Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Nicolas L.
87 abonnés
1 746 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 27 mai 2018
Comédie romantique assez gonflée pour l'époque. Le film a d'ailleurs du subtilement éviter la censure du code hays en rigueur à l'époque à Hollywood. Marilyn y est divine et drôle à souhait. C'est inventif et même si le propos du film a quelques peu vieilli la mise en scène et donc le film dans son ensemble se regarde encore aujourd'hui avec un réel plaisir de spectateur.
Un film typique de l’âge d’or Hollywood, dégageant une élégance et une classe que l’on ne trouve malheureusement plus aujourd’hui. Sur un scénario qui tient en une ligne (un homme soumis à la tentation que représente sa nouvelle voisine), Billy Wilder arrive à dérouler son propos pendant 1h45, et le tout quasiment sans longueur. Il utilise pour cela quelques effets astucieux, notamment le fait que Tom Ewell nous livre ses pensées via la voix off. Cet acteur que je ne connaissais pas livre d’ailleurs une prestation parfaite, dans un rôle exigeant puisqu’il se retrouve souvent seul dans son appartement. Face à lui, Marilyn Monroe interprète comme souvent un rôle décalé, en l’occurrence une jeune fille naïve et spontanée. Sa beauté et l’empathie qu’elle dégage illuminent littéralement la pellicule. Le duo est en outre servi par des dialogues percutants, raffinés, et certains moments sont véritablement des modèles de comédie. (notamment la scène du piano). La réalisation est au diapason, et offre quelques séquences originales, notamment l’introduction avec les indiens. Comme je le disais, c’est un cinéma d’un autre temps, mais que j’aimerais vraiment voir revenir à la mode. Pas de violence, pas de sexe, pas d’effets spéciaux, juste la classe des acteurs et des dialogues. De temps temps en temps, ça fait du bien.
Ce n'est définitivement pas la meilleure comédie de Billy Wilder,qui sera plus inspiré dans les années 60.Mais bien entendu,"Sept ans de réflexion"(1955)reste quand même largement savoureux,avec de grands numéros d'acteurs.Tom Ewell campe un éditeur,laissé seul à New York durant tout un été par sa femme et son fils partis à la campagne.Comme tous les hommes,il profite de sa liberté,et se met à fantasmer sur sa voisine,une très belle blonde consciente de son pouvoir d'attraction.Marilyn Monroe,à la fois ingénue et charmeuse;fait preuve de beaucoup d'aisance dans la comédie.D'autant plus remarquable qu'elle était à l'époque ravagée par une rupture.Personne n'a oublié sa robe blanche se soulevant au-dessus d'une bouche d'aération.Wilder,toujours inspiré par les films de studio à fort débit verbal,met le doigt avec légèreté,sur le démon de midi qui titille les hommes mariés depuis 7 ans(théorie qui a apparemment fait ses preuves).Les monologues inquiets de Tom Ewell sont de purs bonheurs.Son imagination débordante est à l'origine de quelques quiproquos évitables.A la fin,la morale est sauve,le spectateur a bien rigolé,mais il manque un chouïa de profondeur à l'ensemble.Très amusant,cela dit.
Célèbre comédie signée Billy Wilder, "Sept ans de réflexion" est ce l'on appelle communément un classique d'un cinéma. Abordant un sujet fort intéressant et ce, d'une manière bien originale, le metteur en scène utilise un humour simple, que certains pourront lui reprocher, pour faire ressortir les instincts primaires d'un homme isolé de sa famille durant quelques jours. Malheureusement, rien n'y fera. Que ce soit l'excellente narration de Tom Ewell ou le sex appeal souvent imité mais jamais égalé de l'envoûtante Marilyn Monroe, ce long-métrage montre des longueurs parfois interminables qui n'aboutissent pas toujours sur une surprise digne de l'attente passée. Jouant sur le niais et le neuneu d'une façon souvent exaspérante, Wilder montre de tristes limites qui plairont à certains mais qui n'inspireront à d'autres, dont je fais parti, qu'un ennui progressif. Jeu d'acteur répétitif avec une complicité pas toujours flagrante, "Sept ans de réflexion" jouit de la renommé de la mythique scène de la grille d'aération du métro qui au final offre une appréciation bien supérieure sur une pellicule de photo que sur un écran de cinéma. En résumé, une bien belle déception qui démontre une fois de plus que l'humour choisit son public de façon impartiale.
7 ans de réflexion est une comédie mythique des années 50 avec Marilyn Monroe en tête d'affiche. Les commentaires sont je trouve parfois un peu durs avec ce film qui est loin d'être mauvais, mais qu'il faut tout de même resituer dans son contexte, car sorti en 1955, il a tout de même 60 ans au compteur ...
C'est Tom Ewell qui donne la réplique à Marilyn Monroe, déjà star, car on voulait un acteur au physique passe-partout et non pas une "gravure de mode", pour représenter le mari moyen de l'Amérique d'alors. Il faut savoir que le film est tiré d'une pièce de théâtre, mais qu'à l'époque, si le théâtre restait assez libre, la censure encadrait toute œuvre cinématographique jugée incorrecte ou vulgaire au yeux de la très puritaine Amérique de 1955. La pièce a donc dû être radicalement modifiée pour son adaptation cinématographique et ne pas tomber sous les ciseaux de la censure. Casse-tête assez incroyable pour le réalisateur quand on pense que la scène de la baignoire avec le plombier a été censurée car le plombier y faisait tomber sa clé à molette et plongeait la main dans le bain moussant où se trouvait Marilyn afin de l'y récupérer ... indécent et impensable pour les empêcheurs de filmer en rond de la censure, aujourd'hui plus personne n'y voit rien de condamnable. C'est donc un vrai jeu du chat et de la souris auquel s'est livré Billy Wilder avec la censure pour ce film qui traite tout de même d'infidélité et d'adultère, rien que ça. Pourtant, le mari modèle ne succombera pas à la pulpeuse blonde qui ne cherche d'ailleurs nullement à le séduire, il s'agit juste d'une rencontre fortuite entre deux individus que tout sépare mais que les circonstances vont rapprocher et qui ne franchiront jamais la ligne blanche. A la fin Marilyn Monroe expédie le gentil mari auprès de sa femme avec un simple baiser en guise de viatique et la morale reste sauve ... et les censeurs satisfaits !
Reste une comédie composée de séquences humoristiques plutôt drôles, Marilyn Monroe y est exquise et confirme son talent. La scène de la robe, d'abord tournée en pleine rue s'est révélée inutilisable à cause des commentaires des New-Yorkais (d'ailleurs Marilyn Monroe divorcera 1 mois plus tard, car son mari n'a pas supporté les circonstances du tournage de cette scène) et sera refaite en studio ... scène mythique qui ne dure qu'une minute en tout ! C'est pourtant l'image que tout le monde garde de cette actrice qui n'était sûrement pas ce qu'elle avait l'air d'être, qui nous a quittés trop tôt et méritait sûrement qu'on se souvienne d'elle pour autre chose qu'une robe qui se soulève et dévoile ses mollets.
A voir absolument, car mythique, incontournable et très représentatif de cette Amérique puritaine des années 50. Après chacun a le droit d'aimer ou non ...
Un publiciste dont la femme est partie en vacances flashe sur sa superbe voisine... Cette comédie est certes célèbre pour le personnage de Marilyn Monroe, avec la fameuse séquence de la bouche d'aération, mais le rôle délectable de Richard Sherman en mari imaginant tout sorte de situations délirantes contribue largement lui-aussi à faire rire le spectateur. Qui plus est, ce film dresse un portait satirique de la société conventionnel US de l'époque, où le bonheur devient relatif après quelques années de mariage, portait qui n'apparait pas si éloigné que ça.
Première collaboration entre Marilyn Monroe et Billy Wilder, et cela donne une comédie légère et pétillante comme on aimerait en visionner bien plus souvent. Le scénario fait preuve de beaucoup d'imagination, la réalisation de manque pas de charme et les deux excellents comédiens principaux que sont Marilyn Monroe et Tom Ewell jouent avec une très grande finesse. Bref, tout est réunis ici pour passer un grand moment de cinéma.
Très décevant par rapport à « Certains l’aiment chaud » ou « Embrasse-moi idiot ». Les situations sont moins amusantes, les dialogues moins fins. Les monologues de Sherman sont pénibles à la fin. Il commente tous ses actes. Cela plombe le film qui manque de rythme. Marilyn Monroe a le rôle d’une cruche, c’est très stéréotypé. Le thème de l’adultère a souvent été mieux exploité qu’avec ces « Sept Ans de Réflexion » de Billy Wilder.
Un curieux mélange avec des réflexions assez bien vu pour l'époque et des passages assez neuneu. Le jeu de Tom Ewell s'en ressent, souvent bon et quelques fois pénible. Marilyn excellente par moments marque bien le film malgré un temps de présence à l'écran finalement assez faible. Wilder assure une réalisation juste classique.
« Sept ans de réflexion », qui en langue originale parle de la « démangeaison des sept ans » est, a linstar de « Certains laiment chaud », à la fois lun des meilleurs Billy Wilder et lun des meilleurs Marilyn Monroe. Réalisé en 1955, le film nous confronte à un phénomène bien connu aux Etats-Unis : la solitude des pères de famille durant les vacances dété, restés seuls en ville pour travailler, alors que femmes et enfants bronzent ou jouent au bord de leau. Sauf que pour Richard Sherman, notre héros, cela ne va pas se passer exactement comme il lavait prévu et ses quelques semaines en célibataire vont être sacrément perturbées par une jeune voisine occupant létage du dessus pour lété. Après un premier verre, Sherman est en effet absolument incapable de résister à la beauté plus quattractive de cette bombe sexuelle naïve interprétée par Monroe. Film sur le désir et sur la difficulté de résister à la tentation, « Sept ans de réflexion » est un film quon ne peut aimer que bizarrement tant celui-ci fonctionne sur une logique de frustration. Le spectateur est constamment tout aussi frustré que le protagoniste et ce non-acte, cette impossibilité daccéder à la jouissance, en arrive à conditionner chacun dentre nous, sortant du corpus même du film, en en faisant un objet étrange, constamment tiraillé entre désir et frustration. Marilyn Monroe, sa plastique de bombe et ses attitudes de sainte-nitouche y sont évidemment pour beaucoup.
Première des deux collaborations du réalisateur Billy Wilder et de la star : Marilyn Monroe : «Sept ans de réflexion» est une comédie sur l’adultère aussi fine qu’intelligente et pertinente. J’ai beaucoup aimé le fait que le sujet n’est pas aborder frontalement comme souvent dans les films hollywoodiens de cette époque, mais qu’au contraire Wilder nous dévoile tout les tiraillements que subit son personnage principal masculin. Je trouve que cela en donne un ton plus grave et plus réaliste. Oscar Homolka est d’ailleurs superbe dans ce rôle là. Face à une Marilyn Monroe envoutante et extrêmement talentueuse. Comme souvent dans ses films, elle irrradie la pelicule de son charme naturelle mais ici qui plus est, elle montre davantage de nuances et d’émotions dans son jeu. Après rien à redire de nouveau quand à la mise en scène de Billy Wilder toujours parfaite ou à sa direction finale. On est loin certes d’un «Boulevard du Crépuscule» mais ça se boit comme du petit lait.
Une scène mythique qui ne dure que quelques secondes, elle s’avère être la seule scène emblématique de cette comédie, elle pourrait presque tenir le film, c’est fou, ce que peut faire une grille de métro et le souffle qui s’en échappe, mais il ne s’échappe pas grand-chose de plus de ce film ! L’histoire de l’homme tourmenté, épris de remords pour un acte qu’il n’a pas encore commis. Certes, de nos jours un tel sujet ne poserait pas autant de question, les mœurs ont changées…mais il reste Marylin, belle créature, immense star de cette époque. Même Billy Wilder n’a pas cette étincelle de génie qui l’habite d’ordinaire.
Un bon film de Billy Wilder( comme la plupart de ses films d'ailleurs) mettant en exergue les charmes incontournables de Marylin Monroe, dans la rôle de la voisine extravertie et particulière mignonne, dont monsieur Sherman aura bien du mal à rester calme pendant l'absence de sa femme au domicile conjugal.. Je n'en dit pas plus... A voir !!
Loin d'être le plus mémorable des films de Billy Wilder. Ce film est tout de même entré dans la légende du cinéma grâce a sa séquence de la robe de Marilyn soulevé par l'air du métro. Quelques scènes sont drôles surtout celle imaginées par le personnage interprété par Tom Ewell (qui en fait des tonnes), Marilyn Monroe est égale à elle-même, pétillante et sublime comme d'habitude. Les dialogues sont peaufinés et sympathique.