu assez peu exploré sur grand écran malgré sa richesse culturelle (les rites vaudous, les plantations, les grands domaines…). Les premières apparitions de zombies sont, d’ailleurs, assez impressionnantes (voir le plan quasi-expressionniste en ombres chinoises sur la colline). Pourtant, le réalisateur, qui n’a sûrement pas su apprécier à sa juste valeur le potentiel cinématographique de ses créatures, a tendance à les laisser en second plan pour s’intéresser surtout au maître vaudou Legendre (campé par le délicieusement cabotin Bela Lugosi, transcendé par son regard hypnotique, son jeu de main so cool et son lugubre "Monsieur", asséné en français dans le texte) ainsi qu'au sort de la pauvre Madeleine (fade Madge Bellamy). Les zombies servent, ainsi, d’esclaves, prisonniers du pouvoir de ce mystérieux Legendre… ce qui peut paraître surprenant à l’heure de "Walking Dead" mais ce qui a le mérite d’être fidèle aux origines du mythe du mort-vivant. Rappelons, en effet, qu’à la base, le zombie est un pur produit du folklore haïtien faisant écho à l’esclavage. On ne se trouve, donc, pas devant des mangeurs de chair, beuglants et contagieux mais bien devant des victimes désincarnées de l’oppression d’un maître blanc qui les force à travailler pour lui. "Les morts-vivants" s’avère, ainsi, très respectueux de la culture qui l'inspire, ce qui s’avère instructif, à défaut d’être réellement terrifiant… spoiler: même si le final offre aux zombies un baroud d’honneur confirmant leur potentiel horrifique (qui ne cessera d’être exploité par la suite).
Imparfait, le film n’en demeure pas moins une vraie curiosité qui, si elle avait bénéficié d’un budget plus conséquent et de restauration plus soignée, aurait sans doute mieux résister aux affres du temps.

Esthétiquement le film n'a pas assimilé le fait qu'en 1932 les acteurs devaient jouer autrement qu'à l'époque du muet. Mais on peut faire avec, d'autant qu'on semble percevoir l'influence de l'expressionnisme allemand. Le scénario est original, certaines scènes sont remarquables (le travail des zombies au moulin) même si c'est parfois un peu longuet. Côté interprétation Lugosi cabotine un max et Magde Bellamy éclaire le film d'une beauté quasi poétique. La bande son est assez démente. On n'est pas chez Universal mais le résultat est tout à fait honorable.

White Zombie est un chef d'oeuvre du genre fantastique. Le premier film de zombie réalisé en 1932.
Un scénario très bien pensé, malgré quelques facilité. La réalisation elle est juste magnifique.
Un film qui ne laisse pas indifférent.

Si "Les Morts-vivants" n'est pas considéré par la plupart comme étant le premier film de Zombie de l'histoire du cinéma (alors qu'il fut bel et bien le premier à aborder le sujet), c'est parce qu'il n'en présente aucune caractéristique. Les zombies ne sont qu'une toile de fond, servant de propos à une histoire d'amour des plus simple et banale. Les acteurs (sauf Bela Lugosi) ne présentent rien de spéciale et sont parfois même complètement ridicules. Il est difficile de considérer cette histoire comme crédible tant elle tombe dans des caricatures aberrantes, même pour l'époque de la sortie du film. "Les Morts-vivants" n'a pour seul intérêt d'avoir inspirer des futurs génies qui sauront beaucoup mieux utiliser cette figure horrifique mythique qu'est le zombie.

Un très beau chef d'oeuvre avec Bela Lugosi qui doit beaucoup manquer au cinéma américain !!!!

Même s'il est assez maladroit au niveau de la mise en scène ( il a subi un peu de dommages au fil du temps ), White Zombie est un honnête film d'épouvante avec Lugosi en tête d'affiche qui nous livre une interprétation similaire à celle de Dracula.

Premier film apparemment sur le thème du zombie, ce qui reste un fait remarquable même si l'on sait que la société Universal allait produire tout une série sur le bestiaire du fantastique.
Il est évident à mes yeux que le décalage se fait même pour un spectateur averti devant cette production au charme suranné. Certes, Bela Lugosi apparaît toujours aussi truculent, ses gros plans répétés sur son regard hypnotique, son élégance toute aristocratique, ses intonations suaves sauvent en partie le film.
Je regrette pour ma part que le " terreau haïtien" soit si peu exploité mise à part la scène initiale, (très réussie d'ailleurs) dans le moulin à fabriquer du sucre.
Le couple semble irrémédiablement niais (est-ce la norme de l'époque ?), les dialogues peu poussés, et l'aspect magie noire insuffisamment exploitée. Alors oui, on sort de l'époque du muet et tout doit passer par une puissance suggestive. Mais l'atmosphère vaudou ne m'envoûte pas suffisamment.
On préférera définitivement les films de Tod Browning dans le registre des suceurs de sang.

Mini-classique du fantastique, « Les Morts-vivants » a pris un sérieux coup de vieux. On aurait même envie de préciser « mini-classique du fantastique fauché voire de la série C » tant on sent le manque de moyens à tous les étages. Les extérieurs sont limite minables, et les zombies encore moins effrayants que les mômes venant collecter les bonbons lors d'Halloween. Malgré tout, il serait malhonnête de ne pas reconnaître à Victor Halperin un joli sens de l'atmosphère, celui-ci se sortant en définitive plutôt bien de son misérable budget. Cela est manifeste lorsqu'il filme l'intérieur du château, parmi les beaux moments de l'œuvre, ou encore cette idée simple mais efficace d'accompagner les différents décors avec de la brume. D'autant que si le couple est un peu niais, Joseph Cawthorn compose lui un savoureux personnage, tandis que les méchants, bien qu'assez classiques, font bonne figure, malgré un Bela Lugosi encore moins sobre que d'habitude (si, si, c'est possible). Bref, pas de quoi réveiller les morts (rires admiratifs), mais une curiosité plutôt sympathique, à condition d'être indulgents avec ce genre de productions « légèrement » datées.

Film incontournable pour les amoureux de l'esthétique gothique. Bien que l'histoire ne ce centre pas directement sur les zombies (qui ici sont innofensifs) cela fait une partie essentiel dans l'histoire. Notre anti héros Bela Lugosi a le pouvoir de les contrôler. Il les réduit ainsi en esclave. On finit par s'attacher assez rapidement à la condition de ces "morts vivants".
Une belle poésie se dégage de ce film qui insipira le premier Zombie de Romero.
A posséder dans sa dvdthèque !

"White Zombie" est une petite curiosité à découvrir : c'est le premier film de l'histoire du cinéma à mettre en scène des morts-vivants. Comme la plupart des films de zombies pré-Romero, on nage ici en pleines légendes vaudoues, et le film de Victor Halperin annonce inévitablement le "I walked with a zombie" de Jacques Tourneur, la qualité du second jouant en défaveur du premier. Assez mal interprété (il n'y a guère que le toujours génial Bela Lugosi qui vaut le coup d'oeil) et un brin ennuyeux malgré sa courte durée, "White Zombie" contient néanmoins quelques beaux moments, à commencer par le générique de début (la musique y est certes pour beaucoup). Des plans intéressants surgissent parfois dans des scènes pas toujours palpitantes (le visage de Lugosi devenant flou en est le meilleur exemple), mais ce premier film de zombies demeure dans l'ensemble assez médiocre, bien qu'historiquement important.

Premier film de l'histoire du cinéma faisant apparaître des morts-vivants, white zombie met en scène une sorte de sorcier capable de réanimer les morts et les soumettre à son pouvoir.
Interprété avec grandeur et justesse par le somptueux Béla Lugosi, qui signe ici l'une de ses meilleures performances, ce film est une oeuvre d'art du point de vue de la réalisation comme de l'interpretation.
Dès le début, tout est très sombre et accompagné d'une musique en total décalage avec la noirceur présentée, il s'agit en fait de chants créoles lors d'un enterrement, d'ailleurs, cet enterrement est le premier symbole de la mort laissé par le réalisateur, symbole présent durant la totalité du film, jusqu'à la dernière seconde.
L'idée de noirceur est reprise lors de l'arrivée du couple dans la demeure de Beaumont, la seule lumière que l'on aperçoit est en réalité celle de la maison, n'éclairant que les personnages et laissant de fait la totalité du reste du cadre dans le noir complet.
Ensuite, la mort est reprise très rapidement avec la très beau plan des zombies qui descendent la colline, plan vu de profil, ne laissant apparaître uniquement les silhouette, très réussi.
L'horreur, avant d'être totalement dévoilée par l'assassinat de la mariée, n'est que supposée, à l'exemple du zombie qui tombe dans la fosse et des autres qui continuent à faire tourner les pales de l'hélice.

La qualité du film est aussi grandement marquée par les premières apparitions de Lugosi, qui sont très soignées :
- première apparition lorsque le couple est dans la calèche, il s'approche, on est alors totalement subjugués par son regard, toujours ce regard, dans tous ses films. Le jeu de lumière accentue sur ces yeux, et créé un premier sentiment de crainte.

-deuxième : il prend le contrôle mental de zombies, on a alors un gros plan sur ses mains, une fois de plus très soigné, puis, encore et toujours, gros plan sur le regard, ici très accentué par les sourcils très développés.

Puis plus tard, lorsque Beaumont va à sa rencontre, on ne le distingue pas, on entend uniquement sa voix, très dominatrice également. Lors de leur entretien d'ailleurs, Lugosi domine par la voix mais aussi par la taille, il est debout tandis que son interlocuteur est assis; on a presque un plan en contre plongée pour accentuer cette domination.

Certains plans sont d'une richesse épatante, comme la descente des escaliers vue au travers des sculptures, ou encore le plan flouté du visage de Lugosi lorsque Beaumont perd la raison. Ou alors les plans des mains lorsqu'ils les croisent pour prendre le contrôle de ses zombies, ou encore quand le visage du mari passe du flou au net, du point de vue de la mariée, et à l'inverse, quand le visage de la mariée passe du sombre au clair, du point de vue du mari.
Mais nous avons aussi une présentation de nouvelles formes de transitions d'images, qui permettent au final d'apercevoir deux personnages cote à cote sur un plan différent, ce qui est pour l'époque, très novateur. Aussi, un sublime plan séquence lorsque le mari et le professeur discutent des possibilités plausibles de l'enlèvement du cadavre de la mariée.

White Zombie s'avère donc être un film d'une rare qualité, interpreté à l'excellence par un Béla Lugosi alors à l'apogée de sa carrière, mis en scène par un maitre du 7e art qui nous offre des plans d'une finesse et d'une richesse hors pairs qui permettent ,encore aujourd'hui, à ce film d'exister et de demeurer parmi la catégorie chef d'oeuvre du fantastique. Aussi servi avec une musique très juste, alliant tension, suspense et même émotion, une musique restée célèbre et inscrite dans les mémoires de ceux qui l'ont vu. Excellent film.